En quête d'un livre

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Quelle n'était pas ma joie de savoir que je ne passerai pas ma semaine au cimetière ! J'évitais grâce à son absence la compagnie des morts et ça, ce n'était pas rien. N'ayant rien de prévu pour l'après midi j'avais décidé d'aller à la bibliothèque bouquiner un peu. Chaque jour de nouveaux livres arrivaient, certains écrient par des étrangers d'autres par des écrivains locaux. Je n'y prêté guère attention. Un livre resté un livre à mes yeux. Histoire, religion, biographie… je touchais à tous types les dévorants tel des petits fours. Ma curiosité m'obligeait à connaître la fin de chaque bouquins et il m'arrivait de passer plusieurs nuit le nez plongé dans les pages. Mais ce que j'appréciais par dessus tout était les romans d'amour, à l'eau de rose comme on dit. Les gens me voyant lire cela me prenait pour un fragile mais je n'en avais guère affaire de leur avis. J'aimais m'évader dans cette amour infinie qu'est la lecture.


Il devait être midi et ce devait être la raison pour laquelle il y avait si peu de monde. Parcourant les multiples rangées je me mis à la quête du livre qui saurait me combler : le saint-graal. D'un doigt d'expert, de celui qui avait l'habitude de venir ici, je fis défiler les divers ouvrages. Amour de Konoha…déjà lu...Cœur de rose et rivalité… connais déjà...Tensions entre ninja… pff....un classique…. N'y avait-il donc aucun livre inconnu de ma connaissance ??? Avais je vraiment puisé tout le savoir que cette bibliothèque pouvait m'offrir ?
M'apprêtant à sortir de ce lieu dont je ne voyais plus l'utilité je remarqua un livre à la couverture inconnue. La guerre de l'amour pouvais-je lire. Rien que le titre me faisait baver et que dire de taille ? Il devait bien faire 1000 voir 1200 pages. Tant de bonheur offert dans une seule œuvre ! Au cours de mon aventure en tant que lecteur j'avais remarqué que plus le livre était gros plus je le lisais rapidement. Mon désir de connaître la fin était si important qu'il m'arrivait de lire deux pages en même temps. Je ne pourrais vous expliquer la technique mais sachez juste que cela demande beaucoup d'effort pour les yeux. Je me serai évidemment précipité sur cet l'ouvrage si il n'était pas déjà entre les mains d'un garçon aux cheveux bruns. Le bandeau sur le front il ne paraissait pas très passionné par la lecture et ne le feuilletait que par ennuie. Comment devais-je réagir ? Le laissez finir son livre ?Non, je n'étais que trop impatient d'entamer cette lecture, je devais connaître la fin avant même de connaître le début.

De mon air le plus sympathique je me rapprocha de lui. Souriant je lui demanda poliment :

Dialogue de personnage
« Excuse moi ? Vas-tu lire ce livre ? Car si cela ne te pose pas de soucie j'aimerai l'emprunter pour le lire chez moi hé hé... »


Levant ses yeux vers moi je pria pour qu'il puisse répondre favorablement à ma demande. Au pire me disais-je : je l'assommerai et partirai ni vu ni connu. Personne ne serait témoin de cet acte et je pourrais lire tranquillement ce livre. Que dis-tu Seiji ?! C'est un Genin comme toi ! Tu ne peux pas frapper n'importe qui selon tes envies...




Publié le 27 Mars 2021 vers 23h


La bibliothèque n’était pas son endroit préféré, mais certains livres contenaient des savoirs utiles pour les ninjas débutants comme lui. Des techniques et stratégies de combat, des connaissances scientifiques ou de survie sur la nature, la faune et la flore locale ou étrangère, ou bien sur l’histoire du monde shinobi. C’était la raison pour laquelle il s’y trouvait, mais il découvrait cette fois-là que la couverture d’un livre était parfois trompeuse.

Dialogue de personnage
« Nul, nul, nul… Barbant… »

Il feuilletait présentement un livre abominablement long dont le titre était La Guerre de l’Amour, il s’attendait donc à y trouver de l’action, du combat, de la conquête, du sexe et du sang. Malheureusement, à mesure qu’il en feuilletait les pages, se spoilant complètement l’intrigue et passant toutes les descriptions futiles, il se rendit compte qu’il ne trouverait rien de tout cela là-dedans. Il s’agissait simplement d’un roman dramatique à l’eau de rose.

Alors qu’il commençait à se lasser profondément de la narration assommante du livre, un garçon s’approcha de lui. Il reconnu son sexe en partie grâce à sa voix et en partie grâce à son odeur et se demanda bien ce qu’il pouvait trouver à ce livre pour le lui demander. Il leva alors les yeux vers lui, interrompant sa lecture expéditive et désintéressée.

Dialogue de personnage
« Ce livre-là ? T’es sûr ? Parce qu’il a l’air vraiment ennuyeux, y’a pas l’air d’y avoir de morts ni de blessés, ça parle juste de sentiments et de triangles amoureux… »

Ne comprenant pas ce qu’un jeune Genin comme lui pouvait trouver à ce genre d’histoires, il n’hésitait pas à lui en divulguer tout le contenu. Par pure gentillesse, évidemment ; il voulait ainsi éviter à son camarade de perdre son temps inutilement à lire de la daube. C’est donc tout naturellement en tournant les dernières pages qu’il était maintenant sur le point de lui révéler la fin du roman…

Dialogue de personnage
« En plus je viens de lire la fin et c’est vraiment décevant, à la fin la fille qui apparaît au début du livre… »

Publié le 29 Mars 2021 vers 12h

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L'individu que j'avais interpellé leva les yeux. En le voyant je sus que ce livre ne lui plaisait pas. Son visage trahissait un profond ennui dont la lecture de ce livre devait en être la raison. Son livre déjà bien entamé je me douta qu'il ai passé certains passages. C'était bien une erreur de débutant, preuve que je n'avais pas le plus grand des lecteurs en face de moi. Dans un livre, tout est à prendre. Un simple mot contribue à rendre l'ouvrage tel qu'il est. Si on l'omet alors on ne lit pas la même histoire. Alors, dire qu'un bouquin est "ennuyeux" sans même avoir pris le temps de le lire correctement relevé de l'impertinence. Gentiment je le lui fais remarquer :
Dialogue de personnage
« Comment peux tu dire que ce roman est ennuyant si tu ne lis même pas tout ce qu'il a à t'offrir ? Tu vois…hum...quel est ton nom ? …Un livre ça ne se lit pas. Ça se vit. C'est un peu comme un échappatoire de la vie...tu comprends ? Si tu as un peu de temps je peux t'apprendre à savourer un livre comme il se doit. Ça te dit ? »


Hélas, ce malheureux Genin était loin de comprendre ce que je lui disais. Sautant les pages comme de vulgaires cabris il se retrouva en quelques minutes à la fin. Quel manque de bienséance ! C'était une insulte à l'auteur de procédé de cette manière ! Je me retenu de lui arracher le bouquin des mains. Je ne pouvais rester passible face à cela. Faisant un geste pour l'arrêter il se tourna vers moi tout souriant et me montrant la fin du livre il commença à me dire ce que nous lecteurs détestons par dessus tout : le spoil. C'était ma plus grande phobie : connaître la fin d'un livre sans l'avoir lu. C'était un peu comme connaître la mort sans connaître la vie. Ce Genin avait osé faire un acte que nous lecteurs assidus considérons comme une provocation . Heureusement, grâce au Taijutsu, j'eu le reflex de lui mettre le doigt sur la bouche avant qu'il puisse commettre l'irréparable.
Dialogue de personnage
« CHUUT ! NON MAIS ÇA VA PAS LA TÊTE ??? REGLE NUMERO 1 DE TOUT LECTEURS,DEBUTANTS OU AGUERRIS : NE JAMAIS DIRE LA FIN D'UN LIVRE !!!! »


Certes, il en avait que trop dit mais au moins le pire avait été évité. Je m'étais peut être emporté mais il avait fallut que je lui remettre les pendules à l'heure. Derrière moi, dans de vastes mouvements la bibliothécaire m'indiqua furieusement le panneau "silence" , je lui répondis d'un hochement de tête. Dévisageant sévèrement le Genin qui me faisait face je vus à ces yeux qu'il avait cru bien faire. Il avait surement voulu faire ça par gentillesse et ainsi m'éviter une perte de temps pensais-je. Mais toujours était-il qu'il méritait une petite leçon sur la conduite à adopter. Prenant un air sérieux, je dis :
Dialogue de personnage
« Il est temps que tu apprennes à savoir vivre dans une bibliothèque toi ! Une petite remise à niveau s'impose ! Installons nous à une de ces tables tu le veux bien ? »

Publié le 30 Mars 2021 vers 13h


Il ne comprenait pas. Vraiment pas. Était-ce une farce ? Comment se pouvait-il qu’il soit sérieux ? Lui ayant d’abord paru sympathique, le garçon qui semblait sortir de l’entraînement à en juger par sa tenue commençait à lui faire peur. Il n’avait pas du tout été réceptif à son avis sur ce livre ; ils n’étaient pas sur la même longueur d’onde. Il crut ensuite rêver, lorsque, inopinément, il l’invita à « apprendre à savourer un livre comme il se doit. » Hein ?! Comment ça « savourer un livre » ? Kazuto se gratta la tête, livide, ne comprenant pas bien.

Dialogue de personnage
« … Kazuto… »

Ensuite, alors qu’il allait gentiment lui épargner la lecture atroce de ce texte trop long en lui révélant la fin, il lui mit le doigt sur la bouche pour le faire taire. De surcroît, il lui cria dessus. L’Uzumaki pencha la tête sur le côté, comme un animal de compagnie essayant de déchiffrer ce qu’un humain lui raconte. Ce concept de lecture sérieuse et passionnelle lui était complètement étranger, comme si lui et son interlocuteur n’étaient pas de la même espèce.

Se faisant rappeler à l’ordre par la bibliothécaire, il le regarda de travers, comme si c’était de sa faute alors qu’il avait élevé la voix tout seul. Et ensuite, il l’accusa de se comporter mal, lui. Chose que Kazuto ne comprenait toujours pas. Une idée saugrenue lui traversa l’esprit : se pourrait-il que ce garçon qui semblait pourtant avoir son âge ne soit pas un Genin comme lui ? Il était peut-être Chûnin, ou même Jônin ? Il était peut-être senseï à l’Académie ? Non. C’était impossible. Un ninja haut gradé ne crierait jamais dans une bibliothèque.

Dialogue de personnage
« Je voulais juste t’aider… Pas besoin d’être aussi désagréable, pff. »

Pesta-t-il, il avait certes été maladroit mais quand même. Deux choix s’imposaient donc à lui : se comporter en imbécile en refusant et en réquisitionnant le livre pour se venger, ou alors accepter et voir ce qu’il avait — éventuellement — à lui apprendre ? Il n’aimait pas les romans d’amour, mais il n’était pas méchant pour autant. Ni bête d’ailleurs. Même si ce n’était pas son cas, il pouvait bien concevoir qu’un jeune shinobi se plaise à lire de la « daube », mais celui-ci l’avait surpris car il n’avait pas vraiment le style approprié. Généralement, ceux-là portaient des grosses lunettes et ne se tuaient pas à l’entraînement. Chose qui ne semblait pas être le cas du Chikara. Kazu s’installa donc sur une chaise, face au Genin légèrement lunatique.

Dialogue de personnage
« Désolé, c’est que ce genre de romans ne m’intéresse pas des masses. C’est juste que c’est pas ces histoires qui m’aideront à devenir un meilleur shinobi… Ha ha. Tu vois ce que je veux dire ? »

Se confondit-il en excuses en se frottant l’arrière de la tête avec un air gêné mais amical et plutôt rieur, en espérant pouvoir apaiser le sérieux de son camarade.

Publié le 01 Avril 2021 vers 00h

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Le Genin en face de moi répondait donc au nom de Kazuto. Drôle de nom. En revanche je ne connaissais toujours pas de quelle famille, clan il appartenait. Je pouvais d'or et déjà éliminé la possibilité qu'il soit un Uzumaki ou encore un Kitto. L'absence de crinière rouge et de pupilles violettes me le confirmé. Peut-être n'était-il tout simplement pas un habitant de Konoha ? Si c'était le cas, alors cela expliquerait son manque de savoir vivre dans la noble matière qu'est la littérature.

Dialogue de personnage
« Kazuto quoi ? »


Les étrangers avaient d'après les dires souvent le mérite d'être mal élevé. Mais bon...peut importais l'origine de ce Genin, je me devais de lui apprendre quelques notions. Cependant il avait l'air blessé et je comprenais sa réaction. Tout le monde le serait si un inconnu vous criez dessus je pense. Pragmatique, je savais que si l'on partait sur de mauvaises bases alors il refuserait le moindre de mes conseils. Et puis l'idée de m'en faire un ennemi ne m'enchanté guère. Comment excusez mon attitude ? Peut-être serait-il déjà bien de se présenter histoire qu'il sache à qui il a affaire. Je n'avais pas trop envie qu'il ait l'image de moi comme un vieux rat de bibliothèque. J'étais loin de cela même. La lecture ne me servait qu'à compléter mes journées plus torrides les unes que les autres. Un peu de tranquillité harmonisait le chahut des filles et devoir supporter les gémissements de ces dernières au simple fait de me voir me donner mal à la tête. Rentrant le soir, quasiment sourd je m'enfermais dans ma chambre, un livre dans la main. Alors commencé mon voyage à travers l'écriture de l'auteur. Que de plaisir était-ce ! Alors non je n'étais pas un de ses vieux croûtons qui passait leurs journées à la bibliothèque. Et je n'aspirais pas à l'être.
Soupirant un bon coup je lui dis d'une voix calme :

Dialogue de personnage
« Excuse moi de ma réaction. Je pense que nous sommes partie sur de mauvaises bases. Je m'appelle Seiji. Chikara Seiji. J'ai 15 ans, je suis Genin et je pense que comme tu as pu le remarqué j'aime lire ahaha … J'ai lu tout les livres que cette bibliothèque offrait sauf un. »


Montrant du doigt l'ouvrage qu'il avait entre ses mains je continua.

Dialogue de personnage
« Certes peut-être que les romans d'amour c'est ennuyeux, peut-être que l'on a envie de dormir à la première page mais il faut savoir varier les plaisirs. Si je lis le même type de livre chaque jour, forcément je vais me lasser un moment. En sois, tu as de la chance d'être tombé sur moi. Si tu avais osé spoil à un vrai maniaque de la lecture tu ne serais probablement plus de ce monde. Alors fait gaffe la prochaine fois. Ce serait dommage de mourir pour un livre à l'eau de rose non ? Ahahaha..... »


Puis m'installant à une des tables libres je l'écouta me dire qui voulait devenir un meilleur shinobi. Insistant sur le fait que la lecture ne pourrait pas l'aider à parvenir à son objectif je ne pouvais qu'être d'accord avec lui. Les romans à l'eau de rose était de très loin le genre de livre qui ne servait à rien dans la vie d'un ninja. Au contraire, ce genre de bouquin pouvait développer des sentiments inconnu tels que l'amour qui par la suite se devaient d'être refoulé . Dès l'académie on nous apprenait que les sentiments rendaient faibles. Je n'avais jamais été d'accord avec cela. C'était en créant des liens et on les protégeons que l'on devenait plus fort. La hargne et le courage ne venait que lorsque l'on servait des causes qui nous tenaient à cœur. Pas lorsqu'on obéissait aveuglement à une puissance extérieur. Mais cela n'empêchais pas Kazuto d'avoir raison sur ce point.

Dialogue de personnage
« Alors comme ça tu veux devenir shinobi ? Pourquoi ? Il est vrai sinon que ce n'est pas avec ce type de livre que tu vas progresser ahaha... Par contre....tu devrais faire un tour à l'étage. Il y a plein de livre sur les différentes techniques ninja, les armes, les affinités et tout le tralala qui sont bon à apprendre. Peut-être même qu'un jour en devrait aller s'entraîner ensemble histoire de voir ce que tu vaux. »


D'un clin d'œil j'ajouta :
Dialogue de personnage
« J'en profiterai pour ramener des filles. Ce sera l'occasion de faire connaissance et qui sait d'en séduire une ! Rassure moi, tu n'as pas de copine hein ? De toutes façon peut importe, les demoiselles de Konoha sont de loin les plus belles. Bien plus que ces grosses vaches de Kumo ! »


Me rappelant que j'avais peut-être affaire à un étranger je me précipita de rectifier.
Dialogue de personnage
« Enfin c'est mon avis bien sûr. La beauté est subjective. »



Publié le 04 Avril 2021 vers 11h


C’est vrai qu’il faisait chaud dans cette bibliothèque. Il avait donc enlevé son bandeau frontal, voilà pourquoi ce garçon le prenait pour un étranger ou un simple villageois ! Rattachant son bandeau sur son front, Kazuto répondit à la question qu’on lui avait posée.

Dialogue de personnage
« Uzumaki. Kazuto Uzumaki, c’est mon nom. Et toi, quel est le tien ? »

Mais il n’eut pas à attendre longtemps que ce dernier se présenta spontanément. C’était donc… un Chikara. Eh bien, contrairement à son cousin Ichigo qui aurait sûrement tourné le dos à l’autre Genin en raison de son appartenance au clan rival, Kazuto était plus ouvert d’esprit. Pas qu’il ne savait pas apprécier l’alimentation d’une certaine rivalité saine et émulatrice, mais il restait néanmoins aussi sympathique qu’avec n’importe quel autre Konohajin.

Dialogue de personnage
« Oh, je vois… »

Son regard changea tout de même un peu. Faut dire qu’il était bizarre ce type, à avoir lu tous les bouquins barbants de cette bibliothèque. Bon, s’était néanmoins excusé. Il écouta tout de même ses conseils bien qu’il semblait abuser, personne n’était jamais mort pour un livre !

Finalement, il lui indiqua une pièce où se trouvait tout ce qu’il cherchait, des livres utiles pour sa formation de shinobi. Cette nouvelle le ravit et il affiche un grand sourire. Ensuite, il l’invita à s’entraîner avec lui, une idée qui l’enchanta encore davantage.

Dialogue de personnage
« Avec plaisir, quand tu veux ! »

Mais, son engouement se transforma rapidement en confusion. Des filles ? Pourquoi ramener des filles, sauf si c’était pour s’entraîner avec eux ? Si ce n’était que des pimbêches pleurnicheuses incapables de se battre il pouvait se les garder. Il n’en voulait plus. Au sein de son clan, il avait très vite appris que les filles faisaient mal au crâne. Il pensait à son commentaire et se remémorait les filles de son clan… De vraies folles furieuses.

Dialogue de personnage
« Hein ? Tu rigoles ?! Jamais de la vie ! Les filles du village sont toutes folles à lier ! »

Pas que les filles d’ailleurs. Le clan Uzumaki comptait bon nombre de fous. Mais ça, il le pensait juste. Il n’oserait jamais le dire à voix haute. Enfin, Kazuto, bien qu’un peu plus vieux que le Chikara, ne s’intéressait pas encore aux filles. Notamment car il n’avait connu jusqu’ici que des échecs cuisants, se faisant voler toutes ses conquêtes par son cousin Ichigo. À cette pensée, son poing se serra. Ah ! Qu’est-ce qu’il le détestait celui-là, il avait le chic pour lui pourrir la vie !

Publié le 09 Avril 2021 vers 00h

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Et bien...Il semblait que j'avais fait fausse route. Remettant son bandeau qu'il avait enlevé sous le coup de la chaleur, il m'affirma être du clan Uzumaki. Une double erreur de ma part ! Je l'avais pris pour un étranger alors qu'il était de Konoha et qui plus est était du clan rival. J'aurais dû m'en douter ! Il avait même enlevé son signe distinctif d'habitant devant moi, mais absorbé à lui crier dessus, je n'avais même pas fait attention. Pauvre Seiji … toi et le sens du détail ça fait deux. Bien que c'était de l'histoire ancienne, j'avais affaire à un Uzumaki ce qui était d'autant plus étrange du fait de la couleur de ses cheveux : bruns. Cela m'intrigua tout particulièrement, car les membres du clan étaient réputés pour leurs chevelures rougeoyantes ce qui d'après mes constats ne lui correspondait pas. Peut-être n'était-il pas un pur-sang ? Allez savoir maintenant, avec tous ces étrangers qui venaient de différents horizons, on s'y perdait. Cependant curieux, je lui demandai :

Dialogue de personnage
« Oh ! Je t'avais pris pour un de ces étrangers de passage… Alors comme ça, tu es un Uzumaki ? Bizarre, tes cheveux disent le contraire.... »


J'avais déjà dit mon nom auparavant, mais l'Uzumaki l'avait sûrement oublié ou alors c'était une formule de politesse propre à lui.... Enfin bref, ça ne me coûtait rien de lui redire. Je préférais qu'il me pose la question qu'il se risque à écorcher mon prénom comme le faisait de nombreuses personnes. Je ne comptais même plus le nombre de fois qu'on m'avait appelé "Seichi" ou encore "Siji".

Dialogue de personnage
« Je m'appelle Chikara Seiji. Je suis Genin et contrairement à toi je ne vise rien de particulier. Pas même devenir meilleur shinobi. Rien du tout. Je me contente des filles, de jouer aux ballons, de lire et de m'entraîner quand il me vient l'envie. Je profite de ma vie quoi ! Et toi,dis moi, pourquoi veux tu devenir un meilleur shinobi ? »


Puis lui proposant de s'entraîner avec moi, je vois son sourire s'élargir. Ça avait vraiment l'air de lui tenir à cœur cet objectif de devenir meilleur shinobi. Franchement, je n'y voyais pas vraiment pas d'intérêts , Konoha était rentré dans une transe de tranquillité et de quiétude qui allait perduré encore un bout de temps. Alors autant profiter de ce moment pour croquer pleinement la vie, chose que nos anciens n'avaient pas eu la chance de faire. Baillant, je vois sa figure se décomposé à la mention d'amener des filles avec nous. Cela le répugnait même et je me demandais si il avait connu une mésaventure ou un truc du genre. M'assurant que les filles de Konoha était tous des folles, je ne pouvais le contredire. Mais c'était justement ça qui faisait leur charme, cette folie ardente qui brûlait en elles était si sensuelle à mes yeux…
Désireux de m'entraîner avec lui, je lui proposai :
Dialogue de personnage
« Et si je te ramène une seule fille et qui de plus sait se battre ? Ça te va ? »


J'avais déjà ma petite idée sur la fille en question et s'il acceptait, il ne me resterait plus qu'à la convaincre de se joindre à nous.

Publié le 09 Avril 2021 vers 22h


Il l’avait donc pris pour un étranger ? Lire tous ces livres ne le rendait pas particulièrement observateur, peut-être devrait-il les lâcher pour être plus attentif au monde qui l’entoure. Le manque d’observation était un grand défaut pour un ninja. Quoi qu’il en soit, sa question était légitime, même si on la lui posait souvent, ce qui fit pousser un petit soupir à l’Uzumaki.

Dialogue de personnage
« Oui, ma mère a été introduite au sein du clan en épousant mon père. Désolé, ta question ne m’ennuie pas. C’est juste que c’est plutôt les anciens qui me la posent d’habitude, et ensuite ils commencent à me faire la morale sur le maintien des traditions et leur avis défavorable au mariage de mes parents... »

Il ne voyait pas en quoi c’était une obsession ? Ce n’est qu’une couleur de cheveux, pensait-il. Et les apparences, lui, ça ne l’intéressait pas beaucoup. Les histoires des vieux à la retraite non plus, d’ailleurs. Le Chikara se représente en incluant ses différentes passions et hobbies. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils n’avaient pas du tout les mêmes objectifs.

À vrai dire, Seiji n’avait même pas envie de devenir un grand shinobi. Il se demandait même à quoi cela servirait puisque l’on était en temps de paix. Il n’avait pas tort… et pourtant. Kazuto se trouva fort dépourvu qu’il l’interroge à ce sujet. Il ne s’était jamais posé la question. Il avait simplement suivi les attentes de son clan, et même s’il ne devrait pas effectuer de missions périlleuses et très importantes, son expérience lui servira à devenir senseï plus tard.

Dialogue de personnage
« Eh bien, c’est bien pour ça que le village existe, non ? Même si rien ne menace Konoha en théorie, on a toujours besoin de ninjas pour effectuer les missions de sauvetage d’animaux ou de jeunes enfants, et pour enseigner aux Genins comme nous. »

Enfin, il lui proposa un deal plus acceptable. Alors comme ça, il connaissait une kunoichi digne de ce nom ? Cette idée lui convenait et son petit sourire le prouvait. Il tendit alors sa main pour serrer celle de son nouvel ami, comme pour accepter cette proposition.

Dialogue de personnage
« Dans ce cas, ça me va. T’as l’air populaire avec les filles dis moi, peut-être que tu pourrais m’aider et m’apprendre quelques trucs à ce sujet ? Haha ! »

Il rit de sa propre blague. Qui n’en était malheureusement pas une. Triste histoire. Au fond, il avait du mal à croire Seiji. Souvent ceux qui se la racontent le plus qui ont la plus petite… Et il n’aimait pas les prétentieux non plus, ils lui rappelaient la personne qu’il déteste le plus au monde. Selon la réaction du Chikara, il pourrait ainsi savoir s’il mentait ou non.

Publié le 14 Avril 2021 vers 00h

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Ainsi, ce n'était pas un pur-sang de la famille Uzumaki ? Voilà qui expliquait la couleur de ses cheveux alors. Les ayant hérité de sa mère cela avait du lui valoir de nombreux reproches de la part des anciens. Attachés à leurs traditions, ils gardaient toujours cet esprit vieux jeu, dépassé par la nouvelle génération de Konoha et de ses nouveaux arrivants. C'était un peu pareil du côté des Chikaras et heureusement pour moi, j'étais une pure souche ce qui me valait une once de respect de leur part. Mais parfois me rejoignant quand je dessinais, il me parlait souvent de la nouvelle politique du village et moi, qui n'en avait rien à faire, je faisais semblant de les écouter. Parfois en hochant en la tête ou en leur posant des questions du style "ah bon ?", "vraiment ?", "non c'est pas vrai ! Ils auraient osé ?". Cela durait parfois une heure, parfois deux… Les vieux avaient vraiment cette faculté à être ennuyant. Grincheux, paresseux, ils étaient inutiles pour le village. Si j'étais Hokage, cela aurait bien fait longtemps que je les aurais expulsés, enfin, j'exagère un peu, mais vous avez compris l'idée. Avec compassion, je dis :

Dialogue de personnage
« Oh les vieux ! Ils sont barbants, il ne faut pas faire attention à eux. Ignore-les ça sera mieux pour toi. Et puis s'ils continuent, tu n'as qu'à en parler à ton dôno. Il saura comment réagir. »


Passant une main dans mes cheveux, je continuai :
Dialogue de personnage
« À vrai dire, je n'ai pas le même problème. Je suis un Chikara de pur-sang tu vois ? Alors franchement, moi et les vieux, c'est tranquille. La plupart ont une confiance aveuglée en moi sous prétexte que mon arbre généalogique n'a subis aucun changement depuis des lustres, ils me voient un peu comme un être pur prêt à défendre son clan face à l'immigration que subit Konoha. Loin est de constater qu'ils se fourrent le doigt dans l'œil (je ris.)! J'en ai strictement rien à faire de ce clan et de ses principes ancestraux, je suis même pour que Konoha devienne un village cosmopolite. Pour preuve, je vais bientôt sensibiliser les plus jeunes contre la discrimination que subit le clan Kirishitan. D'ailleurs, s'il n'en tenait qu'à moi, j'abolirai tous les clans et les familles pour n'en faire qu'une. Imagine un peu, des centaines de gens réunis sous le même emblème. Plus de discrimination, plus d'inégalité ! On sera tous égaux, tous frères ! Ça fait rêver non ? »


Je ne me confiais jamais à des inconnus, mais je sentais que je pouvais faire confiance à ce Genin. Ce n'était pas le genre d'enfant à la langue pendu qui rapporte tous à son dôno. Si c'était le cas, j'étais dans une sacrée merde… Comment réagiront ils, anciens et dônos, en apprenant qu'un gosse de 15 ans veut abolir le nom des clans ? Et bien si cela se produisait, il ne me restera plus qu'à faire mes bagages…

D'un sourire gêné, je lui dis presque suppliant.
Dialogue de personnage
« Évite de redire ce que je t'ai dit au dôno ok ? Ce que je viens de te dire est un peu une marque de confiance, essaie de ne pas la souiller. Enfin, "essaie".... À vrai dire, je préférais que tu ne la souilles pas du tout(je ris.)! »


Et puis répondant enfin à ma question, je perçus à son timbre de voix qu'il n'avait pas très l'air sûr de lui. Ses arguments étaient vagues, flou et tout porté à croire qu'il avait réfléchie au comment mais pas au pourquoi. Car certes le village avait besoin de ses ninjas pour effectuer des missions, mais contrairement à ce qu'insinuait Kazuto ces missions ne se résumait pas à sauver des enfants ou des animaux . Non, ces missions étaient d'ordres militaires. La plupart avaient pour but d'alimenter une guerre extérieure qui générait un profit aux dirigeants de ce pays. Car quoi de mieux qu'assassiner dans un autre pays un homme haut placé pour un conflit au pouvoir ? Ainsi, ce seront des centaines de personnes qui convoitant le poste feront appelle à nous ninjas pour se débarrasser de leurs opposants. Voilà comment marchait l'économie de ce pays : on gardait une once du prospérité en échange d'un service malfaisant et d'un sang étranger sur les mains. Mais bien que je pensais tel quel je me retenu de le partager à l'adolescent qui me faisait face. J'avais beau lui faire confiance, il y avait des limites. Et puis cela ne servait à rien de l'influencer, il se fera un avis propre sur la question.

Préférant donc me taire, je l'entendis acquissiez face à l'offre que je lui proposais. Puis me complimentant sur ma popularité auprès des filles, je préférai l'arrêter.

Dialogue de personnage
« Alors non. Je suis peut-être populaire avec les villageoises, mais avec les Kunoichis laisse tomber ! Ce sont tous des folles à lier ! Ce n'est pas comme avec les simples villageoises où tu fais quelques démonstrations de Taijutsu pour te les mettre dans la poche, non ! Si tu veux ne serait-ce qu'elle t'accorde une once d'attention, tu dois tuer une armée, devenir Hokage et porter le soleil de ta main droite ! Et peut-être, je dis bien peut-être, elles te regarderont ! Franchement, je préfère être honnête avec toi n'essaie même pas. »


Remontant mes cheveux pour lui faire voir mon front, je lui montrai du doigt le bleu encore vif que quelques jours auparavant Tokine m'avait infligé.
Dialogue de personnage
« Mate-moi ce bleu ! Je me le suis fait il y a trois jours en draguant Tokine. Certes, elle a 18 ans, mais quand même ce n'est pas une raison pour frapper ma belle face ! Et je ne te montre même pas ce qu'elle a fait à mes couilles cette folle ! Dis-toi qu'elles sont aussi violettes que l'aubergine que j'ai mangée hier ! L'amour avec les Kunoichis, c'est une guerre sans merci où les chances de gagner sont quasi nul. Et c'est justement ça qui me pousse à continuer ! Je compte bien arriver au moins une fois à mettre une de ces folles dans mon lit. Je le jure ! »


Puis n'oubliant pas qu'on ne se connaissait pas encore assez bien pour pousser la conversation plus loin, je préférai changer de sujet.
J'avais souvent cette tendance à m'ouvrir aux inconnus. C'était une manie à double tranchant qui me permettait parfois de sympathiser plus vite ou parfois de passer pour quelqu'un de bizarre. J'espérais que Kazuto avait choisi la première option. Regardant l'heure sur l'horloge de la bibliothèque, je me rendis compte qu'il était plus que temps de m'en aller. Le temps était passé si vite en la compagnie de cet Uzumaki ! Lui tendant la main, je lui dis :

Dialogue de personnage
« Et bien ! Je crois qu'il est temps que j'y aie moi ! J'ai rendez vous avec la chef du clan Kirishitan à propos de ce que je t'aie dit tout à l'heure. C'était un plaisir d'avoir fait ta rencontre en tout cas ! Je regrette de t'avoir crié dessus et j'espère que tu ne m'en voudras pas (je ris.)… Je te préviendrai si la fille à laquelle je t'ai parlé est disposée à s'entraîner avec nous ok ? Allez à plus ! »


Le livre sous le bras, je me dirigeai vers la sortie, et d'un dernier regard vers Kazuto, je sortis de la bibliothèque.

HRP : Merci pour ce RP ! Je te tiendrais au courant pour l'entraînement !

Publié le 20 Avril 2021 vers 00h