Lundi, 6h tapantes !

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C'est lundi. Il est 6 h 00. Devant toi, se dresse l'établissement que tu redoutes tant : l'hôpital. Ta dernière visite ne s'étant pas très bien passé, tu as une petite boule au ventre à l'idée de recroiser le dôno. Tu espères qu'avec un peu de chance, il t'a oublié, mais tu sais au fond de toi que ce n'est pas son genre. Peut-être même qu'il t'attend derrière ces portes déterminé à te faire payer le prix de ton indocilité. À vrai dire peut importe ce qui t'attend , tu regrettes déjà d'avoir quitté ton lit bien chaud.

Las, tu ouvres lentement la bouche pour lâcher un bâillement sonore. C'est bien la première fois que tu te lèves aussi tôt et cela se voit clairement aux cernes qui accentue la fatigue de ton visage. Dehors, il fait encore nuit, l'absence de chant d'oiseaux et de soleil te pousse à retourner chez toi. Tu es en manque de sommeil et le pire, c'est que tu ne peux t'en prendre qu'à toi. Comme à ton habitude, hier soir, la lecture entraînante d'un livre à l'eau de rose t'as fait couché aux alentours de 2h00 et maintenant, tu le regrettes amèrement. Mais était-ce de ta faute si on t'obligeait à faire du bénévolat à 6 h 00 du matin ?

Trainant les pieds, tu rentres enfin dans l'hôpital avec toujours cette boule au ventre qui te tarabuste. Refermant les portes dans un claquement sourd, tu te retrouves dans la pénombre, aucune lumière n'est allumée et seules les lampadaires de dehors te permettent de voir les contours de la pièce. Marchant aveuglément dans le hall d'entrée accompagné du silence pesant qui y règne, tu te retrouves devant le bureau des renseignements, là où quelques jours plutôt tu avais frappé la vitre. Malgré le noir qui t'entoure, tu constates avec étonnement que la trace de ton poing y est toujours fichée. Cela te fait d'ailleurs rappeler que tu n'as pas encore réussi à récolter les fonds pour réparer le verre et tu espères que le dôno sera indulgent face à cette oublie.

Tu entends pas très loin de toi des bruits métalliques qui s'entrechoques. Cela te fait sursauter, puis rassuré de finalement ne pas être seul, tu t'approches de la source des bruits. Toujours à l'aveuglette, tu trébuches contre un banc. T'étalant par terre, tu lâches un juron qui je pense est préférable de ne pas évoquer ici. Te relevant, tu te secoues pour enlever toute la poussière qui s'est accumulée sur tes vêtements. Tu te dis que cet endroit à vraiment besoin d'un coup de ménage puis tu te rappelles que c'est justement la raison de ta venue ici. Tu lâches un long soupires qui dans le silence de la pièce passe pour une tempête. Toujours à l'écoute des bruits, tu empruntes un long couloir lugubre dont la source de lumière est absente. Enfant, tu aurais eu peur de tout ce noir, mais maintenant tu as grandi et cela te paraît bien anodin . Malgré ta fatigue tu continues à parcourir ce long chemin qui n'a pas l'air d'en finir. Tu ne pensais pas que l'hôpital était si grand puis te rend compte que c'est juste toi qui n'avances pas vite. Rasant les murs de peur de trébucher de nouveau, tu as l'air bien ridicule et tu remercies de grâce cette pénombre qui te protège du spectacle comique que tu offres.

Fronçant les sourcils, tu vois enfin une source de lumière qui s'échappe d'une pièce à la porte entrebâillé. Quittant ton guide, c'est-à-dire le mur, tu t'arrêtes net devant cette porte. Te penchant, tu regardes de par l'entrebâillement ce qu'il y a à l'intérieur. À première vue, tu vois au centre de la pièce plein d'outils alignés sur une table qui te sont inconnus. Étant dans un hôpital, il n'y a pas besoin d'être un génie pour en déduire qu'ils doivent servir à des fins médicales. Puis regardant d'un œil curieux, tu remarques à gauches une silhouette debout, les deux coudes sur la table. De dos, tu ne vois pas son visage, mais tu en conclus que le bruit que tu entendais depuis voilà quelques minutes devait être dû par cette personne. Ce devait être elle qui avait rangé les outils. Cela expliquerait à la fois le bruit métallique et la disposition des outils sur la table : bien rangés, parfaitement aligné. Fier de ton hypothèse, tu te dis que tu n'es pas Genin pour rien… enfin "tu n'étais pas Genin pour rien"...

Dévisageant la silhouette toujours de dos, tu descends ton regard vers son postérieur. Tu constates les belles formes qu'offre ce dernier et tu l'imagines déjà entre tes mains : bien ferme comme tu les aimes. Pas de doute, la personne dans la pièce n'est autre qu'une femme, précisément une infirmière puisqu'on est dans un hôpital. Cela te fait saliver et finalement, tu te dis que malgré le réveil matinale, la fatigue et les corvées qui t'attendent il y a au moins une chose positive. Tu sais qu'avec ton charme, il ne sera pas difficile de la faire tomber à tes pieds et tu te fais la remarque que tu n'as encore jamais fait avec une infirmière. Cela ne te fait que plus saliver et ne te retenant même plus, tu ouvres la porte brusquement.

Dialogue de personnage
« Bonjour princesse, tu peux t'occuper de moi ? Car je crois que je me suis foulé la cheville en tombant sous ton charme. »


Puis accompagnant cette phrase d'un clin d'œil, tu lui donnes une petite claque sur les fesses…..


HRP : Comme tu l'auras je pense compris, la silhouette c'est toi : Takumi :(

Publié le 22 Avril 2021 vers 00h


La nuit fut courte, l’hôpital avait subit un problème et il fallait déplacer le lieu d’attente pour ne pas faire patienter les gens dans le noir. La salle avait l’air déserte, par le peu de monde qui restait dans cette aile du bâtiment. Le Chikara était déjà sur place avant même que le soleil ne se pointe, le chemin dans les ruelles sombres et le froid aura eu le mérite de le réveiller. Il vérifiait que le problème soit réglé en entrant, mais ce n’était pas encore le cas. Il se dirige presque à l’aveugle vers son bureau et parcours le couloir silencieux alors que d’habitude est déjà bien plein de membre du personnel ayant passée la nuit sur place. Il passe non loin de la salle de pause ou certain de l’équipe de nuit est en pleine récupération autour d’un café. Il les salue rapidement avant de reprendre sa route, il fallait être prêt pour l’arriver de son nouveau bénévole mais il avait tout de même un bureau à mettre en place pour ne pas terminer surchargé avant l’heure.

Une fois dans son cabinet, il allume les lumières et commence à nettoyer et ouvrir la fenêtre pour dégager l’odeur de nettoyant si familier des hôpitaux. Il ne sentait plus l’odeur depuis le temps, mais ce n’était pas pour autant agréable de l’avoir dans le nez toute la journée et elle avait tendance à angoisser les gens. Il finit son nettoyage et se dirige vers le coin bureau de son cabinet qui était derrière un rideau et plus exactement vers la petite salle qui faisait office de coin de pause, il s’y prépare un café avant de le laisser refroidir le temps de finir son rangement. Il commence à mettre ses outils en places et fait tomber sa mallette par inadvertance, ce qui provoque un bruit métallique des plus désagréables et aura le mérite de le faire se maudire lui-même. Il savait qu’en ouvrant la mallette, il n’allait pas être content de voir l’état de son rangement. Il s’empresse de poser sur une table, ses outils avec un ordre bien précis et une certaine rigueur. Il pose ensuite sa sacoche sur une table et commence à ranger l’intérieur en s’accoudant.

Il était concentré dans son rangement, mais avait l’impression d’être observé pour une raison inconnue. Il n’avait pas prêté attention à l’heure et lève juste les yeux pour constater qu’il était déjà 6 h et qu’il n’allait pas tarder à arriver, du moins il espérait que le jeune se pointe en temps et heure. Il active un instant sa capacité de senseur et sent la présence du jeune rebelle qui n’était pas loin. Il ne s’en préoccupe pas plus que ça et reste concentré avant d’entendre la porte s’ouvrir. Il ne s’attendait pas à un bonjour flamboyant de la part de Seiji, mais ce qu’il entend était loin d’être dans ses prévisions. Il ressent une sensation de dépit après la phrase de dragueur de bas étage. Il sent sa main arriver et se retourne pour l’attraper juste avant qu’il ne lui touche le postérieur. Dans sa course, il tire le garçon pour inverser la place et se mettre derrière lui pour faire une position de clef de bras. Il n’avait pas prêté attention à l’heure et lève juste les yeux pour constater qu’il était déjà 6 h et qu’il n’allait pas tarder à arriver, du moins il espérait que le jeune se pointe en temps et heure. Il reste bien 5 secondes à regarder le puni et soupire.

Dialogue de personnage
« Merci beaucoup, je m’entretiens ! Mais si je te vois poser la main sur la moindre femme de cet hôpital, tu risques de les perdre atrocement. Et je les laisserais faire. »


Il relâche sa prise pour le laisser se relever et le regarde sans cacher sa déception. Même ce week-end n’aura pas suffi à le faire changer un minimum. Ce n’est pas comme si on ne l’avait pas prévenu du comportement des plus désagréable du jeune auprès de la gente féminine, mais il espérait mieux que le comportement d’un prédateur.

Dialogue de personnage
« Si tu approches toutes les femmes que tu croises de la sorte, ne t’étonne pas d’être vue comme une ordure. Les échos à ton sujet ne sont pas très bons et j’espérais que ce ne soit que des messes basses. Tu as réussi à me prouver le contraire… Enfin, tu es à l’heure au moins, c’est déjà bien. Suis moi ! »


Il commence à quitter la salle en prenant soin d’être suivi par le jeune homme et en profite pour enfiler ses lunettes. Il prend le même couloir à contre-sens et arrive devant une porte donnant sur un placard ou tout le matériel de nettoyage se trouve. Il attrape un sceau, des produits d’entretien, des chiffons et des brosses, mais pas de gants qu’il tend avec un certain plaisir au jeune Chikara. Il prend un papier qu’il lui tend contenant un plan de route avec des horaires et des lieux bien précis.

Dialogue de personnage
« Tu commenceras dans le vif du sujet en nettoyant les toilettes réservées au personnel qui sont disposées un peu partout et chaque étage. Pas besoin d’aller dans celles des patients par soucis de confidentialité et sécurité, aussi bien pour toi, que pour eux. Sur le plan, tu as la localisation de chaque endroit que tu dois nettoyer et les heures à lesquelles tu dois approximativement y être. Pas besoin d’être à l’heure pile. Il y aura une vérification de ta présence et un rapport me sera fait sur l’état des sanitaires. Si tu fais bien le travail, tu auras l’occasion de faire quelque chose de plus gratifiant. »


Il réfléchit un instant avant de donner une dernière consigne.

Dialogue de personnage
« Il ne t’est pas interdit de parler. Mais si on me rapporte la moindre tentative de drague, ou un geste déplacé… Je pense ne pas avoir les compétences pour te sauver ! N’oublie pas que les femmes de ce service maîtrise l’irou jutsu et en savent probablement plus que toi sur le poison et les manières de l’administrer sans qu’on puisse le détecter. Oh et ne vas pas au sous-sol ! Il est réservé à la recherche scientifique et la chercheuse en tête n’aime pas être dérangée dans son travail. Tu as des questions Seiji ? »

Publié le 22 Avril 2021 vers 17h

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Ta main, presque au niveau de son fessier, tu te réjouis déjà de la tournure des événements. Ce n'est pas dans ton attitude d'avoir ce genre de comportement, mais il faut dire que le matin ne te réussit pas. Fatigué, tu n'as point envie de t'embarrasser sur des techniques de drague et tu préfères passer directement à l'étape supérieure. Fermant les yeux d'excitation, tu attends le moment fatidique avec convoitise et tu en viens presque à compter les millisecondes dans ta tête. Seulement, rouvrant les yeux en pensant avoir touché ton saint-graal, tu te rends compte que la vérité est tout autre. Le postérieur a disparu, tu ressens une violente douleur à ton bras gauche et ta tête est écrasée contre la table où quelques minutes plutôt se trouvait la chose que tu convoitais. Avec peine, tu tournes les yeux pour voir le visage de ton ravisseur dont il semblerait que les belles formes lui appartiennent. Tu as du mal à reprendre tes esprits et la fatigue ne t'aide pas, c'est un visage flou que tu rencontres puis après quelques secondes à le dévisager, les traits s'accentuent pour former le visage….. de ton dôno?

Hein ??? Malgré la douleur qui te tenaille le bras, tu tournes la tête des deux côtés et tu te rends à l'évidence que vous êtes seul dans la pièce. Soupirant, tu te dis qu'il faudra peut-être qu'un jour, tu apprennes à différencier le postérieur d'un homme et celui d'une femme. Nullement gêné, tu es obligé de reconnaître que la vitesse de ton dôno est stupéfiante : qui aurait pensé qu'un médecin aurait d'aussi bons réflexes ?
Dévisageant de nouveau l'homme au cheveu bleu, tu l'entends, fidèle à lui-même, ses mises en garde vis-à-vis de ton comportement. Cela ne t'as nullement manqué et tu te rappelles de la lourdeur du médecin.

Faisant la sourde oreille, tu lui réponds en souriant malgré la douleur qui te tenaille le bras :
Dialogue de personnage
« Oh, c'est vous dôno ?! Qui aurait pu penser que ce beau fessier vous appartenait ?! En tous cas, c'est gentil de m'accueillir avec bienveillance. J'aimerais vous rendre la pareille en vous serrant la main, mais je crois qu'il y a un léger souci… »


D'un mouvement du menton en direction de ton bras, il relâche la pression et enfin libre de son étreinte, tu t'étires.
Après quelques mouvements de bras, tu sens le lourd regard du dôno se poser sur toi. Un regard cachant une once de déception que toi, Seiji ne remarques pas, car tu es bien trop préoccupé à regarder les divers outils rangés dans la petite mallette posée sur la table. L'écoutant une fois de plus te faire la morale, tu constates non sans lâcher un petit sourire, sa remarque vis-à-vis de la ponctualité dont tu as fait preuve ce matin. Au moins, penses-tu, ce médecin a beau être lourd et moralisateur, il sait tout de même reconnaître les efforts des autres. Peut-être même qu'à la fin des deux semaines, tu réussiras à remonter un peu dans son estime.... Enfin, à vrai dire, tu t'en fous un peu de ce qu'il peut penser de toi… Mais c'est ton dôno et tu sais que même si tu ne l'apprécies guère il est préférable de ne pas s'en faire un ennemi. Surtout si tu veux revoir un jour ton bandeau…

Ne préférant pas soulever le fait que c'est la première fois que tu agis de cette sorte, tu lui attrapes le bras avant qu'il sorte de la pièce. D'un regard suppliant, tu lui demandes de ta voix fatiguée :

Dialogue de personnage
« Vous n'auriez pas un peu de café ? Je n'ai pas eu le temps de prendre de petit-déjeuner ce matin... »


Attendant quelques secondes sa réponse, tu te crois bon de rajouter :

Dialogue de personnage
« S'il vous plaît. »



Et puis quittant enfin la salle, tu le talonnes dans les longs couloirs toujours aussi lugubres de l'hôpital. Curieux de connaître l'absence de lumières, tu lui demandes directement :

Dialogue de personnage
« Dîtes, pourquoi il n'y a aucune lumière d'allumé ? Vous savez, c'est dangereux... On pourrait se blesser en tombant par terre. »


Lâchant un petit rire, qui dans le silence pesant du couloir résonne inlassablement, tu ajoutes :

Dialogue de personnage
« Se faire mal dans un hôpital, ce serait vraiment le comble non ? Ahahaha....Ahahah...Argh ! ….Aïe! »


Dans une succession d'onomatopées, tu te retrouves de nouveau par terre, au même endroit où quelques minutes plutôt tu avais chuté.
Te retenant de lâcher un juron en la présence du dôno, tu jurerais que ce dernier, malgré la pénombre qui vous entoure, rigole de ton sort. Décidément, ce n'est pas ton jour…. Et dire que les deux prochaines semaines seront comme ça….

Tu soupires et te relevant, tu le vois te tendre les diverses armes qui te protégeront de la crasse que tu devras affronter. Néanmoins, tu constates que ton bouclier : les gants, manquent à l'appel. Sans l'interrompre, tu l'écoutes te donner les instructions et les consignes qui régiront à partir de maintenant ta vie, et ceux pour deux semaines. Puis finissant, sa phrase, tu le regardes d'un œil suspicieux et appréhensif, à la réponse qu'il te donnera, tu lui demandes :

Dialogue de personnage
« Je n'ai pas de gants ? »


Récupérant par la suite le plan de l'hôpital et toutes les informations qu'il contient, tu fais la sourde oreille face à sa mise en garde concernant les infirmières. L'irou Jutsu ? Poison ? Incapable de me sauver ? Bien que tu ne le crois pas vraiment, tu te dis qu'il est peut-être préférable de ne pas approcher les demoiselles du service. On ne sait jamais avec ces médecins et infirmières, ils cachent bien leur jeu et la clé de bras que t'as infligé le dôno te le confirme.

Cependant, s'il y a bien une chose qui t'interpelle, c'est la mention d'un sous-sol. Tu ignorais que l'hôpital accueillait des recherches scientifiques et malgré l'interdiction formelle du dôno tu ne peux t'empêcher de noter l'information dans un coin de ta tête. Ta curiosité n'est que trop grand et tu imagines déjà les découvertes que tu pourras y faire : des monstres verts, des humains avec des tentacules, des plantes ninjas…. Pas de doute, il faut vraiment que tu ais voir ça, ne serait-ce qu'une fois durant ton séjour. Et puis au point où tu en es, tu ne pourras pas descendre plus bas de toute façon…

Émergeant de tes pensées, tu te tournes vers l'homme aux cheveux bleus.
Dialogue de personnage
« Non, c'est bon, je saurais me débrouiller. Par contre, si j'ai un problème, je peux vous trouver où ? »


Publié le 23 Avril 2021 vers 12h


Une chose est sûre, c’est qu’il ne pouvait pas s’empêcher de l’ouvrir. L’Eiseinin ne préfère pas vraiment entrer dans son jeu. Il n’avait rien de personnel contre lui et serait prompt à la plaisanterie dans un autre contexte, mais pour l’instant, il n’avait pas envie de faire ami-ami avec ce garçon. Il ne savait pas vraiment pourquoi il s’entêtait à faire le malin à ce point, mais il finira bien par le savoir que ce sort directement de sa bouche ou de quelqu’un d’autre. Une fois lâché, il demande du café, il en avait fait suffisamment pour lui aussi, mais au vu de l’accueil, il préférait lui laissait l’occasion de goûter à la mixture que le reste du personnel préférait boire pour ne pas tourner de l’œil pendant le service. Si noir qu’il pourrait presque réveiller un mort. Il se contente de lever les yeux au ciel.

Dialogue de personnage
« Il y en a en salle de pause, tu pourras prendre ton café avant de commencer s’il n’y a que ça. »


Pendant le chemin, il pose une question qui aura le mérite d’être intelligente. Un problème de liaison avec les câbles et ça suffit pour que le bâtiment soit dans la pénombre. Depuis le temps, les gens avaient appris à se repérer à l’aveugle, lui encore plus puisqu’il passe la plupart de son temps les yeux bander pour garder sa sensorialité à son niveau.

Dialogue de personnage
« Hm ? Oh, les câbles sous-terrains ont dû trop chauffer et ça nous coupe le courant, ne t’en fais pas ça va revenir… »


Il entend un bruit de chute et se retourne tout de même pour tenter de voir s’il ne s’était pas blessé. Le but n’étant pas de le garder ici pour s’être ouvert le crâne.

Dialogue de personnage
« Rien de casser ? Fait juste attention pour aujourd’hui, tout sera réglé d’ici la fin de matinée d’après les informations que j’ai eu.
»

La distribution de matériel n’était pas non plus vraiment une partie de plaisir et il ne peut pas s’empêcher de penser qu’il pourrait tout bonnement tenter de négocier un peu plus de fond pour le service maintenant qu’il était à un poste qui le lui permettait. Enfin, presque. Il était chef de clan et non chef d’hôpital, mais il doute que le fait de mentionner un peu plus de fond pour ne serait pas de trop. Les réunions de Dôno servaient principalement à communiquer ce qui ne va pas dans le village après tout.

Dialogue de personnage
« Désolé… Restriction budgétaire ! Il fallait faire des choix ! Et on devait choisir entre plus de matériel médical ou du matériel de nettoyage. Ce n’est pas contre toi, vraiment. Nous n’avons que les gants médicaux et on essaie de les garder pour les opérations. Si jamais c’est vraiment insoutenable demandes, mais si tu peux sans, ça nous aiderait tout de même.
»

Il soupire en repensant encore au manque de personnel en contemplant le vide des couloirs qui ne devrait pas l’être autant. Le fait d’envoyer les médecins en missions était compréhensible, mais il fallait peut-être y mettre un quota pour éviter de se retrouver à 15 pour gérer plus d’une cinquantaine de personnes. Il était possible de faire un tas de choses dans ce bâtiment, ils ne manquaient pas de quoi faire des prouesses, mais il était compliqué d’y croire quand on voit le reste du bâtiment et le matériel qui sort du domaine médical.

Il ne sait pas s’il regrette la mention du sous-sol au vu de l’expression du jeune homme mais il n’en tiendra qu’a lui de se perdre là-bas. Il ne risquait pas vraiment de s’y amuser, juste un groupe de chercheurs des plus classique et rien de bien attrayant. Eux aussi manquaient de place et de moyens et c’est la raison pour laquelle ils se trouvaient actuellement dans les sous-sols de l’hôpital et non plus dans un labo qui leur appartient. Ren se fera un plaisir de lui faire une leçon de vie si le gamin vient à la gêner dans ses recherches de toute manière. Il fait signe à Seiji de le suivre pour le conduire dans la salle de pause qui était d’un calme plat. Plus personne n’était là, tous déjà repartis au travail, la salle sentait le café plus que de raison. Il se dirige vers la machine et lui sert une tasse qu’il lui tend avant de commencer à se diriger vers la porte.

Dialogue de personnage
« Prends ton café et ne tarde pas à te mettre au travail. Laves la tasse une fois que tu as terminé s’il te plaît. Et si jamais tu as besoin de me trouver, je suis dans le même cabinet que tout à l’heure. Si je n’y suis pas, c’est que je suis partie aider les services de soins intensifs et ça ne sert à rien de m’attendre. Va à l’accueil dire ton souci à Ume-san, la femme que tu as insulté la dernière fois. C’est la plus gradée avec moi dans l’hôpital à l’heure actuelle. »


Il semble réfléchir pour savoir si tout avait été expliqué et rien ne lui vient en tête. Il repensait simplement au jour de l’incident et semble se rappeler d’un détail qui méritait de ne pas être mis de côté. Il s’attarde tout de même en regardant le garçon.

Dialogue de personnage
« Tant que j’y suis, tu as de quoi rembourser la vitre que tu as brisée ou pas ? Pas de suite, mais est-ce que tu auras ce qu’il faut ? »

Publié le 23 Avril 2021 vers 18h

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Le sourire te monte aux lèvres en entendant l'approbation de ton dôno. Ainsi, tu allais avoir droit à du café ? Ce n'était pas dans tes habitudes d'en prendre, mais là, tu ne demandais que ça. À deux doigts de planter le médecin pour aller directement à la fameuse salle de pause, tu te retiens et le suis dans le long couloir. Marchant, tu l'écoutes te donner quelques explications sur la panne d'électricité qu'à subit l'hôpital ce matin. Tu comprends mieux la raison de l'absence de lumière et toujours pensif, tu trébuches contre le banc. Te relevant, tu constates avec surprise que le Chikadôno ne se moquait pas de toi, mais s'inquiéter sur ton état. Toujours étonné, tu lâches un sourire discret, qui plus est dans la pénombre et enlevant la poussière de tes habits, tu lui réponds :

Dialogue de personnage
« Non, non.... c'est bon. »


Cela te fait bizarre d'entendre un adulte se préoccuper de ton sort, même si en vérité, il en a peut-être rien à faire de toi et qu'il a dit ça instinctivement, tu ne peux t'empêcher d'avoir un peu plus d'estime pour l'homme que tu maudissais pas plus tard qu'hier, au marathon ninja. Ton père n'était pas connu pour être un homme délicat. Alcoolique, toujours bourré, il se préoccupait plus du fond de la bouteille de saké que de ta vie en générale. Alors entendre un étranger, te témoigner plus d'attention en quelques minutes que ton père en 6 ans, cela ne peut que te mettre du baume au cœur.

Il ne suffira que quelques minutes pour que tu te rappelles la raison de ta venue ici. Fini les sentiments et l'attention que tu avais crû avoir, tu apprends toi-même de la bouche de ton dôno que non, tu devras faire l'impasse sur les gants. Ce dernier prend quand même le soin de préciser que si cela t'ai vraiment insoutenable, il y a des gants chirurgicaux. Mais malgré le dégoût que tu éprouves à l'idée de nettoyer la merde à main nu des petits vieux de l'hôpital, tu ne peux te résigner à emprunter des gants destinés à sauver des vies.

Dialogue de personnage
« Non, c'est bon, garder vos gants médicaux pour vous. Je me débrouillerai. »


De toutes manières, la merde ne tue pas à ce que tu saches.... Enfin, tu crois. On n'est jamais à l'abri d'un excrément radioactif échappé d'une expérience qui a mal tourné, ou pire, d'un caca bourré de chakra. Surtout quand cet hôpital abrite des expériences tenu à l'écart des regards. Qui sait ce qui peut se passer en bas ? Il faut vraiment que tu y jettes un coup d'œil un de ses quatre. Juste un tout petit.

Quittant le placard, tes outils en main et le plan sous tes aisselles, tu te diriges enfin vers ce à quoi tu espérais : la salle de pause. Le sourire te monte aux lèvres à l'odeur du café qui s'échappe de la pièce. Déposant tes affaires, à même le sol, tu vois ton dôno te tendre gentiment une tasse de café. Le remerciant d'un hochement de tête, tu te presses d'en boire une gorgée tout en l'écoutant te donner ses dernières instructions. Au gout fort du café et à la chaleur qu'il dégage, tu manques de le recracher. C'était quoi cette boisson de l'enfer ??? Il ne connaissait pas le sucre et le lait ici ??? Te forçant à en avaler une autre gorgée, tu te dis que Konoha n'avait jamais été aussi proche de découvrir du pétrole sur son territoire.

Te rapprochant de l'évier, tu réponds à l'homme aux cheveux bleu quant au sujet de la vitre brisée. Ta main derrière ton dos, faisant comme si de rien n'était, tu jettes sans pitié l'énergie fossile présente dans ta tasse.

Dialogue de personnage
« Et bien... Je n'ai pas encore eu le temps de rassembler l'argent, mais je vous promets que je vous rendrai la monnaie avant la fin de ces deux semaines. »


Gêné d'aborder le sujet, tu continues.

Dialogue de personnage
« Vous comprenez... Ce n'est pas vraiment facile avec un père qui dépense tout dans l'alcool…. J'ai beau essayé d'économisé, de mettre de côté ça reste très dur. Mais vous inquiétez pas, vous aurez votre argent. »


Même si tu en avais fait la promesse, tu es néanmoins très incertain sur ton budget. Les ventes de tes statues ou de tes portraits ne te rapportait pas des masses au marché, et même s'il t'arrivait de faire parfois une petite fortune, tout partait le soir même dans la nourriture pour ton père et toi. Bien sûr, c'était sans compter sur l'aide de ce dernier qui était lui-même un handicap à ta promesse. Mais vu que tu t'étais engagé, il allait falloir que tu te débrouilles pour trouver cet argent et vite.

Nettoyant ta tasse, tu vois du coin de l'œil ton dôno repartir à ses occupations et malgré le goût infecte du café, tu te sens pleinement réveillé, prêt à terrasser la crasse qui règne dans le bâtiment....

HRP : Merci de ce RP. Je continuerai à ouvrir des Sujets en SOLO ou s'il le veut bien avec Kitto Hikaru.

Publié le 25 Avril 2021 vers 19h