Un nouveau Sensei ?

L'hiver avançant, le froid me devenait insupportable. L'hiver était vraiment une sale saison pensais-je. Aucun joie de vivre, c'était la mort. Les mains dans les poches je me dirigeais vers l'adresse qu' Uzume m'avait indiqué. Les rues déserte je profitais du silence pour siffloter. Enfin, j'essayais de siffloter car mes lèvres gelaient peinés à émettre le moindre son. Je bifurqua sur la première rue à droite. Je n'étais plus très loin. Je m'éloignais des quartiers chic pour rejoindre les quartiers disons...."plus populaire". Je quittais les restaurants et les magasins luxueux pour des épices délabrés et des bars mal fréquentés. Mes habits avaient au moins l'avantage de me mêlait à la population environnante : sal et pauvre.
Rien dans les mains, rien dans les poches, je venais à l'improvise, en parfait petit touriste. Je n'avais même pas pris la peine de prévenir qui que ce soit. Et encore moins mon père qui n'aurait pas eu la force d'assimiler les mots. Après tout, ce n'était qu'une simple visite de courtoisie et de découverte. Histoire de savoir à quel type de sensei j'aurai affaire. Il est vrai que j'étais resté réticent quand Uzume m'avait proposé d'avoir un maitre. Mais j'avais médité à ce sujet et j'en avais conclue que rejeter une telle proposition relevait de l'impertinence. J'avais besoin de m'améliorer. Voilà presque 1 ans que je stagnais au même niveau. L'entraînement que j'avais mis au point au cours de ces innombrables séances n'avaient plus aucun effet sur moi, il fallait que ça change. Je devais progresser pour atteindre mes objectifs et j'espérais que ce sensei saurait être à la hauteur de mes attentes. M'engageant sur une petite ruelle je me retrouva devant plusieurs maison à l'air insalubre. Et bien dis donc pensais-je, le village de Konoha avait l'air de payer ses ninjas à coup de lance pierre. Je ne connaissais pas grand chose à la situation économique de notre pays mais il ne fallait pas être un génie pour comprendre les inégalités sociales qui y régner. M'arrêtant devant la façade d'un immeuble délabré je scruta les lieux. C'était sinistre. Pas du tout accueillant. Si j'avais habité ici il y aurai bien longtemps que j'aurais passé un coup de peinture. Toutes les fenêtres étaient dressées de le rideaux sombre. De toutes évidences, le propriétaire n'aimait pas la lumière ou hypothèse plus probable, il dormait. Toujours était-il que je n'étais pas venu ici pour rien. Je devais rencontrer ce sensei. M'approchant de la porte d'entrée je frappa.

Les jeunes ne savait pas être a l'heure bordel de merde ! C'est satanée ingrats fessait véritablement chier le monde, a quoi bon leur enseignez à l'académie les bases de tout si il ne respectait même pas un horaires. Je continuais de grommeler un peu quand quelqu'un frappa enfin à la porte. Bon le convoquez chez moi aurait été plus simple vous me direz, mais ici au moins j'était sur a 100% que personne viendrais nous faire chiez. J'ouvrait enfin la porte et je découvrais enfin qui allait être mon troisième et dernier élève. On m'avait donné seulement son nom et son prénom, j'était content de voir qu'il était bronzée au moins cela niquait les habitude de ce village.



Oui j'avais un léger problème mais ces pas de ma faute si ces gros ingrat ! Mais bon cessons mes plaintes et regardons le, je l'analysais de haut en bas me demandant qu'elle style de combat il maitrisait. Généralement les Chikara utilisait leur pouvoir clanique en même temps que d'autre part pour les fusionner ensemble, enfin seul le temps me le dirait. Je repartait m'assoir sur un tabouret et prendre un verre de saké.

La porte s'ouvrit enfin dans un bruit grinçant, laissant place à un colosse d'une bonne tête de plus que moi. Imposant qu'il était, il sentait néanmoins l'alcool à plein nez. Son regard dur se posa sur moi, un regard glacial qui au moindre contact vous faisait fuir. Mais moi, malgré ma petite boule au ventre n'en avait pas peur, je savais qu'il n'oserait pas porter la main sur un gamin de quinze ans. Du moins tant que je n'étais pas encore son élève…

Néanmoins, il n'avait pas l'air très content le gaillard. Peut-être était ce dû à mon retard ? Moi et la ponctualité ne nous entendrons jamais décidément… Mais mieux valait tard que jamais comme on dit. Et j'avais comme même dû marcher vingt kilomètres juste pour le rencontrer dans un vielle immeuble qui on ne sait comment tenait toujours debout. D'une voix rauque, il énonça mon prénom et s'excusa de l'incommodité des lieux. Enfin "s'excuser" fut un bien grand mot. À sa bouche, j'avais plus l'impression que c'était une critique envers quelque chose. Enfin bref… Ne nous attardons pas dessus. Ainsi, il n'habitait pas ici ? Cela me rassura, Konoha ne payait peut-être pas ses ninjas au lance-pierre après tout…

Lui connaissait mon prénom alors que moi non. Je n'étais au courant de rien à part de cette adresse qu'on m'avait donné. Soucieux de connaître le nom de mon peut-être futur sensei je lui demandai :



Puis s'installant sur un tabouret qui, je pense vous l'aurait deviné, était sale aussi, il me proposa un verre de saké. Il n'avait décidément pas honte de montrer son côté d'alcoolique à un gamin de quinze ans, pensais-je. Mais en soit c'était mieux ainsi, je n'aimais pas les gens qui faisaient semblant. J'aimais les gens vrais qui s'acceptent comme ils sont. Et puis il est vrai que ma longue marche m'avait donné soif alors un ce petit verre de saké me ferait le plus grand bien. Je ne le connaissais pas, mais les gens qui vous offraient un verre de saké ne pouvaient être que des gens foncièrement bons.

Ouais bon j'en avais partout même sur ma gueule alors bon, au moins le gamin avait l'air gentil. Il devait avoir du mal avec le terme de ponctualité mais pour moi ce n'était qu'un détail, vaut mieux arriver en retard que jamais vieux dicton de con mais j'ai raison. Alors que je m'était assis sur le tabouret et proposez au jeune-homme de boire un coup, il accepta sans broncher et même avec le sourire ! Au moins une chose était sur c'était pas un coincé d'ingrats comme les autres abrutis de sa génération, j'avais pris la bouteille et lui versait le liquide dans un verre face à lui.



Disais-je en sifflant d'un coup le verre de saké, si j'aurai su j'aurai pris des verres plus grand mais depuis que cette ingrate de Wattan est passé je ne retrouve plus rien ! Bon je me demandais bien quand même qu'elle était le réel but de ce môme.. Quelque chose me chiffonnait la dedans mais bon disons que je remettrait sa à plus tard.

Tapis dans l'obscurité, je n'avais pas vraiment aperçu toutes les cicatrices qui parsemaient le visage de l'homme en face de moi. Ce n'est que quand il y fit vaguement allusion que je constatai avec une once de dégoût les multiples balafres qui constituaient son visage déjà bien abîmé. Pas de doute ce n'était pas un lâche lui ! C'était le genre de combattant que seul la mort pouvait arrêter et encore...Sa présence ici prouvé le contraire. Je me trouvais presque intimidé face à ce grand gaillard qui dégageait autour de lui une expérience au combat inégalable. Il est vrai que je n'étais pas connu pour être à cheval sur la discipline, mais pas de doute qu'avec lui, je n'aurais pas le choix de me plier sous ses ordres. Sinon je risque bien d'y laisser ma peau. D'un rire nerveux, je lui répondis :



Puis me donnant enfin le liquide que j'attendais tant, je pris le verre de saké qu'il me tendait. L'ingurgitant d'une traite, je grimaçai face au puissant arôme de la boisson, évidemment en présence de cet homme grimaçait serait une preuve de faiblesse, c'est pourquoi j'essaie de garder bonne figure. Ce n'était pas la première fois que je buvais du saké, mais il fallait reconnaître que celui-là était bien plus puissant que ce que j'avais goûté auparavant. Les joues toutes rouges, j'attendis quelques secondes avant de répondre à sa question. À vrai dire, j'y avais déjà réfléchi et j'avais déjà une réponse toute prête. Certes, cela n'allait pas forcément lui plaire, mais ce n'était pas dans mon habitude de mentir. Autant dire la vérité et de toute façon, je n'avais aucunement envie de mentir face à ce colosse.

La voix encore enrouée par le saké, je lui dis :


Me resservant un verre de saké pour je pense, me donner le courage de poursuivre, je continuai :



Buvant d'une traite mon deuxième verre de saké, je regardai de par le fond du verre sa réaction….