Diplomatiquement votre..

Nous étions enfin arrivé. Face à nous se dressait le camp diplomatique de Konoha-Kumo. Ce camp, situé au Nord-Ouest de Konoha, était un camp récemment rénové.

Sur ma droite, deux chalet de bois, que les charpentiers de Konoha avait restauré, se dressaient fièrement. D'après ce que j'avais compris, ces chalets était réservé à nos invités en cas de prolongation des discutions. Ainsi, ces dames pourraient, en toute tranquillité et intimité, se laver, se changer ou se reposer. Bien évidemment, cela avait été réalisé afin que nos invités ne soit contraint à retourner à Konoha. Et, même si cette précaution semblait veine pour la discutions que j'allais engager avec la femme de Kumo, cela pourrait également servir à mes ninjas après de départ de la caravane Kumo-jin.

Un immense chalet, fait de bois et de pierre, se trouvait devant le convoi. C'était à l'intérieur de ce bâtiment historique et parfaitement entretenu malgré les années, fouillé par les ninjas qui m'accompagnaient, que la réunion se dérouleraient. Tout avait été disposé pour que l'ensemble des personnes présentent à cette réunion s'y sente à l'aise. Ce bâtiment respirait l'histoire. J'étais fier de m'y rendre à mon tour. Il était donc bientôt temps de commencer cette entrevue.

Alors que le carrosse de la Doyen et de son élève s'arrêtait au plus près du bâtiment, je me positionna face à la porte et l'ouvrit. Tout en désignant l’endroit où allait se dérouler la réunion, je m'exclama:

La vieille femme se leva pour sortir avec difficulté. Son âge couplé à sa maladie ne semblaient pas faire bon ménage. Elle toussota légèrement en positionnant sa main sur sa bouche. Oui, elle ne souhaitait pas faire mauvaise impression. Ses forces se faisaient de plus en plus rares. L'heure s'approchait. Elle plaça sa main dans sa poche pour en sortir un cachet et l'insérer dans sa bouche.



Elle prit la marche et arriva devant la porte de la demeure. Elle était déjà ouverte, elle pénétra dans le bâtiment. Une énorme et magnifique salle. Au centre prôné une table. Sûrement le lieu des décisions. Elle expira tout en souriant. Elle y était, enfin.

La doyenne descendit de son carrosse suivit de son élève. Elle posa alors des questions sur Yasuo et Kazami laissa répondre l'Hokage. Elle fit un petit sourire rassurant à la plus jeune des deux diplomates un peu comme un "moi aussi c'est ma première fois".
Le petit groupe entra dans le chalet tandis que Misao et Shinji restaient à l'extérieur. Ces deux là discutaient depuis leur rencontre et Kazami espérait qu'il saurait quoi faire si jamais cela tournait mal. Après avoir lancé un petit regard en coin sur le duo, Kazami pénétra dans la salle de réunion. Elle s'assit à la droite du Hokage et posa les mains sur la table.



Kazami, outre être un peu anxieuse, était surtout heureuse. Il y avait des chances pour que Konoha forme une alliance, sûrement un pas de plus vers la paix dont elle rêvait tant.

Le carrosse arrivé à destination, Asae fut rassurée -ou déçue ? - d'apprendre que son imagination l'avait une nouvelle fois emportée bien loin de la réalité. Ce camp était tout ce qu'il y a de plus normal et lui paraissait presque accueillant. Des chalets, un décor rustique, du bois et de la pierre... Très agréable. Curieuse, la jeune genin eut même du mal à tenir en place. Elle aurait aimé courir, entrer dans tous ces bâtiments et découvrir tout ce qu'il pouvait cacher. En connaître tous les recoins et en apprendre plus sur ce village décidément bien intrigant.
Le Hokage les accueillit d'une façon purement diplomatique et elle n'osa lui offrir plus qu'un sourire timide en guise de remerciement. L'ambiance était assez conviviale malgré la sobriété de la pièce. Au centre, une grande table et plusieurs chaises sur lesquelles s'installèrent les diplomates, en face à face. Asae prit plus de temps à s'installer, suivant les conseils qu'elle pensait percevoir dans un échange de regards avec la rouquine. Ses yeux rivées sur la table, elle n'osait plus la quitter. Qu'allait-elle dire ? Qu'allait-elle devoir faire ? Son petit palpitant était persécuté et sa poitrine lui brulait de l'intérieur. Stress, stress, toujours stress. Elle essaya de rassembler tout son courage pour lever les yeux du bois massif de la table dont elle avait déjà compté le nombre de stries au moins dix fois.



Elle avait déblatéré contre sa phrase d'une traite et d'un ton si faible que même le bourdonnement d'une mouche aurait été plus entendu. Et ce n'était finalement pas plus mal.

J'avais répondu cela alors que la doyenne Kumojin descendait de son carrosse. Et, bien que sa question m'avait surpris dans un premier temps, je compris qu'il ne serait pas de bon ton de lui expliquer que j'avais reçu une missive me demandant expressément de ne pas faire venir le Kage du Clan Chikara à cette réunion. Peut-être que le RaiKage ne l'a pas entretenu à ce sujet, pensais-je tandis que nous nous dirigions vers la porte du chalet. Lorsque nous fûmes enfin arrivé devant la porte, et après que la vieille femme eut demandée -sur un ton doux mais néanmoins autoritaire- à sa garde du corps de l'attendre ici, je répliqua à Shinji



Puis, sans d'autre mot, je retourna et me dirigea vers la salle principal. Cette salle, qui avait servit afin de signer de nombreux actes de négociation, allait accueillir une nouvelle génération de Shinobi en son sein. Un page d'histoire allait peut-être s'écrire entre ses murs. Une seule chose était certaine: Les relations entre Konoha et Kumo allait en être changé.

Debout derrière la table, attendant que toutes ces dames se soient enfin assis, je m’essaya à mon tour. Kazami avait ouvert la première la bouche suivit par la jeune femme. Cependant, aucune des deux femmes n'avaient réussi à capter mon attention. J'étais concentré. J'avais voulu être poli et galant avant de commencer les discutions. Discutions dont je ne connaissait rien. Ainsi, en guise d'introduction préliminaire, je dis:



Puis, après avoir soufflé un coup, je repris:

S'asseyant avec politesse, Chihiro prit la parole :



La Okasan n'était pas dupe. Il ignorait le sujet, il faisait mine de ne pas se souvenir. Les Uzumaki craignent-ils à ce point cette partie là de l'histoire ?



L'esclavage. Un terme bien trop fort. Bien trop discutable. Bien trop sujet aux querelles..

Enfin, ils allaient savoir la raison de la venue des Kumo-jins. Cette question, déjà milles fois la jeune rouquine se l'était posée. Elle avait réfléchit dessus pendant des heures. C'était comme une libération.

Kazami écouta plus attentivement que jamais les paroles de la doyenne. Un échange ? Allez vivre à Kumo ? La junin retint un air surpris. Il ne fallait pas que sa réaction se voie de l'extérieur. Mais à l'intérieur, milles questions se posaient déjà : Pourquoi vouloir faire venir les Uzumaki ? Etait-ce pour disposer de leur pouvoirs ? De quel échange parlait-elle ? Que pouvait offrir Kumo en échange ?

Pour la rouquine, il était impossible de quitter son village. C'était sa raison d'être et son objectif. Certes il y avait des querelles mais Kazami espérait les régler le plus vite possible. Laisser tout Konoha aux Chikara était une idée peut envisageable pour les Uzumaki.

Elle ne savait pas trop si elle devait laisser l'entière conversation au Hokage ou si elle pouvait participer. Elle décida de se jeter à l'eau, Gekido lui ferait bien vite un regard noir s'il désapprouvait :

La veille femme se fichait radicalement de son manque de puissance face aux êtres présents. Elle avait pu vivre un certain sans combattre, inutile de préciser qu'elle n'allait pas commencer cela aujourd'hui. Ainsi toujours dans une sagesse grandissante, elle reprit :



Elle toussota légèrement.



Inutile de le préciser, Chihiro pensait plutôt au contraire. Le clan n'est donc pas un clan tentant de concurrencer les Hattori.

Je ne me souvenais pas, qu'un jour et de leur propre fait, des Uzumaki se seraient amusé à quitter le Village de la Feuille pour se rendre, et demeurer à jamais, au Village des Nuages. C'était, pour ma part, une mauvaise farce que cette femme me jouait. Cependant, il était probable que des Uzumaki demeurent à Kumo puisque les Chikara de l'ancien temps avaient trouvé plaisant de vendre des enfants Uzumaki à Kumo -et à Kiri- afin de s'assurer la sécurité -et la prospérité- de leur Clan. J'espérait simplement que cette femme ne faisait pas allusion à ces malheureux.

Regardant cette femme parlé avec adresse qu'un possible échange entre nos villages, et alors que j'allais lui demander la nature exacte de cette échange, j'entendis Kazami prendre la parole. C'était son cœur qui parlait. Comme à son habitude. Cependant, elle n'avait pas pesé le poids de ses mots. Et, alors qu'elle aurait pu attirer sur nous les foudres de la doyenne, il n'en fut rien. Au contraire. Voyant la fougue de la jeunesse s'exprimer, la doyenne décida de calmer le jeu et d'expliquer ce en quoi constituait l'échange. Mais, malheureusement pour Kumo, je ne voyais pas cela comme un échange. Pour ma part un échange, dans le cadre de discutions politique, consistait à donner à son potentiel partenaire quelque chose d'une valeur proche de ce que lui consentait à nous offrir. Cependant, ici, je ne recevais rien. On me restituait mon dût.

Alors, et avant que Kazami ne puisse parler, je m'exclama:





Ce n'était la qu'une partie des questions que j'avais à poser à cette femme. Et je n'étais pas près de la lâcher. Un bras de fer c'était à présent engagé.

La phrase était précise. Inutile de souper dans le respect. La vieille femme se retint de soupirer. Elle prit la parole pour se répéter une deuxième ou troisième fois :



Chihiro toussota.

Ainsi, les Uzumaki qui concentraient à partir pour Kumo deviendrais des membres de Kumo et ne pourrait, de cette façon, aucunement retourné à Konoha. Et ce, même si les conditions de vie dans ce village ne leurs convenaient pas.



Je ne comprenait pas le sens de cette réunion. Elle venait ici en me demandant de lui échanger des membres de mon clan contre une chose dont je n'avais aucunement connaissance. Comment voulait-elle que je choisisse une chose dont j'ignorais tout. Cette discutions tournait au ridicule.





Je n'étais pas près à accepter l'échange pour le moment mais je me devais de récolter le plus d'information, juste au cas ou.

La femme toussota de nouveau.



Elle observa le sol d'un oeil vif :



Décidément, le clan Uzumaki perdait en prestance et en force. Pire, il perdait en intelligence. Croire qu'un homme ne peut en vendre un autre contre de l'argent.. Était-il réellement le Hokage ? Ou bien cette femme était la réelle interlocutrice. Il pourrait ainsi être un simple pion..



Elle observa Asae. Cette discussion était stérile. Il allait donc falloir rentrer et annonce cela au Raikage. Et celui-ci agirait en conséquence.