Petite bêtise...

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J'ai fait une bêtise et je le sais.

Le corps du Kitto commençait à se faire lourd sur mon dos et je peinais à garder l'allure que je m'étais fixé . Malgré que je n'étais plus très loin de l'hôpital, l'établissement me paraissait toujours dans une forme flou, indistincte. Les crampes dans mes jambes s'accumulaient et un point de côté venait me saluer la côte droite. Étant en hiver, le froid n'arrangeait pas les choses. Mes mains étaient toutes engourdies et le rhume m'attendait à chaque tournant. Le pire dans tout ça, c'est que tout cela était entièrement de ma faute. Quel idiot j'avais été de me lâcher sur un Genin bien plus jeune que moi ! Il aurait été plus sage de ne pas répondre à ses provocations, mais il avait ce don pour énerver les gens ce garnement. Enfin bref, j'étais bientôt arrivé. Je pourrais bientôt me débarrasser de ce poids et de toutes ces responsabilités qui commençait à peser lourd sur mes épaules. Il y aurait bien là-bas un infirmier ou un médecin pour s'occuper de lui, espérais-je en m'arrêtant devant l'établissement. Et si on me demandait ce qui s'était passé, qu'est ce que je devrai répondre ? Que c'était effectivement moi qui avait cassé les côtes de ce Genin ? Pff... Il valait mieux éviter, je passerai pour un beau salopard aux yeux de tous. Et pire, cela salirait mon image auprès des filles. Elles me verraient alors comme un sauvage sans cœur dont la soif de sang est comparable à celle d'un Kenketsu. Non, c'était décidé, je ne dirais rien tant qu'on ne me le demanderai pas. Cacher la vérité ce n'était pas forcément mentir hein ? En guise de réponse, j'entendis une petite plainte dans mon dos qui me rappela que l'heure n'était plus aux questions. J'avais un Kitto à sauver moi. Entrant péniblement dans le bâtiment, je me dirigeai vers l'accueil. Une vielle femme était assis sur une chaise, les yeux fermés. Ce devait elle être qui s'occupait de prendre les rendez-vous. M'approchant d'elle, je me demandai si elle dormait vraiment. Si c'était effectivement le cas, ce n'était pas très professionnel. Soucieux de la réveiller, je me raclai la gorge.

Dialogue de personnage
« Bonjour, j'ai un garçon salement amoché, j'ai besoin d'un médecin, c'est urgent s'il vous plaît. »


La femme de l'accueil ouvrit les yeux lentement, comme si le mot urgent ne faisait pas partie de son vocabulaire. Et sans un mot, elle m'invita à prendre place dans la salle d'attente. Je n'avais pas le temps pour ça pensais-je. Il fallait que le garnement sur mon dos voit un médecin le plus vite possible. Déterminée à faire le nécessaire je me répétai.

Dialogue de personnage
« C'est urgent, j'ai dit. Je ne peux pas me permettre d'attendre une seconde de plus alors faîtes votre travail correctement et allez me chercher un médecin s'il vous plaît. »


J'avais été un peu dur, mais je ne pouvais prendre le risque de me faire remballer une nouvelle fois. Si ce garçon finissait invalide, je serais rongé par les remords et je m'en voudrai jusqu'à la fin de ma vie. Alors s'il fallait remuer ciel et terre pour avoir un médecin, je le ferais sans hésiter. Puis, en guise de réponse, la vielle femme, leva la main et tendant le doigt elle m'indiqua de nouveau la salle d'attente. S'en était trop, je ne supportais pas cette forme d'autorité qu'elle se permettait d'avoir sur moi. Ma patience avait des limites et si elle continuait son petit jeu elle aussi allée finir avec les côtes cassées. Déposant, par terre mon poids, je mis les deux mains sur le comptoir. Une seule vitre nous séparait. Si elle se croyait à l'abri, elle se trompait. D'un poing ravageur, je frappai la vitre. À ma grande surprise, elle ne se brisa pas. Je n'y avais laissé qu'un grossier impact de la forme de mon poing mais cela fut suffisant pour la faire sursauter. Prenant alors une grosse voix que je ne me connaissais pas, je lui criai :

Dialogue de personnage
« Écoute-moi bien vielle peau ! Je t'ai demandé d'aller me chercher un médecin ! Alors si tu veux profiter encore de tes derniers jours, tu as intérêt à y aller ! Est-ce que je me fais bien comprendre ?! »


On dit souvent que nos anciens méritent le respect, mais il y a des limites. Il ne faut pas pousser mémé dans les orties quand même.

Publié le 13 Avril 2021 vers 17h


Il fallait croire que le calme n’était pas de la partie aujourd’hui. La salle d’attente ne désemplissait pas et le temps de repos s’était transformé en un simple arrêt pour aller boire un café sans même s’asseoir. Ils s’étaient tous donné le mot pour s’entraîner et se blesser en même temps, c’est à croire. Si l’ambiance semblait calme d’un point de vue extérieur, le travail ne manquait pas et c’était une nuit blanche qui avait tenu compagnie à l’entièreté du service. Les missions coûtaient chère en personnel et il était bien souvent compliqué de gérer ces absences dans ce genre de situations. Mais c’est d’une mine fatiguée, mais tout de même avec toute son énergie que le Chikarodôno enchaîne les consultations et opérations minimes sans voir le temps passer, il ne savait plus l’heure qu’il était mais en renvoyant un patient vers l’accueil, il entend une légère agitation des plus désagréable à l’oreille et accompagne son patient pour voir de quoi il s’agit.

À peine le coin du couloir passé qu’il voit un jeune shinobi frappé du poing sur la vitre de séparation entre sa collègue et le jeune homme. La dono s’agace bien vite en entendant les propos des plus désobligeants du genin et s’il n’y avait pas un malade sur son dos, il se serait fait un plaisir d’user un jutsu ou deux à son égard. Il s’approche de lui sans cacher son air de colère et l’attrape par l’épaule et le force à lui faire face.

Dialogue de personnage
« Je ne sais pas pour qui tu te prends, mais on est dans un hôpital ici ! T’es petites crises d’hystérie n’ont pas leur place. Tu n’es pas la seule urgence de la journée et ne seras pas la priorité parce que tu le demandes. »


En pointant du doigt la vitre et la secrétaire sans lâcher le jeune homme du regard, il reprend.

Dialogue de personnage
« Ça fait plut de 24 h qu’elle est ici à supporter les idiots dans ton genre alors que tu te dores la pilule. Si je n’ai pas des excuses potable d’ici 1 minute, je ne sais pas lequel de vous deux aura le plus de problème dans sa vie future. »


Il n’attend pas d’avoir la moindre réponse de sa part et fait un signe de tête en direction d’une infirmière présente dans le hall. Elle l’aide à descendre le garçon sur son dos pour voir de quoi il s’agissait. Il est placé sur un brancard et l’homme se concentre pour constater la dite urgence en scannant le corps du jeune Kitto. Il était mal en point, c’est un fait, mais des côtes cassées principalement. Rien d’alarmant en soit, une blessure des plus commune au sein du village qui se produit à quasiment chaque entraînement mal contrôlé. Ce qu’il remarque en soulevant le t-shirt du garçon sera la trace d’un impact puissant, le bleu laissait sous-entendre un coup de pied ou coude plutôt violent. Une raison supplémentaire d’être remonté contre ce jeune se croyant tout permis au sein d’un lieu supposé être fait pour les soins.

Dialogue de personnage
« Mettez-le en attente avec des anti-douleurs. Il a les côtes brisées sur le côté gauche et d’autres petites blessures bénignes. »


Il donne des directives à l’infirmière qui part le mettre dans une salle calme et lui donner de quoi amoindrir ses souffrances. Le Chikaradono se retourne toujours aussi de mauvaise humeur en regardant le petit brun de haut en bas.

Dialogue de personnage
« Je suppose qu’avec un comportement comme le tien, tu n’es pas étranger à son état ? Le principe était de lui briser les côtes et passer pour un bon samaritain en venant faire un scandale par la suite parce qu’on ne se plie pas à tes ordres ? »


Lui qui n’aimait pas faire la morale, il semblait ne faire que ça ses derniers jours à cause du manque de prudence des villageois sur bien des sujets. Les maladies de saison passaient encore, mais les examens de niveau arrivant, les jeunes semblaient en oublier la raison et se battre comme si leur vie en dépendait dans un match amical. Il soupire en attendant la réponse de son jeune interlocuteur.

Publié le 13 Avril 2021 vers 18h

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M'énervant contre la vieille peau qui me faisait face, je n'avais pas remarqué la présence de l'homme derrière moi. Pourtant, ce même homme, me prenant par les épaules, m'obligea à lui faire face. Il n'avait pas très l'air content le monsieur pensais-je. Et pour cause, il me cria dessus me reprochant ma conduite dans l'hôpital et envers la vieille dame qui selon lui subissait "des idiots de mon genre" depuis plus de vingt-quatre heures. Qu'est-ce que j'en avais à faire franchement ? Certes, je m'étais emporté mais ce n'était tout de même pas ma faute si la vieille ne faisait pas correctement son boulot. Toujours énervé, l'homme qui devait sans aucun doute diriger les lieux en vient à me menacer si je n'avais pas d'excuses potables. Je soupirai, on n'était pas aidé ici décidément. Il ne voyait donc pas que j'avais un blessé sur le dos le bourg?
Heureusement, je n'eus pas à me répéter une énième fois, car enfin le dono eu si je peux me permettre "l'intelligence" de demander à une infirmière de me soulager du corps inanimé du Kitto. Le plaçant sur un brancard, l'homme toujours remonté contre ma personne scanna le corps enfantin. Je l'entendis après quelques secondes énoncé le diagnostique à l'infirmière. Côtes cassées et blessures bénignes. Ce n'était pas aussi grave que je le pensais finalement. Si le dono était aussi bon qu'à me crier dessus, il serait de nouveau sur pieds très vite. Donnant des directives, je vois mon compagnon d'infortune s'en aller dans une autre salle. C'est bon, je pouvais enfin m'en aller, soupirais-je. J'avais fait ce que j'avais à faire. Il était entre de bonnes-mains maintenant, je n'avais plus à m'inquiéter pour lui.

Sur le point de partir, il sembla que le dono n'en avait pas encore fini avec moi. Que me voulait-il encore ? Je n'étais tout de même pas venu ici pour qu'on me fasse la moral ! Me dévisageant de haut en bas, il se contenta de critiquer mon comportement et d'insinuer le fait que j'étais le responsable de l'état du Kitto ce qui il faut dire était vrai. Par contre, il disait n'importe quoi. Frapper le Kitto et ensuite passer en "bon samaritain" ? Les adultes avaient cette fâcheuse tendance à parler sans connaître et à tout exagérer. Cela était exaspérant. Que devais-je lui répondre ? Que si j'avais frappé le Kitto, c'était uniquement parce qu'il m'avait provoqué et attaquer en premier ? Que si je l'avais porté sur mon dos sur 5 km, c'était parce que je ne pouvais me résoudre à l'abandonner comme l'avait fait ma mère avec moi ? Que si je m'étais emporté envers la vieille de l'accueil c'était parce que j'avais agis sous l'inquiétude que peut éprouver un jeune de quinze ans ?
Mais non, je ne dis rien de tout cela. J'étais bien trop épuisé et cela m'importait peu de ce qu'il pouvait penser de ma personne. Désireux d'en finir le plus vite possible, je lui répondis froidement.

Dialogue de personnage
« Oui, c'est ça vous avez raison. »


Puis n'oubliant pas qu'il s'était finalement occupé de mon compagnon d'infortune, j'ajoutai :
Dialogue de personnage
« Je vais attendre dans la salle d'attente qu'il se réveille. Merci de s'être occupé de lui. »


J'avais faim, soif et mes courbatures me faisaient grimacer aux moindres mouvements. J'essaierai de profiter de la salle d'attente pour dormir un peu. Le sommeil me fera office de repas et de boissons pensais-je en soupirant.

Publié le 14 Avril 2021 vers 11h


Le ton était vite monté, c’est un fait, mais entre la fatigue et l’insubordination, il n’avait pas vraiment envie de faire preuve de patience. Le ton était sévère, mais pas spécialement haut, ce genre de caractère n’avait rien de nouveau et il était inconcevable pour lui de parler de la sorte à un supérieur. Enfin, encore faut-il qu’il sache qui sont ses supérieurs hiérarchiques, il n’avait pas l’air d’être trop à cheval sur les règles. Il y avait des choses que l’homme ne pouvait pas laisser passer. La jeunesse n’excuse pas tout encore plus quand il est clair que ce coup a été porté par un style de combat militaire. Une erreur est possible, mais il y a des choses qu’on doit comprendre en entrant dans les rangs de l’armée, et cela est aussi principalement le respect. Il ne semble pas vouloir entendre raison, encore un de ces enfants qui pensent pouvoir tenir tête parce qu’il se montre un peu plus doué que les autres à croire. Il ignore simplement les propos du médecin et commence à partir vers la salle d’attente, mais il n’en avait pas fini avec lui.

Dialogue de personnage
« Il me semble avoir demandé des excuses ! Nous sommes là pour rendre service, pas à ton service et n’avons pas à subir tes sautes d’humeur. D’ailleurs, nom, prénom et grade. Le tien comme celui du garçon que tu nous as apporté.
»

Il ne bougeait pas d’un millimètre et ne lâchait pas ce jeune coq du regard.

Dialogue de personnage
« Tu as l’air d’être un shinobi et c’est assez décevant de voir des jeunes aussi peu respectueux des règles. Tu as signé pour la respecter et je n’ai pas grand chose à faire que tu aimes ou non qu’on t’ordonne des choses. »


Que sa crainte lui fasse faire des choses idiotes est un fait, mais il n’avait tout de même pas l’intention de laisser un gamin parler de la sorte sans le reprendre. Il n’y avait pas besoin de dissidents dans les rangs de Konoha. Il attendait les retours avant de prendre une quelconque décision en ce qui concerne le jeune homme devant lui. Le second étant en cours de traitement et il n’était pas magicien, il pouvait tout au mieux accélérer la réparation de ses os, mais jusqu’à présent, il n’y avait rien qui puisse permettre de réparer une fracture. Il en avait pour un mois à se tenir calme.

Dialogue de personnage
« Et j’aimerais aussi que tu me dises ce qu’il s’est passé. Une blessure pareille ça n’arrive pas au hasard, je suis médecin, pas devin, la moindre information de cachée donne un risque de voir des complications. S’il lui arrive quelque chose par la suite par ce manque d’information, tu auras ta part de responsabilité aussi saches-le. Et plus tu mettras de temps à me répondre, plus ton ami encore de risque au passage. »


Il est fatiguant de voir le nombre de soins qui peuvent mal se passer parce qu’une fierté mal placée vient cacher des faits. Si l’homme travaillé à l’amélioration de cette pratique qui ne demande qu’à être amélioré, il était encore compliqué avec les ressources actuelles de faire plus qu’il n’en faisait. Il espérait avoir le fin mot de l’histoire sur les véritables raisons de cette hospitalisation du jeune Kitto. Il n’allait pas finir handicapé à vie, mais s’il ne prenait pas en compte toutes les statistiques, il risquait de passer à côté d’un détail, une chose dont il n’avait véritablement pas envie ni besoin à l’heure actuelle.

Publié le 14 Avril 2021 vers 14h

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Et bien dis donc, il ne lâchait pas l'affaire le vieux. Bloqué sur des principes hiérarchiques, il commençait à devenir lourd avec ses excuses à la noix. J'avais ma liberté de penser et d'agir tout de même ! Si j'estimais que la vieille ne méritait pas d'excuse alors je n'allais pas me forcer à le faire. Rien ne servait à entreprendre quelques choses si le cœur n'y était pas. Et même si je devais me plier à cet ordre, je ne pouvais m'y résoudre. Mais bon... Je me voyais mal dire à l'homme qui me faisait face : "Désolé, mais je ne peux pas m'excuser, car en fait, je n'ai pas envie". Cela relèverait du suicide pur et je n'étais que trop jeune pour quitter ce monde. Après en y réfléchissant bien à qui je manquerai ? Aux filles du village certainement, mais à qui d'autre ? Personne. J'avais bien quelques amis, mais ça n'allait pas plus loin. La vie de shinobi ne laissait de toute façon très peu de place aux sentiments tel que l'amitié ou l'amour. Peut-être n'étais-je tout simplement pas fais pour cette vie ? Peut-être que mon destin était de parcourir le monde à la recherche de la liberté éternelle. Peut-être qu'au fond, je n'étais qu'un oiseau dans la cage qu'est la société de Konoha. Peut-être…. Peut-être...

Une chose était sûre, je ne m'excuserai pas. Vous n'obtenez pas le respect si vous ne le méritez pas, cette vieille ne le méritait pas et je comptais bien faire comprendre cela au dono. Même si j'allais devoir en payer les conséquences, je n'avais pas peur de dire ce que je pensais. Prenant un air sérieux, je le regardai dans les yeux (ce qu'il faisait déjà) et dis :

Dialogue de personnage
« Écoutez. Je ne vais pas m'excuser si le cœur n'y est pas. Ça servirait à quoi de faire semblant ? À vous flatter dans votre hiérarchie et vous montrez que je suis un bon toutou ? Il ne faut pas confondre respect et soumission. Je sais donner du respect aux gens qui le mérite. »


Pointant du doigt la femme de l'accueil, je continuai :
Dialogue de personnage
« Mais elle.... Elle ne mérite pas mon respect. Elle aurait très bien pu me répondre à voix haute et me rassurer sur l'état du gamin, mais elle a préféré se contenter de tendre le doigt . Alors peut-être que vous allez me gronder ou même me frapper pour mes propos, mais je refuse de m'excuser auprès d'elle. Néanmoins, je suis désolé d'avoir dérangé le service hospitalier, que ce soit infirmières ou patients....Et c'est sincère. »


Beaucoup disaient que j'étais arrogant, têtu ou même infidèle. C'était peut-être vrai après tout, mais s'il y avait une chose dont j'étais sûr, c'était que je ne mentais jamais. Alors même si mes paroles allaient me mener à de sérieux ennuis, au moins, je n'avais pas enfilé le masque du mensonge. Le dono, me demanda par la suite mon prénom, nom et grade. Je lui répondis. Il allait sûrement faire remonter mon mauvais comportement à mon sensei, mais cela m'importait peu, car je n'en avais tout simplement pas... Enfin du moins pas encore. Peut-être qu'en voyant que je n'ai pas de sensei il ira vers mon père, mais cela aussi m'importait peu. Si l'envie lui passait de parler à un ivrogne tant mieux pour lui. Bref… Je ne craignais pas grand chose en donnant mon nom.

Dialogue de personnage
« Chikara Seiji. Genin. Quant à l'autre je ne sais rien à part le fait que c'est un Kitto. »


Soucieux de répondre au médecin qui demandait plus d'information, je lui répondis aussi vite que le pouvais ma langue.
Certes, j'allais peut-être passer pour un salopard, mais au point où on en était, je n'avais plus rien à perdre. Il ne pourrait pas me détester plus qu'il le pouvait. Enfin, je pense…

Dialogue de personnage
« Il m'a provoqué et à demander un duel. J'ai refusé au début, mais il m'a insulté par la suite. Conclusion, il a reçu un pied chargé de chakra dans les côtes. Je dois reconnaître que je me suis emporté. J'assumerai les conséquences s'il y en a. »


D'un regard interrogateur, presque plaintif, je lui demandai :
Dialogue de personnage
« Il va s'en sortir ? »








Publié le 14 Avril 2021 vers 22h


Encore un qui ne semble pas savoir ce que s’engager dans l’armée de Konoha signifie. Il y avait décidément des jeunes qui ne savaient pas où étaient leur place et c’était à se demander ce que l’académie leur inculquait de nos jours. Il met cette remarque dans un coin de sa tête et se dit qu’il allait falloir se montrer un peu plus sévère en ce qui concerne le recrutement. Le but n’est pas d’avoir tous les jeunes rebelles de Konoha dans les rangs et cherchant à faire asseoir leurs petits états d’âmes. La vie de shinobi n’était pas vraiment faite pour entrer en débat à la réception d’un ordre. Le médecin lève un sourcil et lâche rire qui était entre la prétention et le nerveux. Il le laisse finir sa petite tirade ne démordant pas de son sourire avant de prendre un air plus neutre par la suite. Un Chikara ? Genin ? Ça allait faciliter pas mal de chose au niveau de la paperasse. Le jeune homme n’avait pas l’air de savoir qui était en face de lui, un détail qui n’avait pas l’air d’impacter plus que ça le Chef de clan, mais qui aura le mérite de voir que la jeunesse Konohajin n’avait de respect que lorsqu’on bombait le torse.

Dialogue de personnage
« Me flatter dans ma hiérarchie ? Intéressant, tu es genin et tu oses manquer de respect à tes supérieurs ? Je peux t’arranger le coup et te ramener au statut de civil si tu tiens tant que ça à vivre ta vie loin de l’autorité. Tu es un militaire, tu n’as pas à discuter quand on t’ordonne de faire une chose. C’est en effet une soumission que tu as acceptée en prenant ce bandeau.
»

Il se recule et s’adosse en croissant les bras et le regardant toujours autant avec neutralité.

Dialogue de personnage
« Je suis ton chef de clan au passage, donc le respect, tu me le dois ! Que cela te plaise ou non. Ne serait-ce que par point de vue hiérarchique. Ton ressentit personnel, je n’en ai rien à faire. Libre à toi de ne pas apprécier ma personne. Quant à ma collègue, elle sait mieux que toi comment gérer son travail. »


Il regarde la vitre qui était complètement fracturée et soupire. Il avait beau faire les yeux doux et s’être excusé pour le reste, c’était un comportement déplorable pour un shinobi et il n’avait aucunement envie de voir ce genre de personne traîner dans ses rangs.

Dialogue de personnage
« Puisque tu refuses d’obéir, je vais t’apprendre à te comporter comme le soldat que tu as accepté de devenir. Tu seras forcé de venir travailler ici bénévolement, tu assisteras le personnel et seras de corvée de nettoyage des sanitaires en prime puisque que tu as l’air de croire qu’on se la coule douce. Tu paieras pour les réparations de la vitre par la même occasion. Le tout sur une durée de 2 semaines minimum sous la supervision d'Ume qui tu t’efforces de mépriser. Un retard, une absence non justifiée te faudra un rallongement de ta peine. De la main d’œuvre, t’iras, Ume-san ? »


La vieille femme se lève avec peine, elle faisait partie des meubles depuis le temps qu’elle était ici et se penche lentement probablement dû à son dos ayant subi les affres du temps.

Dialogue de personnage
« Oui Takumi-dono, je prendrai soin de ce jeune homme. »


Il donne une impulsion et se redresse avant de tendre la main vers le garçon d’un ton déterminé et sans hésitation reprend.

Dialogue de personnage
« Donnes moi ton bandeau, tu ne le mérite pas ! »


Il attend que l’ordre soit fait sans le moindre mot de la part du puni. Le Chikara dôno semble se radoucir après avoir pris une inspiration plus profonde et endosse de nouveau son rôle de médecin.

Dialogue de personnage
« Très bien, merci pour les informations. Tu as de la force et devrais en faire usage plus intelligemment. Il ne va pas mourir, juste avoir mal pendant un petit moment. Cependant, si le coup était mal placé, tu pourrais faire de bien plus gros dégâts et causer la mort. Une chose qui ne te sera pas pardonnée, accident ou non. »


Il reste la main tendue attendant le bandeau du genin avant de reprendre son travail.

HRP : Hm... Désolé... x)

Publié le 15 Avril 2021 vers 02h

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Ainsi donc c'était le chef de mon clan ? Je ne pouvais pas tomber plus mal. Je n'avais vu en lui que le maître des lieux alors qu'il était bien plus que cela. Il est vrai que j'aurais dû le savoir, mais franchement avec toutes ces personnes hautes placées, on s'y perdait. Pff... J'étais dans la mouise… Il avait les pleins pouvoirs sur moi et comme il me le faisait "gentiment" remarquer, il pouvait en un claquement doigt me faire retourner au statut de simple civil. Ce qui il faut dire ne m'attirait pas plus que ça, car si j'étais devenu shinobi ce n'était que pour deux raisons : impressionner les filles et prouver à mon père que je n'étais pas un incapable. Deux choses qui m'avaient poussé jusqu'ici et qui avaient motivé mon envie de m'améliorer. Seulement... Cela s'était révélé être un échec cuisant. Les filles shinobi bizarre qu'elles étaient me repoussaient et mon père me voyait toujours comme un incapable. Tant d'effort fournis pour si peu de résultat. J'osais espérer qu'en devenant Chûnin les choses changeraient. Enfin, si j'arrivais un jour à passer Chûnin, puisque vu comment c'était parti, je n'étais même pas sûr de rester Genin….

Baissant les yeux, j'écoutai la sentence qu'il avait décidé de m'infliger. Elle était sévère et je frémissais de dégout à l'idée de devoir nettoyer les chiottes pendant deux semaines. Pfff... Si j'avais su qu'en emmenant ce Genin à l'hôpital, j'allais tomber aussi bas, je me serais abstenu. Que diront mes proches, amis et familles quand ils sauront que moi, l'enfant maître dans l'art du taijutsu faisait les corvées et nettoyer la merde du village ? Pas de doute, ils riront bien de moi. Même si cela n'allait durer que 2 semaines, c'était déjà trop long et comme le dôno me le fit constater le retard et les absences rallongeraient ma peine. Ce qui était assez problématique pour une personne comme moi connu pour sa non-ponctualité. Je sentais déjà que ça n'allait pas être une partie de plaisir, fini les filles bonjour les toilettes ! Au revoir mon honneur bonjour l'humiliation ! Préférant garder le silence de peur d'aggraver mon cas, je l'entends demander à la vieille se prénommant
Ume-san si elle n'y voyait pas d'inconvénient. Elle accepta. Évidemment feignante qu'elle était, elle n'allait pas refuser un peu de main d'œuvre…

Je croyais enfin en avoir fini quand le dôno d'un geste de la main me demanda mon bandeau. Ainsi, je n'étais même plus Genin ? Je fus dépité. C'était de l'injustice ! Je commençais vraiment à le détester cet homme, pour sûr, j'éviterais au maximum de le croiser la prochaine fois. Si moi, je ne méritais pas mon rang de Genin lui ne méritais pas celui de Chikadôno. D'une voix plaintive, je lui demandai :

Dialogue de personnage
« Vraiment ? On est obligé d'en arriver à là ? »


Voyant sa face fermée, je compris que cela ne servait à rien de négocier avec lui. C'était peine perdue. Plein d'amertume, j'enlevai mon bandeau et lui tendis d'une main rageuse. Au moins, pensais-je, je n'aurais pas eu à m'excusez au près de la vieille, c'était une petite victoire dans une grande défaite. Souriant, je lui dit, presque joyeusement :

Dialogue de personnage
« Et bien si ma destinée est de nettoyer les chiotte alors je la suivrai avec joie. »



Ouvrant sa bouche, je crus qu'il allait encore m'infliger une punition, mais non, il prit enfin son rôle de médecin et répondu à ma question. Ainsi, le jeune Genin allait s'en sortir ? C'était une bonne nouvelle. Je m'en serais voulu si ce n'était pas le cas. Cela aurait pu s'arrêter là mais fidèle à lui-même le Chikadôno ne put s'empêcher d'en profiter pour me faire une fois de plus la morale. Était-ce un tic chez lui ? Cette lourdeur infinie qui s'émane de lui… Je crois en fin de compte que je préfère encore les discussions sans intérêt avec mon père quand il est bourré…


HRP : Merci pour ce RP ! Je te mentionnerai sur Discord si tu le souhaites, pour chaque RP fait aux toilettes ou à l'hôpital :).






Publié le 16 Avril 2021 vers 21h


Dialogue de personnage
« Tu es celui qui a décidé d’en arriver là. Tu es un militaire… Tu dois montrer l’exemple aux aspirants et faire honneur à ton village. Mais en te comportant comme un gamin prétentieux et hautain, c’est ce que tu mérites. »


Il attrape le bandeau et le met en poche sans attendre un instant. Il semblait content de lui et se donne même la peine de se donner un petit air en prenant le ton de la joie en mentionnant le fait d’aller nettoyer les toilettes. Le dôno ne l’écoutait plus vraiment, mais se disait simplement qu’il allait falloir quelque chose pour que les jeunes rebelles en possession de chakra puissent être mis quelque part ou dans le pire des cas privé de leur capacité. Ils sont un danger pour le village et sa sécurité, mais aussi pour eux. Le médecin se contente de tourner les talons pour aller s’occuper de ses patients. Il s’arrête en cours de route et interpelle le genin déchu de son rang.

Dialogue de personnage
« Lundi, 6 h tapantes ! Si tu n’es pas là, tu en subiras des conséquences.
»

Dans un soupir, il reprend son chemin et commence déjà à concentrer son chakra pour passer aux choses sérieuses. Il n’aimait pas prendre de telles décisions, mais il semblerait qu’il ne soit pas vraiment le choix en ce qui concerne le jeune Seiji. Il avait au moins l’avantage d’être le décisionnaire de son passage en grade ou non. Cela simplifiera grandement les demandes dans son cas, maintenant, il fallait parler de ce Kitto provocateur à son chef de clan qui allait devoir prendre des mesures pour lui apprendre à se tenir. Il ne voulait pas vraiment remettre en cause les explications du Chikara qui n’avait pas l’air de mentir à ses yeux. Il était plutôt du genre à dire ce qu’il avait sur le cœur, un mensonge pour ça, ne serait pas logique, même s’il tient à entendre la version du Kitto. Il pouvait comprendre que les événements récents causaient pas mal de soucis quant au fait que la tension avait atteint un pique, mais l’heure n’était plus aux conflits interclans, bien au contraire. Il arrive auprès d’un patient et commence les soins en essayant de faire abstraction de la petite altercation qui venait de se terminer.


HRP : Fini pour moi, sauf si Hikaru tient à se réveiller dans ce RP. Dans quel cas, je continue.
Autrement, on ouvre un autre Topic pour une session soin.

Publié le 17 Avril 2021 vers 17h