Legion Zerstörungswitterung

La position du camp était parfaite, la légion au grand complet campait sur l'un des flanc de montagnes de Yuki. Sa position était stratégique et beaucoup plus discrète que celle positionnée sur les plages. Cela avait été prouvé avec l'attaque qu'il avait subis, en soie je n'allais pas verser une larme pour des stupide idiot qui ne pense qu'a bouffer tout ce qui bouge. L'une des règles principale de la légion était très clairement de n'attaquer aucun innocent, mais seulement d'attaquer des criminel ou des shinobis au moins nous avions de l'honneur comparé a ces autres faiblard. Aujourd'hui le soleil était cachée par de nombreux nuages et les cohortes en profitait pour marchez en formation et chantez. Une chose qui me plaisait énormément et que j'admirais.

J'était assis face à ma tente admirant c'est cohortes défiler et voir de hauteur les activité d'autres soldats, l'équilibre était parfaite au sein de cette unité ce qui fessait d'elle plus une famille gigantesque d'on chacun connaissait son poste et l'effectuait à la perfection. Et alors que je portais un verre de sang près de mes lèvres, je fut dérangé par l'un de mes hommes.



Owari ? Elle était mon officier le plus attachant et une femme ou je pouvais totalement reconnaitre sa valeur. je la considérais comme ma propre fille si l'on pouvais ainsi dire, il était difficile de reconnaitre cela en vérité étant donné nos âges respectif. Je posais mon verre sur une pierre enneigée qui me servait de table ordonnant à l'homme de faire rentrer l'Oberst.



Lui disais-je en pointant du doigt le camp et les cohortes qui défilait chantant l'Erika avec fierté laissant leur voix s'emporter dans les gouffres des montagnes.

Owari se dirigeait vers la tente du Reichsmarschall Uchû. Les récentes manœuvres avaient mené les légions dans les montagnes de Yuki, non loin de son village natal. C’est pourquoi, d’ordinaire si calme et impassible, elle était plutôt agitée. Revenir aussi près de chez elle qu’elle ne l’avait jamais été en 203 ans lui donnait l’impression d’avoir trahi une promesse d’exil. Pourtant, après plus de deux siècles, plus personne ne la reconnaîtrait. C’était ici qu’elle s’était faite mordre, et qu’elle y avait vu pour la première et dernière fois celui qui avait fait d’elle une immortelle. Owari savait qu’il ne devait plus être dans le coin depuis belle lurette, mais trouver un quelconque indice de son identité… elle ne savait pas trop qu’en penser.

Le Reichsmarschall lui montra du doigt les troupes qui entonnaient un chant dans la langue ancestrale. Tous deux contemplèrent les soldats bien rangés pendant un moment.

Owari se souvenait comment elle était arrivée dans les légion. Elle n’avait pas toujours évolué avec ses semblables aussi naturellement. Il était un temps où elle craignait et répugnait les autres vampires. Après avoir fait la rencontre d’une d’entre eux, elle avait compris qu’ils n’étaient pas tous comme elle se les imaginait. Ils n’étaient pas tous des bêtes sauvages à l’instinct primaire. Pendant un temps après ça, elle tenta de protéger les humains et de leur venir en aide. Elle voulait changer les choses, montrer au monde qu’il lui restait de l’humanité. Rapidement, elle s’aperçue qu’elle s’était faite des illusions. Les Hommes ne voulaient pas qu’on les protège, ils ne voulaient pas d'eux, alors elle abandonna ses beaux idéaux.

Elle avait alors fait la rencontre du Reichsmarschall Uchû. Ce dernier lui avait montré qu’il existait d’autres alternatives pour elle. Ainsi, Owari avait rejoint les rangs de la légion. L’époque où elle n’était rien était révolue. Désormais, elle était Oberst Owari.

Maintenant que la légion était installée, les prochaine étapes devrais malheureusement attendre. Plusieurs haut dirigeant du clan était partit, sans oublier que les légion disposé sur les plages attendait de savoir ce qu'il allait véritablement faire. Je commençais a regarder Owari et écoutait ces paroles, je reprenais mon verre doucement et buvait une petite gorgée. Le verre décollé de mes lèvres je répondais à l'Oberst.




Nous n'avions le choix de renforcer notre défense ainsi que nos surveillance extérieure. La preuve en avait été des événement passé sur les plages, même si notre position était plus discrète et beaucoup mieux pour une contre-attaque, cela étant je n'allais pas négligé la sécurité malgré le nombre important de vampire. Certaines cohortes continuait de marcher et chanter leur chant d'unité, quelques flocons de neiges tombait dans ce paysages montagneux et de magnificences, la nature pouvait créer de véritable merveille.

Entraîner les différentes cohortes et renforcer la surveillance. Bien, ça ne devait pas être trop difficile. Jamais un soldat n'avait rechigné à l'entraînement, et surveiller le camp était assez aisé dans leur position actuelle : en raison du relief alentour, les promontoires rocheux donnaient une vision de l'horizon assez vaste pour venir voir arriver de loin quiconque s'approcherait, sans compter les paysages recouverts de neige par endroit, qui faisait se détacher les silhouettes étrangères.





Owari s'apprêtait à tourner les talons et partir accomplir ses ordres, mais son supérieur lui posa une question. Que ferait-elle pour renforcer la sécurité du camp si elle en avait le commandement ? Lui assurant que ce n'était pas une question piège, Uchû ajouta que c'était simplement pour la préparer à tout éventualité. La question était assez complexe.





Cette analyse était simpliste, et Owari doutait qu'en situation réelle cette stratégie soit adoptée. D'ailleurs, le système actuel en était déjà assez proche. Elle irait sûrement demander leur avis aux vétérans les plus avertis. Leur expérience lui serait d'un éclairage précieux.

Les heures passaient, vos pas défilaient dans la neige infinie des bancs de Yuki. Au fil du temps tu voyais de plus en plus clairement le chakra de vos cibles. Cela représentait un beau paquet de monde. Tu te demandais malgré tout quel était le fond de la pensée de Genichi. Nous en étions venus à la conclusion que si tu étais capable de les ressentir, ils seraient capables eux aussi d'en faire de même. Vous n'étiez alors plus qu'à environ trois kilomètres de leur position désormais. Tu t'arrêtes donc pour faire face à Genichi.



Lui dis-tu en baissant la tête avant de te placer sur le côté comme pour le laisser passer. D'une voix peu rassurée tu poursuis alors.



Normalement tu n'aurais même pas besoin d'agir, ton rôle consister à surveiller. Dès lors que le "signal" apparaîtrait tu devrais juste fuir, rien de plus.
Tu sentais ton coeur battre à la chamade dans ta poitrine. Tu avais été entraînée pour ce genre de situations, néanmoins tu ne t'attendais pas à ce que cela arrive si rapidement. Tu regrettais cependant de ne pas pouvoir mettre à mort ces créatures par toi même. Quelle sombre pensée pour une si innocente jeune fille. Tu espérais presque la situation dérape pour venir t'en mêler toi aussi... Mais vos vies en dépendait, celle de Genichi notamment, lui qui allait à l'endroit le plus dangereux.
Tu regardais Yaru partir vers eux, tu avais le coeur lourd. Pourtant ce genre de situation viendrait à se répéter encore et encore...

Des paroles sage et intéressante, elle était véritablement doué en terme stratégique et cela me plaisait. Il était vrais que son analyse était assez simpliste mais ces souvent les tactique les plus simples qui fonctionnait le mieux. Alors que je reposais enfin mon verre sur la pierre enneigée, une sonnerie s'entendit dans la totalité du camp. La sonnerie indiquait une alerte venant de l'Ouest, qui pourrait bien nous attaquer ?! Il fallait découvrir ce qui se passait, je regardait L'Oberst Owari et lui donna mes directive.




Bordel de merde que cela était incroyable, on ne pouvais jamais être tranquille. Mais si l'alerte avait été sonné ces que c'est individu était forcément des shinobis, de simples être humains aurait pu traverser le camps sans encombres mais les shinobis leur problème.. Et bien il était aussi con que la lune, il ne pensait qu'a se battre pour essayer de se croire supérieur alors qu'il en était loin de ce constat. Les cohortes se rassemblait et partait en direction de l'Ouest, tandis que d'autre partait au sud pour commencer la technique d'encerclement. Alors que je descendais de mon perchoir un messager venait enfin m'interpeller.




Deux personnes dont un chakra très puissant ? Ce chakra devait être particulier pour laisser sonner toute les alarmes, était une personne aussi puissante que l'autre connard qui avait fracasser des centaines d'hommes sur les plages ? C'est satanée shinobi était vraiment moins civilisé que nous sur beaucoup de choses. J'indiquais avec mon bras à l'Oberst de me suivre pour partir avec nos cohorte rejoindre ces fameux shinobis.

Les sonneries d'alerte se mirent à retentir. Quelqu'un cherchait à rentrer, et autant d'alarmes, ce ne pouvait être qu'un shinobi, et d'une puissance assez conséquente. Les assaillants semblaient venir de l'Ouest, mais on ignorait encore tout d'eux, et le plus important de leur nombre. Les légions étaient la plupart du temps en supériorité numérique par rapport à ceux qui les attaquaient, mais Owari redoutait le jour où les humains arriveraient à se faire assez confiance pour s'allier et monter une armée capable de les vaincre.

Le Reichsmarschall Uchû donna ses ordres à l'Oberst qui transmit aux cohortes. Elle les envoya vers la direction indiqué par les éclaireurs. Owari revint ver son supérieur, à qui on venait d'apprendre que les présences suspectes étaient attribués à deux individus, dont avec un chakra assez puissant. Uchû lui fit signe de le suivre, en direction des shinobi repérés.





Oui, elle avait la nette sensation que quelque chose était différent. Pour la première fois depuis un peu moins de quarante ans, la Kenketsu ressentait la sensation d'être en danger.

Tu dépassais Nasana par la droite, marchant le dos droit, ton regard fixant l'horizon. Tu avais une idée en tête, une idée des plus funestes. Tu allais risquer ta vie, ce n'était pas la première fois, et tu espérais plus fort que tout, que cela ne serait pas la dernière fois. Tu marchais sans aucun subterfuge en direction d'une légion qui t'avait été annoncé comme étant Kenketsu. Tu entendis dans la voix de celle qui tu avais accueilli un sentiment de doute, peut-être même était-ce de la peur. Tu ne pouvais que comprendre son inquiétude, se trouvait devant vous un nombre incalculable d'ennemi et elle te regarderait marché seul en leurs directions... Alors, comme une promesse, tu lui soufflas par-dessus ton épaule.



Tu levas les yeux au ciel, et tu regrettais que le soleil ne soit pas à tes côtés pour te lancer dans cette énorme mise à mort. Les nuages évoluait doucement au-dessus de ta tête. Tu savais au plus profond de toi que le soleil allait bientôt apparaître... Tu allais forcer la météo à se montrer clémente avec toi. Tout homme t'aurait jugé fou de tenter d'anéantir une légion entière, à toi tout seul. Peut-être l'étais-tu ? Ou tout, simplement, faisait tu preuve d'un excès de confiance en tes capacités. Toujours était-il que tu marchais sans crainte vers ce lieu qui allait se transformer en cimetière.
Au fils des pas, tu ressentais une légère excitation grandir en toi. Cette même excitation qui t'envahissait avant chaque combat... Tout en avançant, tu étirais chacun de tes doigts, conscient que ta réussite reposerait dans ta capacité à effectuer une simple série de mudra avec une rapidité extraordinaire. Tu échauffais ta main, qui se montrait quelque peu rigide au vu de la fraîcheur extérieur.
Finalement, tu commençais à distinguer une masse noirâtre, la fameuse légion... Tu jetas attentivement un coup d'œil au alentour, conscient que la géographie d'un tel lieu te serai une véritable aubaine pour anéantir une grande quantité d'ennemi. Les bancs de neige de Yuki était constituée de montagne enneigée, dont plusieurs façades possédaient des pentes abruptes. Tu connaissais la dangerosité d'un tel lieu pour quiconque évoluait en formation serrée...
Tu voyais devant toi, des centaines, non des milliers d'homme et de femme positionnée en différentes cohortes. Ils étaient tout simplement regroupé. Un tel amas en aurait effrayé plus d'un, peut-être même ressentais tu toi aussi désormais un semblant d’inquiétude. Qu'arriverait-il si tu te montrais incapable de venir à bout de la majorité d'une telle troupe. Tu ne pouvais pas de poser ce genre de question, du moins, pas maintenant... Alors, tu agis...

Tu effectuas une série de Mudra, rapidement, très rapidement. Tu avais échauffé tes doigts et tes mains en conséquence de cet instant. Le ciel commençait à gagner en luminosité. De légers rayons commençaient tout simplement à percer les nuages avant que de véritables tuyaux de lumière vint dissiper les nuages et s’écraser sur le sol à l'endroit exact où existait la légion. La chaleur qui se dégageait de ces astres viendrait facilement à bout des Kenketsu, tu avais déjà vu cela au cours de tes deux précédentes batailles. Tu étais le chat noir des vampires, l'être parfaitement conçu pour les tuer. Mais ta réfléxion s'était montré plus poussé que de tuer aussi simplement qu'en usant de ton hikariton, tu avais réfléchis également à ce qu'une telle technique engendrerait dans un tel lieu. Et tu ne te trompas pas... La chaleurs dégager par les rayons à même le sol, vint faire fondre la neige alentour. Et rapidement, la neige stocké au sommet des montagnes perdirent leur appuie sur la neige accumulée en aval. Des avalanches se déclenchaient sur la montagne qui abritait le campement de cette armée...

Tu savais que si survivant il y avait, ceux-là craindrais probablement d'approcher celui qui contrôlait la lumière... Tu étais probablement un monstre à leurs yeux... Tu levas quelques instants tes yeux au ciel, les nuages qui précédemment jonchaient le ciel ressemblait désormais à une véritable passoire, laissant passer par les trous créer via ton hikariton, les rayons du soleil...

Tu suivais Genichi à une certaine distance, tu voulais être certaine de ne pas le perdre de vue, il était néanmoins difficile de se cacher dans des bancs de neige. Tu avais donc pris place sur une hauteur un peu excentrée. Les senseurs vous avaient probablement déjà repéré depuis un bon moment maintenant mais vous comptiez sur le fait qu'ils allaient probablement se concentrer sur Genichi et son chakra quelque peu "spécial" mais surtout puissant. Avec de la chance ils se contenteraient de t'ignorer pour le moment.
A la vue de cette légion, tes yeux s'écarquillent, ils sont encore plus nombreux que ce que tu étais capable de discerner, tu observes alors Genichi qui semble s'être arrêté, à y regarder de plus près il semble effectuer des mudras. Soudainement les cieux se mettent à briller intensément puis des rayons lumineux viennent s'abattre sur le sol. Tu es impressionnée par la puissance d'une telle technique, ça n'avait rien à voir avec tout ce qu'il t'avait montré jusqu'à présent. Il maîtrisait un élément qui était fatal à ces créatures avides de sang, tu regardais cela émerveillée. Néanmoins, sa foutue technique accéléra la fonte des glaces, le pied de la colline sur laquelle tu te trouvais n'y avais pas fais exception, la neige commençait à glisser sous tes pieds, manquant de t'entraîner avec elle.
Une chance pour toi, tu réagis assez vite pour te dématérialiser en nombreux papiers pendant un instant, te permettant d'éviter la chute avant de reprendre pied sur ta colline dépourvue de neige désormais, celle-ci s'était agglutinée tout en bas, rendant la montée légèrement plus compliquée.
Techniquement, le "signal" avait été donné, tu devais te replier désormais. Mais il n'en était pas question, tu voulais voir ce qui allait suivre, puis surtout tu voulais être certaine que Genichi allait s'en sortir. Tu gardais un œil sur les chakras environnants, pour être certaine que personne ne tentait de vous contourner. Tu restais à l'affût, prête à intervenir.

Quelques minutes de marche avait suffit.. Suffit pour emporter toute une partie de notre légion, voila notre récompenses pour avoir combattu les fort contre les innocent ? Nous qui avions décidé de combattre pour les faibles contre les fort, tout cela car nous étions différent.. Je marchais à la tête de mes cohortes et voila qu'a peine 1 kilomètres franchis tout avait changé. La lumière avait transpercé les nuages et créer le chaos le plus totale. Les Shinobis était donc devenue si lâche ? J'avais ordonné à mes troupes d'utiliser tout ce qu'il pouvait pour former des bouclier et cela au dernier moments, quand à moi la seule chose que j'ai pu faire était d'avoir plongé sur l'Oberst Owari pour la protéger. La lumière avait détruit tant de choses.. La cohortes la plus proche c'était précipité sur nous pour nous protéger mais voila comme moi il était à terre surement mort par les déflagrations. Je le savais moi aussi que j'était blessé gravement et qu'il ne me restait plus que quelque minutes, mais la seule chose qui m'importait c'était elle et personne d'autre.

Elle était la sous mon corp les larmes au yeux, à première vue elle n'avais pas été blessée mais paraissait complètement déboussolé. Je m'accroupissais difficilement et mettait face à elle, mon sang coulant sur mon visage.




Le Chaos qui c'était crée autour de moi je n'en avais que faire, tout ce que je souhaitait à ce même moment était de savoir qu'elle sent sortirait. Je levais difficilement ma mains et la posais sur sa joue en essayant de lui sourire.




Mes dernière force m'abandonnait et je laissais mon corp tomber dans la neige baignée dans mon sang et celui des miens, mais malgré tout je souriais.. Je souriais car cette dernière image gravé en moi c'était elle, elle était devenue ma fille et je l'aimais comme un père et je remercierais jamais assez le destin pour avoir pu m'apporter le bonheur d'aimer un jour quelqu'un..

La voûte céleste s'était ouverte comme transpercée par la main des dieux. La lumière qui s'en échappait frappait les soldats qui tombaient comme des mouches, à la fois brûlés par le soleil et ensevelis par les avalanches déclenchées par cette même chaleur. Du camp ne restait plus qu'un amas de neige qui laissait voir des membres appartenant à ce qu'était il y a une minute à peine les légions. En un instant, tout avait basculé.

C'était l'enfer.

Cette lumière surnaturelle survenue d'entre les nuages ne pouvaient être l'œuvre que de shinobi. Ce pouvoir était d'une grande puissance, et sa portée leur étaient inconnue aussi, fuir était la meilleure chose à faire pour l'instant. Complètement dépossédée de ses moyens, Owari observait ce macabre spectacle. Le temps était comme arrêté, en suspens comme pour lui montrer l'ampleur de la scène qui se jouait devant ses yeux. Sans qu'elle comprenne ce qu'il passait, le temps reprit son cours normal et s'accéléra. Des cohortes se précipitèrent sur le Reichsmarschall et elle. Les pauvres soldats moururent aussi en essayant de les protéger. Sa conscience n'avait pas encore réalisé ce qui se produisait, mais des larmes lui courraient sur les joues.

Le Reichsmarschall Uchû était penché sur elle, faisant bouclier de son corps pour empêcher la lumière mortelle de l'atteindre.



Il lui dit de partir, de fuir et de rester en vie. Qu'elle devrait désormais faire son chemin seule. Son supérieur lui ordonna de partir, lui promettant que les survivants la protégeraient. La protéger ? Pourquoi voudraient-ils la protéger ? Pourquoi lui le faisait ? Comment en était-elle arrivée à un tel point ? Uchû avait du sang qui coulait sur son visage, et son regard l'implorait de s'en aller. Owari était sous le choc de ce qu'elle venait de comprendre. Il allait mourir. Il la remercia pour le temps qu'ils avaient passés ensemble, et d'avoir été sa fille. Jamais elle ne se pardonnerait de ne pas avoir essayé de le sauver quand elle le pouvait encore. Au lieu de ça, elle lui répondit :



Et la survivante se leva et se mit à courir. Elle-même ignorait comment elle trouvait encore la force de courir si vite, alors qu'elle venait d'abandonner à son sort celui qu'elle avait considéré comme un père à la minute où elle l'avait rencontré. Des larmes s'échappaient de ses yeux, grands ouverts, qui ne voyaient même pas où elle allait tant l'image de son dernier sourire restait gravé dans sa cornée. A nouveau, elle se retrouvait au même point qu'il y a quarante ans. Parce que rien n'avait changé. C'était toujours la même histoire, plus l'accalmie était longue, plus la rupture était forte. Encore, et encore, elle était réduite à un simple état primitif de survie. Courant dans la neige, elle s'éloignait le plus possible vers l'Est, à l'opposé du massacre, et de là d'où venait leurs bourreaux.

Owari se fit une promesse : Uchû ne sera pas mort en vain. Elle survivrait à n'importe quel prix.

Tu observais la scène se dérouler avec un regard particulier. Tu hésitais entre être émerveillée par la puissance d'un tel don ou en être terrifiée. Nombreux furent les chakras à s'éteindre les uns après les autres, ne laissant place qu'à un grand vide. Au milieu de ce carnage tu peux en voir quelques uns s'enfuir à toute jambe. Tu t'attendais à moins de lâcheté de la part de ce genre de créatures. Rappelons que pour toi ils n'étaient que des êtres sans réelles émotions, prêts à tromper n'importe qui pour obtenir un peu de sang. Pourtant eux aussi semblaient être capable de ressentir la terreur. Totalement obnubilé par la vision de ce carnage tu en avais presque oubliée la seconde légion qui avait entrepris sa marche pour vous encercler un peu plus tôt. C'était triste pour eux, à peine avaient-ils eu le temps de commencer leur manœuvre que la moitié de leurs confrères venaient de se faire annihiler.
L'effet final avait été bien meilleur que ce à quoi tu t'attendais, une seule attaque avait permis de semer la discorde. Alors, voyant la seconde troupe approcher tu décroches un papier qui se rendra jusqu'à Genichi pour lui porter un simple message.

"Armée 2 D.Sud."

Il ne mettrait pas bien longtemps à arriver, pendant ce temps tu regardais de ton air méprisant l'armée qui tentait de grimper la colline sur laquelle tu te trouvais. La récente chute de neige en bas de celle-ci les rendait bien ridicule à observer. Tu n'étais pas inatteignable mais tu avais tout ton temps pour changer de position. Ce ne serait d'ailleurs pas étonnant qu'ils en viennent à se retirer une fois qu'ils se seraient rendus compte du massacre qui avait eu lieu non loin d'eux. Les senseurs parmi eux avaient déjà dû sentir le chakras de leurs coéquipiers s'éteindre. Il n'était plus qu'une question de temps pour qu'eux aussi voient la "vie" les quitter.