Encore de la lecture !

Kazuki venait de terminer les dix premières pages de son livre, elle avait déjà crée pas mal de personnages, une bonne histoire sur un bon thème ! Quoi de mieux que l'amour pour écrire un roman ! Elle y avait passé toute la nuit, elle n'avait pas dormi une seule seconde, sauf ce matin quand son père est venue la réveillée, elle a bien du faire semblant de dormir... Elle avait été toute la journée K.O et avait donc du annuler son entrainement quotidien. Son père voulait qu'elle devienne une grande Kunoichi, elle, n'en avait rien à cirer des combats, elle préférait écrire... Elle s'était mis en tête de faire des romans impliqué quand elle aurait atteint un stade d'écriture assez avancé pour bien décrire comme elle l'entendait. Elle aimait bien le niveau qu'elle avait mais n'arrivait pas à passer à l'étape supérieure, dans les grands auteurs qu'elle lisait, elle voyait bien que la description entre les ouvrages n'avaient rien à voir. De son côté, elle était trop répétitive et la chute était bien trop attendue. Elle n'arrivait pas à s'extraire des codes, mais elle ne savait pas non plus comment les briser.

Mais bon, malgré ça, elle avait besoin d'un avis sur ce livre. Et justement, elle connaissait quelqu'un qui pouvait l'aider, enfin, il l'avait toujours aider. Ils étaient ensemble à l'académie et il lisait beaucoup, il lit toujours beaucoup d'ailleurs... Elle lui avait toujours apporté ses extraits de livre pour qu'il lui donne son avis, en plus il n'avait clairement pas la langue dans sa poche, ce qui pouvait être un inconvénient mais également un avantage. Il lui donnait ainsi un avis pointu mais aussi très clair, pas de blablatage autour de l'avis. Pas de papier cadeau autour de la vérité en quelque sorte, il devait être 14 heures, elle voyait sa mère se prendre un verre d'alcool, disons qu'elle avait l'habitude, il y avait toujours son père qui la regardait avec un air jugeur, ils n'avaient pas assez d'argent pour acheter deux maisons donc elle était condamné à les entendre se disputer toute la journée. Elle se réfugiait dans ses livres pour esquiver ça.

Mais sur ce, elle fila dans l'entrée, enfila la première paire de chaussure qu'elle trouva et sortit avant d'avoir eu le temps d'entendre un seul mot de leur dispute, tant mieux elle ne l'aurait pas supporter de toute façon. Elle marchait, lentement, elle n'était pas pressée de rentrer chez elle pour voir encore une fois ses parents se taper dessus. Elle marchait, à son rythme, elle ne voulait vraiment pas se presser, elle n'avait rien de spécial à faire en plus. Elle avait un petit sac, avec toutes les pages qu'elle avait à se faire juger... Elle s'avançait de la maison d'Hikaru mine de rien, là ou elle mettait dix minutes en temps normal, ça faisait déjà 20 minutes qu'elle marchait, elle n'avait vraiment pas envie de rentrer chez elle comme quoi... Il devait être 15 heures maintenant, elle espérait qu'Hikaru soit chez lui, sinon elle donnerait les feuilles à sa sœur, elle avait pu faire connaissance avec elle puis lui avait parlé à de maintes reprises, elle était très sympa mine de rien... Elle arriva devant la porte et toqua.



Oups, ça faisait sans doute un peu fan girl... Mais bon, tant pis, elle ça la faisait rire...

La journée s’annonçait calme et tu reprenais lentement tes forces après ton entraînement de la veille, tu ne pensais pas que le ninjutsu pouvait être autant consommateur d’énergie. Tu tiens à progresser dans tes affinités et cherches toujours plus de moyen de t’améliorer. Tu te lèves plus tard que d’ordinaire ce matin et sautes le petit dèj, tu préférais te prélasser dans ton lit et potasser un peu plus. Tu te lasses au bout d’un moment et décides d’aller à ton bureau et te mettre au travail et griffonner un peu dans ton carnet, tu n’étais pas spécialement d’humeur à sortir et évidemment, il fallait que ta sœur vienne te déranger. Dès que tu décides de rester au calme dans ta chambre, elle vient te forcer la main pour une tâche ménagère. Tu entends ses bruits de pas et t’affales sur ta chaise en attendant qu’elle rentre sans frapper. 3… 2… 1… Et voilà.



Tu lèves les yeux au ciel et te lèves pour la rejoindre. Tu ne réponds pas, ce n’était pas nécessaire, la réponse est automatiquement “oui”, une autre option n’était pas possible de toute manière. Tu t’habilles avant de descendre rejoindre ta famille et manger en parlant de futilités. L’ambiance était plutôt paisible ces derniers temps, c’était agréable parfois de simplement ne pas réfléchir. Une fois le repas terminé, tu aides ta mère à ranger et pars faire les courses que ta sœur te réclame en prenant la liste qu’elle avait posée sur la table à l’entrée de la maison. Tu y pars au pas de course, tu n’avais pas envie de t’éterniser et voulais rentrer assez rapidement pour te reposer. Tu sentais encore les muscles de ton corps t’en vouloir de ne pas les avoir respectés pendant ton entraînement. Il était peut-être 14 h 30 quand tu quittes le domicile familiale et pars en direction de la grande place.

Pendant ce temps

Tu étais loin de te douter que pendant ce temps chez toi, une tête rousse frappait à ta porte en t’appelant comme une fan girl. Tu ne sais pas si c’est une chance ou non, mais ta sœur lui ouvre l’air surprise que tu puisses avoir de la visite. Il n’y avait que peu de personnes que tu invitais pour la simple et bonne raison que tu n’étais pas vraiment du genre amical. Kotaro était ton cousin, c’était normal de le voir, Seika était déjà un cas plus rare, Kazuki faisait aussi parti de ces cas rares ayant l’opportunité de pouvoir frapper à ta porte sans vraiment s’annoncer à l’avance.



Ta sœur se comportait comme une adulte descente en publique, puis particulièrement parce qu’elle avait eu vent du mal qui rongeait la famille de la jeune fille en ce qui concerne sa sœur ainée. Elle avait croisé brièvement la famille en allant aider à la suite de la nuit maudite. Tu n’avais pas vraiment pris ce souci en considération pour elle, tu n’aimais pas t’occuper des affaires des gens et tu ne cherchais pas les confidences, vous parliez de livres, c’est un moyen comme un autre d’oublier la dure réalité. Quoiqu’il en soit, ta sœur l’invite à l’intérieur et lui fait le cirque classique de la bonne femme au foyer en lui proposant à boire et à manger le temps que tu reviennes de ta commission forcée. Tes parents saluent la jeune fille. Ton père prend sa canne et se rend simplement dans le salon pour s’y installer pendant que ta mère s’occupe de tâches plus ou moins importante. Ta sœur lui apporte un thé pour qu’elle prenne un peu de chaleur après avoir fait la route.



Tes parents rigolent et c’est ton père qui sortira la tête de son journal pour faire une réflexion.



Elle fera simplement un haussement d’épaule en réponse et se penche vers l'Uzumaki.



Il était vraiment temps que tu rentres, car la pauvre Kazuki allait devoir subir l’interrogatoire de ta sœur sinon.

Elle avait prévue l'éventualité qu'il ne serait pas là, enfin il n'était quasiment jamais là, et si il n'était pas chez lui, en général il s'entrainait ou était en mission. Du Hikaru tout craché... Mais bon, il avait un passe temps, c'était déjà ça. Même si il était asocial, tant qu'il avait un passe temps tout allait bien. Les gens qui n'avait que peu d'amis et pas d'activités souvent tournaient mal, enfin, c'était des études, ce n'était d'ailleurs, surement pas très fiable... Ca lui paraissait bizarre que des toxicos acceptent de dire comment ils étaient jeunes. Elle avait appris à développer un sens critique au fur et à mesure des lectures et des écritures. Donc les études de la sortes étaient surement fausse, mais bref, elle se reconcentrait sur l'invitation de la sœur d'Hikaru à rentrer chez eux.



Apparemment sa famille souffrait du fait qu'il n'ait pas de copine. Du point de vue de Kazuki, oui ça pouvait aider mais elle n'était pas sur que ce soit le fond du problème... Et puis, elle ne remarquait pas vraiment de problèmes avec lui en réalité, il était associable mais ça n'avait rien avoir avec le fait qu'il ait ou non une petite copine ? Enfin, elle avait du mal à saisir exactement le problème, mais si sa famille le disait...



Elle avait vite fait discuter avec Shizuka de sa passion et de sa vocation pour l'écriture et vu qu'Hikaru lisait etc... Elle le comprenait et c'était tant mieux, il y avait plein de gens qui ne semblaient pas le comprendre et qui lui disait comme son père qu'elle ferait mieux d'aller s'entrainer, mais devenir une grande kunoichi ne l'intéressait pas, ce n'était pas dans les idéaux du clan, mais son père pensait que... Il était relou pour le moins. Mais il devait y avoir pire quand même, enfin... Surement. Mais les parents de Hikaru étaient plutôt cool, enfin quand elle était là en tout cas, peut-être que sans invités ils étaient horribles ! Elle ne préférait pas le savoir...



Ils commençaient à lui faire un peu honte et à lui faire ressentir de la la gêne. Enfin, en dehors du fait qu'elle ne voulait pas de petit-ami, elle n'aimait pas parler d'amour avec la famille de quelqu'un d'autre, enfin même la sienne, c'était peut-être un cas particulier mais quand même... Mais sinon, il y a deux ans elle avait eu un petit-ami, la relation avait du duré deux semaines et elle n'avait strictement aucunes qualités dans ce domaine, son esprit n'arrivait pas à tout joindre, elle était totalement perdue entre tous les éléments de sa vie et un petit-ami ne ferait qu'aggraver ça. Elle voulait changer de sujet car il ramenait inévitablement à sa sœur...

Tu étais sur le chemin du retour et tu priais presque pour avoir un inconvénient sur la route. Tu n’avais pas spécialement pas envie de rentrer. Tu étais bien dehors pour une fois et l’air n’était si désagréable. Il faudra tout de même avouer que tu prenais ton temps et tu marchais tout de même bien plus vite que ça d’ordinaire. Tu ne savais pas vraiment ce qui te poussait à traîner autant la patte, mais ces derniers temps tu étais tout simplement sans énergie. Tu continues de marcher et aperçois ta maison et commences à marche un peu plus vite pour rentrer, tu savais que ta sœur n’allait pas te faire de cadeau en voyant le temps que tu avais mis pour faire les emplettes alors que tu pouvais littéralement courir plus vite qu’une charrette.

Quoiqu’il en soit, tu pousses la porte d’entrée et signales ton retour à ta famille et entends des rires dans la cuisine et une voix qui t’étais familière par la même occasion. Tu te diriges vers la salle et aperçois une ancienne camarade de l’académie en pleine séance de torture avec ta sœur. Tu lances le sac sur la porte avant de lui adresser la parole.



C’était bien souvent la raison de sa venue ici. Malgré les apparences, tu étais un fervent lecteur et tu t’étais déjà essayé à l’écriture sans pour autant t’étendre plus qu ça sur le sujet. Mais Kazuki avait cette envie de percer dans le milieu de l’écriture. Elle n’était pas mauvaise, mais semblait tout de même avoir des difficultés pour trouver les mots juste parfois. Elle comptait bien souvent sur toi et ton œil pour lui donner des conseils.

Elle discutait tranquillement avec la famille d'Hikaru, elle l'aimait beaucoup cette famille, de un pour leurs personnalités à chacun et ensuite pour combler sa propre famille à elle... En réalité, elle n'avait jamais eu l'impression d'avoir une famille, depuis que sa sœur était partie du moins, elle ne passait que peu de temps avez ses cousins. Pour elle elle était seule, totalement seule, et quand elle était avec la famille d'Hikaru, ils arrivaient à combler le vide en quelque sorte, mais quoi qu'il en soit, elle entendit la porte s'ouvrir. Quelque seconde après, quelque chose heurta la porte, elle ne serait pas surprise si il s'agissait du sac d'Hikaru ou d'affaire à lui... N'empêche, sa sœur avait raison, il faisait la même "crise" que tous les garçons de son âge, enfin, pour passer du temps avec quelques-uns, elle voyait beaucoup de similarités, enfin de ce qu'elle voyait, après sa relation avec Hikaru était plutôt particulière à vrai dire.



Elle attendait la réponse, elle ne venait pas ici assez souvent pour prendre des libertés, en plus elle était très timide, depuis toujours en fait, même chez elle, même chez sa famille... Après timide n'était pas le mot, disons qu'elle était très respectueuse, elle n'avait aucun problème pour parler aux adultes, loin de là, mais elle ne se sentait pas à l'aise dans les maisons qui n'étaient pas à elle, enfin, rien n'était à elle en soit... Mais bref, elle ne savait pas comment l'expliquer, elle ne savait pas comment c'était apparu, elle le savait. Elle n'avait rien à dire de plus à ce sujet, même si il s'agissait d'elle, elle ne le connaissait pas parfaitement... Mais peu importe.

Tu lui fais signe de te suivre pour aller à l’étage et avant même que ta sœur ne puisse ouvrir sa bouche pour te faire une réflexion malaisante, tu te retournes sèchement et lèves ton index devant ta bouche d’un air sérieux lui faisant bien comprendre que tu ne voulais rien entendre sortir de sa bouche. Elle se contente de rire d’un air amusé et te fait signe de t’en aller rejoindre la jeune fille. Il prend soin de refermer simplement la porte pour ne pas être dérangé par le bruit du rez-de-chaussée.

Il n’y avait pas vraiment beaucoup de place dans ta chambre, sa chaise de bureau était l’option la plus viable. Tu la lui pointes et pour lui faire comprendre de s’asseoir et part te poser sur ton lit. Tu enlèves ta veste avant de la jeter sur un porte manteau. Elle tient de justesse et tu en es ravi, car tu n’avais pas envie de te lever pour la ramasser. Tu en profites pour jeter un œil à la pièce, elle n’était pas rangée, mais elle n’était pas non plus sans dessus dessous. Il y avait principalement des bouquins qui traînaient sur le sol, quelques vêtements et bien entendu un kunai ou deux qui menaçait ses pieds à chaque instant. Il s’étire avant de se tourner vers la rouquine.

Maintenant que le garçon aux cheveux bleus était rentré, elle pouvait monter, elle passa d'abord. Quand elle était arrivé en haut elle entendit un petit rire de la part de Shizuka, les deux devaient encore être en train de se disputer ou quelque chose comme ça. il entra en premier dans la chambre et ferma la porte une fois à l'intérieur, surement pour ne pas être embêté par sa famille. Elle regarda la chambre, il n'avait pas changé d'un poil, ce n'était pas très bien rangé et il y avait de l'attirail de ninja un peu partout. Il était fidèle à lui même, elle pouvait en être sur. La dernière fois qu'elle était venu c'était quasiment la même chose, en tout cas elle se rappeler des kunaïs qu'il y avait partout. Elle en avait eu peur, à tout moment elle aurait pu se couper avec, tout comme Hikaru actuellement. Ensuite, le Chikara lui montra la chaise de son bureau, sur laquelle elle allait s'asseoir et quand à lui il alla se poser sur son lit.



Effectivement, elle avait des soucis, c'était vraiment le cas de le dire, c'est en partie pour ça qu'elle décidait de venir ici et d'écrire. Sans l'écriture et sans ses amis tel qu'Hikaru, Kyoko et elle en passait, elle ne serait probablement plus de ce monde. Ou bien alors simplement dans sa chambre dans le noir, les rideaux fermés, à contempler par la fenêtre de sa chambre les gens qui n'avait pas de soucis, en façade du moins, puis elle aurait imaginer leur désespoir, mais elle avait des gens sur qui comptait. Du coup elle regardait par sa fenêtre, mais imaginait leur bonheur. Elle venait de se perdre dans ses pensée, quelle sotte... Elle donna les 10 pages qu'elle avait déjà préparé, rien de fou, ce n'était pas son univers préféré. Ce qu'elle faisait en ce moment c'est de travailler sur les nuances du décor, dans la description et dans l'univers. Elle avait une ambiance de base et la nuançait pour trouver la meilleure. Elle était fière de ce qu'elle construisait même sis elle savait qu'il y avait mieux.

Il s'agissait de l'histoire d'une femme, qu'elle n'avait pas encore nommée, fille d'une veuve. La veuve aimée sa fille plus que tout au monde, elle essayait de le faire comprendre via le vocabulaire qu'elle employait. Mais cette amour, même si il était une force était aussi une faiblesse, elle ne laissait pas conséquent jamais laisser sortir la fille en dehors de leur tour. La région dans laquelle ils habitaient était sous couvert d'un seigneur totalitaire mais pauvre. Il avait donc laisser les bandits conclure un accord avec lui afin de piller la région et ainsi s'enrichir. il n'était pas rare d'entendre que de nouvelles agressions venait de subvenir, dans son devoir de mère protectrice, elle la gardait près d'elle, lui coupant toutes libertés. Ce n'était que le début, mais elle aimait bien ce genre d'histoire, à voir ce que cela donnerait quand elle continuerait.



Vu qu'elle n'aimait pas qu'on lise ses histoires en face d'elle, elle faisait souvent ça, aller s'acheter des choses non loin de là. Elle avait même déjà prétendue oublié quelque chose. Là elle ne pourrait pas le faire car elle préférait mourir plutôt que de retourner chez elle... Mais oui, c'était très bien de simplement aller acheter des choses, que ce soit à manger, à boire ou quoi.

Elle ne s’étend pas avec les détails sur ce qui s’était passé chez elle. Tu ne poses pas plus de questions en te disant que si elle souhaitait en parler, elle le ferait de toute manière. Tu n’es pas non plus la personne la plus adaptée à ce genre de chose et la patience pour écouter les gens, tu ne l’as pas. Bien souvent, tu poses les questions par politesse et n’attends pas spécialement de réponse détaillé de la part de tes interlocuteurs. Elle te tend les pages et sans attendre une seconde de plus, elle se lève prétextant vouloir acheter quelque chose à la supérette. Pas très discret comme technique d’esquive, ce n’est pas comme si elle était passée devant en arrivant et pouvait en prendre une sur le chemin, mais tu ne cherches pas trop longtemps et lui réponds la première boisson qui te passe par la tête.



Elle s’en va sans en attendre plus de la part du Chikara et tu restes silencieux pour ne pas rendre la situation plus gênante qu’elle ne l’était déjà. Tu commences à lire son histoire et au fur et à mesure, tu sembles perdre le fil de ce qui se passe. Le fait de ne pas avoir de nom pour les personnages est un malus qui fait que tu ne comprends plus qui fait quoi. Il en allait de même pour cette relation étrange entre la mère et sa fille. La raison était obscure, pourquoi est-ce qu’elle était si méfiante du monde avant que tout cela n’arrive ? Tu avais tout un tas de questions à lui poser pour mieux saisir ce qu’elle essayait de faire passer comme message, s’il y en avait un. Tu n’étais pas vraiment compliqué en matière de genre littéraire et prenais un peu tout ce qui te passais sous la main. Tu t’amuses toi-même à écrire, mais préfère garder la plupart des manuscrits pour toi. Tu avais des délires particulier aussi dans tes écritures et avais tendance à faire des expériences plus ou moins concluantes. Enfin, tu poses le manuscrit sur le bureau et t’allonges sur ton lit le temps qu’elle revienne en gardant en tête tes interrogations.

Un soda au melon ? Pourquoi pas après tout, c'était peut-être pas mal, mais elle ne faisait pas confiance aux gouts alimentaires d''Hikaru, elle avait de toute façon un palais assez original et elle n'aime pas le melon de toute façon, elle ne comprenait pas comment des gens pouvaient aimer ça, mais elle aimait le radis alors bon, 1-1 finalement.



Elle ne tarda pas à sortir, repasser devant la famille qui avait les cheveux bleus et sorti, elle faisait assez souvent ça, ça ne devait plus les étonner, enfin peut-être que si, elle n'avait aucune idée en soit. Elle fit les 100 mètres qui la coupait de l'épicerie du quartier, elle ne marchait vraiment pas vite, elle n'était aucunement pressée de rentrer chez elle ou même chez Hikaru, elle savait la situation pleine de malaise, mais c'était son avenir, elle préférait vivre 10 ou 20 minutes de gêne assez régulièrement que de se condamner à une vie qu'elle n'aimait pas.

Elle était assez timide en règle générale, que ce soit avec les gens dans la rue ou même à l'académie dans l'ancien temps, parfois même avec ses proches. la famille éloignée para exemple, elle n'y arrivait pas, elle restait timide alors qu'elle connaissait certains membres depuis plusieurs années, voir une décennie, mais bon elle était comme ça et même si elle était timide elle faisait tout ce qu'elle pouvait pour que tout le monde l'apprécie et pour apprécier tout le monde. Il y'avait peu de gens qu'elle n'aimait pas dans le village, voir même aucun, elle avait beau y réfléchir mais elle ne trouvait personne qu'elle n'aimait pas en réalité...

Mais bon, le temps qu'elle était dans ses pensées elle avançait mine de rien et elle était même rentrée dans l'épicerie. Elle prit un soda comme Hikaru lui avait demandé et alla à la caisse, elle aurait bien envie de prendre quelque chose mais elle n'avait pas assez de toute façon et puis elle ne le méritait pas, elle n'avait fait aucune bonne action de la journée, elle n'avait donc pas le droit à une récompense, sa sœur réfléchissait comme ça et elle était quelqu'un de bien. Elle prit le chemin du retour toujours sur la même allure, rentra dans la maison et monta instinctivement à l'étage, Hikaru devait avoir fini. Elle toqua puis entra sans même avoir de réponse.



Même si elle était gênée et ça se voyait un peu, elle était très redevable à son ami Chikara et elle le remerciait sincèrement à chaque fois. Au fond il était gentil, même si il fallait fouillé assez loin, mais il était gentil ! Elle vit Hikaru sur son lit, il devait attendre qu'elle revienne, elle avait peut-être était un poil lente, mais tant pis. Elle reprit le soda sur le bureau et lui donna avant de s'asseoir sur sa chaise de bureau. Elle lui était reconnaissante mais pas comme on pouvait le penser, elle ne le prendrait pas bien si les gens qui étudiaient ses livres était trop gentils avec elle, elle préférait que ce soit quelqu'un comme Hikaru qui ne mâchait pas ses mots afin qu'elle puisse s'améliorer. Même si elle devait avouer qu'elle ressentait un peu de pression à chaque fois...

Tu étais presque en train de t’endormir quand tu entends la porte de ta chambre s’ouvrir et vois la jeune Uzumaki revenir. Tu te retiens de bailler et attrape la boisson qu’elle te tend en lui faisant un signe de tête pour la remercier. Tu n’attends pas longtemps avant de commencer à prendre une gorgée de cette boisson et Kazuki elle ne perd pas de temps pour savoir ce que tu tiens à lui dire au sujet de son récit. Tu termines et poses simplement la bouteille sur la table de chevet à côté de toi.


Tu continues tes explications pendant plusieurs minutes, pointant les choses qui te paraissait absurdes à des endroits, d’autres qui étaient bien mais pas amenées correctement, ce qui rend l’impacte moins fort. Tu n’y allais pas vraiment avec le dos de la cuillère mais elle n’était pas venue pour se faire complimenter gratuitement. Tu finis par arrêter les explications en donnant les bons points de son histoire.



Ce n’est pas faux, mais ce n’est pas vrai non plus. Tu restes sur ton lit en attendant qu’elle réponde, tu ne savais pas si les choses dites allaient lui faire de la peine ou non, mais tu n’allais pas lui faire des éloges sans raison. D’une part parce que tu es mauvais pour ce genre de choses et d’une autre part, parce que ça n’allait pas l’aider à progresser.

En réalité ce n’était pas si simple que ça, là il s’agissait de la pose d’un univers et non pas le début de la logique d’une histoire, mais elle notait ce que disait Hikaru. Même si ce n’était pas donner un prénom aux personnages qui allait l’aider à comprendre la psychologie des personnages, ce serait sûrement mieux pour la compréhension globale. Même si elle n’était pas forcément d’accord avec ce qu’il disait elle allait essayer d’en prendre note pour s’améliorer. Elle faisait des signes de oui pour faire comprendre au garçon de la pièce qu’elle en prenait note.

Ensuite il passa au reste, pointant les soucis d’écritures, les soucis de mise en scène, les choses absurdes etc... A certain endroit elle avait prévu d’amener une logique mais plus tard mais pour le moment ça restait absurde, ça rentrait donc encore une fois dans les soucis de mise en scène. C’était dingue le nombre d’erreur qu’elle faisait en une dizaine de pages alors qu’Hikaru n’était pas le lecteur le plus affûte du Yuukan. Mais elle appréciait qu’il y aille franchement, si elle passait des jours et des jours à faire n’importe quoi en croyant que c’était bien ce serait sûrement pire. Elle n’arrivait pas à juger sa propre écriture, c’était une véritable aubaine qu’Hikaru soit ici en quelque sorte, même si à certains endroits où il lui reprochait des choses elle n’y pouvait malheureusement rien, ça la poussait à se surpasser et à trouver le mot exact pour introduire une partie de l’histoire. Si elle avait donné le script qu’elle avait fait à Hikaru il lui aurait sûrement trouvé moins d’erreur mais c’était en quelque sorte ça le but. Qu’un lecteur lambda lise son livre. Elle avait le sourire.



Elle sortit de la chambre en le saluant, elle se mordait la lèvre inférieure, elle réfléchissait beaucoup à comment combler les failles, changer les défauts et à trouver des synonymes de tel ou tel mot, c’était un véritable casse tête, mais elle allait réussir. Elle regarda encore une fois les pages… Bon, tant pis, elle verra ça une fois chez elle en fin de compte. Elle descendit les escaliers et salua également la famille du garçon avant d’ouvrir la porte. Elle referma derrière elle. Au final, elle ne voulait pas aller chez elle, elle alla dans un parc pas loin des quartiers Chikara, elle lisait en boucle ces pages. Elle avait passé 3 heures dans ce parc, il était maintenant 19 heures et elle décida enfin de rentrer dans l’optique de corriger tout ça.