Sortant de chez elle, Naoko avait décidé d’aller jusqu’au temple de son clan. Étant croyante, elle y allait régulièrement et c’était comme un devoir à ses yeux. De plus, là-bas, elle pouvait sans doute faire des rencontres intéressantes et utiles pour ses projets. Après tout, Nao est toujours friande de conseils et d’aide pour soutenir son projet. Une envie d’être une sorte de prêtresse vu que maintenant, le rôle de pasteur n’existait plus au sein du clan. Et peut-être qu’un jour, elle sera Kirishitandono, peut-être que le rôle de prêtresse et de chef de clan est fortement lié. À vrai dire, la kunoichi ne l’a jamais demandé à qui ce soit ni trop poser de questions à ce sujet. Après, à ses yeux, ça lui semble logique, mais si elle croise quelqu’un de haut placé dans le clan, elle pourra le lui demandé. D’ailleurs, le temple religieux du clan ne fait pas partie du temple de prière de Konoha, il est à part. Le clan Kirishitan semble avoir refusé que ce soit placé au même endroit que les autres religions, d’après ce qu’elle a pu entendre. Il avait peut-être d’autres raisons, mais elle ne s’est pas trop posée de questions sur ce sujet. Le plus important, c’était qu’elle puisse aller prier en paix.
Devant le temple du clan, Naoko regarde autour d’elle et n’y voit personne qu’elle connaît. La jeune femme entre dans le bâtiment et se déplace sans trop de problème. Certains ne semble pas être des croyant régulier, mais elle reconnaît quelques têtes. D’ailleurs, la Chûnin reconnaît Kirishitan Sayaka, une femme forte, courageuse, talentueuse et très jolie, en plus de cela, elle est le bras droit du chef et bien placé dans les hauts gradés du village. Jusqu’à maintenant, elle lui a parlé que très peu et la jeune femme a toujours été un peu timide pour lui adresser la parole. Cela dit, peut-être que Sayaka pour la guider, servir de mentor ou être une amie ou plus ou autre chose, elle ne sait pas si elle ne tente rien pour se rapprocher de cette dernière. Il va falloir qu’elle prenne son courage à deux mains pour aller lui parler et tenter de créer une relation amicale entre elles. Elle se met à se diriger vers la femme et qui ne tente rien n’a rien, au moins, elle aura eu le courage d’aller la voir. Arrivant à ses côtés, Naoko lui adresse un petit sourire timide.
« Bonjour, Sayaka-sama. Comment allez-vous ? Ça ne vous dérange pas si après nos occupations religieuses, je vous invite à manger quelque chose ? »
Direct ou trop direct ? Difficile à dire, Naoko se laisse emporter par sa timidité et espère ne pas mettre Sayaka dans l’embarras avec son intervention.