Quand la guerre frappe à ta porte

Cela faisait maintenant plusieurs année que je vivais recluse du monde shinobi dans le petit village de Aisu, que je vivais loin des villages, loin de là guerre, à vrai dire j'étais même plutôt loin de Aisu, à quelque kilomètres dans une petite cabane dans la neige, je n'avais pas envie de croiser quelqu'un qui puisse me reconnaître et signaler ma désertion à Konoha ou aux Kitto. Les Kitto... Ce clan de lache qui m'a laissait pour morte au même titre que cette truie de prêtresse, comment j'ai pu être aussi idiote et la suivre sans réfléchir, jamais on ne me reprendra à faire confiance à quelqu'un, et surtout pas aux grandes instances de ce monde.

Aisu était un endroit hostile, et surtout en hiver, par chance le climat était devenu moins polaire ces derniers temps, bien sur la neige ne fondait jamais dans ce coin du monde, mais les blizzard étaient nettement moins frequend à l'approche de l'automne et la route pour Aisu était dégagée, c'est d'ailleurs en empruntant cette route que je décidais de me rendre à l'auberge de ce village pour voir s'il n'y avait pas du travail pour moi en échange d'un peu de nourriture, j'avais épuisé toutes mes réserves de provisions.

Je vivais de manière autonome depuis le début, cela faisait des années que je ne mettais pas rendu dans cet endroit, et je peux le dire, ma surprise fut grande en voyant l'un des employés, je l'avais vue, il accompagnait la prêtresse durant la guerre, que pouvait il bien faire ici ? Je n'étais que du menu fretin durant cette bataille aucune chance qu'il ne soit là pour moi, et puis je me souvenez de Konoha, il n'était pas Konohajin.

Je pénétrais alors la pièce tapant mes bottes recouverte de neige sur le tapis de l'entrée avant d'aller jusqu'au bar, je n'avais pas mis bien longtemps à être accepté par les villageois, je restais dans mon coin, je ne posais pas de problème, et j'étais blonde avec les yeux d'une autre couleur que le rouge ou le jaune et cela suffisait aux montagnards du monde civile. Il fallait le dire j'aimais bien cette vie paisible et cela me posait légèrement problème de voir cet homme travailler ici.



Le montagnard déposa un demi-litre de bière dans une chopine en bois devant moi alors que je retirais mes gants en l'installateur au contraire, je devais m'assurer qu'il n'était pas là pour moi, mais je ne devais pas attirer l'attention dans le cas contraire, je devais me la jouer fine, je ne le regardais pas, et me contentais de discuter de tout et de rien avec le patron, alors pour faire tiquer ma cible, lorsque celui ci passa à proximité, suffisamment pour entendre je dis au chef de l'auberge.



Voilà j'avais lancé l'amorce et mis mon avatar dans l'eau, plus qu'à attendre qu'il morde à l'hameçon, j'allais l'observer en buvant ma bière, si il partait c'est que j'avais vue juste et que cet homme n'était pas là pour moi, dans le cas contraire nous allions avoir un problème.

Tu venais de quitter Nasana depuis seulement quelques heures. Vous aviez décidé tous deux de partir pour Konoha dès la fin de l'hiver, et tu avais accepté de faire le détour jusqu'à Ame afin d'assouvir la curiosité de ta "fille adoptive". Tu ne savais pas encore quel serait le plan final derrière tout ce cheminement, mais tu avais choisi de ne pas t'en inquiéter, du moins, pas de suite. Le chemin jusqu'au village était long et ceci te laissait le temps de réfléchir à la tournure que tu désirais donner à ta vie. Durant cette conversation, vous aviez aussi évoqué le fait que tu devais réussir à te défaire de ton style trop agressif afin de retrouver le semblant d'humanité que devait encore exister en toi. Ainsi, à peine avais-tu quitté la chambre du haut, que tu arborais un sourire non-naturel. Il t'était difficile de le garder, ainsi, tu avais fait évoluer ce franc sourire en un simple plissement de tes lèvres, ce qui était déjà un effort en soit.

Assis au comptoir de l'auberge, tu discutais de temps à autre avec Panami, le gérant de l'établissement. Vos conversations s'orientaient davantage sur la météo que d'un débat emplit de passion. Pour tout dire, tu tentais d'en apprendre davantage sur la fonte des neiges et ainsi, la réouverture des routes commerciale d'Aisu. Non pas que tu avais une quelconque passion pour ce qui était du marchandage, mais tu t'inquiétais simplement de savoir quand est-ce que des potentiels chasseurs de Nukenin se mettraient à avoir accès plus aisément à cette cité. Alors que tu avais entendu la porte de l'auberge s'ouvrir dans ton dos, tu n'avais pas daigné te retourner afin de savoir qui était le nouveau venu. Mais pourtant, tu eus la réponse bien rapidement lorsqu'une femme à la chevelure blonde vint s'installer à quelques tabourets de toi. Ton attention ne se posait pas davantage sur elle que sur les autres clients. Et tu te perdis dans tes pensées alors que celle-ci échangeait avec Panami. Pour autant, tu fis rapidement sortit de ta torpeur lorsque tu entendis la femme parler de shinobi qui était à la recherche d'un homme... Était-ce des Kumojin ? Était-il ici pour toi ? Tu ne laissas pas la panique s'installer, pour tout dire, tu ne paniquais jamais... Tu réfléchis quelques instants sur tout ce que cela impliquait, le fait de devoir repartir sur les routes alors que l'hiver n'a pas encore sonné la fin, quitter Aisu à la va-vite... Non, tu devais tenter d'en apprendre davantage...

Tu fis signe à Panami avant de lui lancer :



En réalité, tu n'avais nullement soif, mais tu voulais simplement te fondre dans la masse afin de tenter de lancer une conversation qui pourrait sembler anodine avec la jeune femme. Alors, que le patron te déposa une chope devant toi, tu la souleva en l'inclinent légèrement en direction de l'inconnue, avant de lui dire:

Et bien, il semblerait que j'ai réussi à trouver le bon apat pour le bon poisson, je n'avais même pas bu deux gorgée de ma bière que l'homme vint me faire la conversation après avoir commandé. Il n'était donc pas un travailleur de cet établissement ? Pourquoi avait il en permanence ce sourire faux sur le visage si ce n'était pas pour les clients ? Ou alors il était en pause, bref ce n'était pas important, l'important c'était de parfaitement jouer mon rôle pour qu'il tombe dans le panneau et me dévoile sa véritable identité sans que je n'ai rien à faire de plus.

Je restais excréments calme, comme quelqu'un en train de simplement établir des ragots dans un bar. Je buvais alors une gorgée de bière en plus avant de dire.



Je portais alors la chopine à mes lèvres, et bu une autre gorgée de bière, je n'allais pas en dire plus sur la bataille de peur de mettre ma couverture à mal, puis alors que je venais de descendre les trois quarts de la bière avec cette gorgée je dit.



Je finissais ma bière d'une traite et dit.



Plus je le regardais avec ces tâches noirs partout sur la tronche, plus j'étais sur que c'était lui, et son comportement était tel qu'il y avait que peu de chance pour qu'il accepte cette bière, ensuite la danse allait pouvoir commencer.

Il était là, mon prophète mon élu de la prophétie, bien sur notre rencontre ne s'était pas passé sous les meilleures conditions et il ne faisait plus vraiment attention à ma présence, mais de toute façon je ne m'attendais pas à être accueilli à bras ouvert, hé ne l'avais jamais été et cela n'allait pas commencer aujourd'hui. Comme je suis quelqu'un qui ne s'avoue jamais vaincu et que le "non" n'est pas une réponse que je comprend je m'étais installé dans cette auberge, tout les jours j'avais un œil sur mon prophète qui ne pouvait pas me faire de mal car cela mettrait sa couverture en péril et je faisais en sorte de ne jamais être seule, même la nuit...

Ce jour là j'étais assise à une table lorsqu'une blonde entra dans l'auberge, son visage ne m était pas inconnu mais pas moyen de savoir pourquoi, et rapidement elle entrepris une discussion avec Genichi. Sérieusement ? Il était venu lui parler naturellement alors que je ramais depuis des jours et des jours ? Il fallait que je me teigne en blonde pour qu'il m'accorde un regard ? Mon cœur battait à toute vitesse dans ma poitrine, le rouge me montait au joue par colère, et à ce moment là je réalisais, j'étais jalouse...

L'observer et l'idolâtrie envers cette homme avait fait naître un sentiment nouveau en moi et me faisait réaliser que je n'avais finalement jamais aimé Sayuri. Ce que je ressentait en regardant cet homme à la peau taché était autrement plus intense. Mon regard croisa le sien pendant une seconde, et il pu me voir le fixer, les sourcil relever et le foudroyant avec un regard accusateur et plein de jalousie...

Tu ne sourcillas pas alors que l'inconnue évoqua un combat entre des vampires et des alliées d'une prêtresse. Aucun doute, la femme parlait évidemment de la bataille de Cha. Tu avais des années d'expérience dans le fait de ne montrer aucune émotion, alors, conserver un sourire faux était pour toi d'une facilité déconcertante. Pourtant, les propos que te rapportait la femme étaient inquiétants. Tu ne doutais pas de tes capacités à vaincre des chasseurs de déserteurs, seulement, tu n'espérais pas que cela arriverait si tôt et qu'il soit dans la capacité de remonter jusqu'à toi aussi facilement... Pour autant, une partie de toi continuait de réfléchir à la probabilité d'une telle chose... Aucun doute que si des Kumojin étaient à ta recherche, ils offriraient une description de toi des plus détaillés, et un visage tacheté de noir serait probablement le premier argument offert à chaque interrogé. Pour autant, la femme avec qui tu étais actuellement en train de boire une bière ne semblait aucunement se méfier de toi... Non, cela ne pouvait nullement être toi que l'on recherchait... Peut-être était-ce Saru ? Lui aussi avait combattu les vampires et était du côté de la prêtresse, mais plus important, sa désertion était un fait avéré. Tu avais besoin davantage d'information...



Bien évidemment, vous aviez à de nombreuses reprises parlé avec Panami, pour autant, il ne t'avait jamais vraiment demandé quel était ton travail. Probablement, savait-il que la réponse inclurait des combats et des morts. Il fallait avouer que tu portais le massacre sur ton visage... Nasana te l'avait fait remarquer seulement quelques instants auparavant.

Alors que tu buvais une nouvelle gorgé de ta bière, ta nouvelle "partenaire" de bar, invita Panami à te remettre la petite sœur. Cependant, tu te devais de la refuser, tu ne buvais que rarement et te limitait constamment à une seule bière, après quoi, tu craignais que tes capacités au combat et tes réflexes se voient amoindrit.



Tu buvais une nouvelle gorgé, toujours avec ce sourire coincé aux lèvres, sourire que Panami n'avait encore jamais du voir, et tu repris :

Il était sur ses gardes, il avait mêle refusé la bière sans doute ne voulait il pas perdre ses moyens en cas de combat, je vivais alors rapidement ma chopine avant d'écouter toute les questions qu'il avait à me poser, une chose était sur il avait envie d'en savoir plus, voir de se rassurer à propos de quelque chose, il cherchait à se convaincre que les chasseurs de Nukenin que j'avais inventé n'étaient pas là. Je l'avais vue combattre je savais quelsur chose d'important sur l'homme qui allait le faire paniquer si c'était bien lui.



Je lui laissais une seconde le temps que l'ascenseur émotionnel fonctionne, puis je continuais avec un petit rire moqueur.



Je venais d'abattre ma dernière carte, maintenant je n'aurais plus qu'à observer ses réaction et à le piéger pour être sur que c'était lui, ensuite je pourrais lui proposer de s'entraider pour survivre, mais je ne voulais pas griller ma couverture avant d'être sur que cet homme était aussi un déserteur.



Il devait bien se ficher de ma réponse en ce moment, l'esprit bien trop occuper à trouver un moyens de s'enfuir d'ici, le monde était trop petit pour des Nukenin et tôt ou tard cela allez nous poser problème à lui comme à moi...

Ton esprit s'arrêta quelques instants lorsque la femme évoqua que les soi-disant chasseur de nukenin était à la recherche d'un homme manipulateur de l'Hikariton. Ainsi, c'était toi ? Des hommes étaient parvenus jusqu'ici afin de te retrouver... Tu n'avais alors pas le choix, tu allais devoir choisir, deux issu s'offrait actuellement à toi: la fuite, et vivre avec des chasseurs à tes trousses ou bien l'affrontement, risquer ta vie et celle de Nasana afin de ralentir les recherches actuelles. Tu étais songeur, bien que pour autant, tu ne laissas rien paraître derrière ce sourire d'abruti. Pour autant, ton regard revint se poser sur la prêtresse, elle-même manipulatrice de la lumière. Vous étiez, dans cette même pièce, deux preuves que l'Hikariton n'était en rien une légende.



Tu te redressas, alors que tu venais à peine de finir de boire à grande gorgé le fond de ta chope. Ton sourire n'avait nullement changé. Et tu t'adressas à nouveau à la femme.



Tu fis un quart de tour, afin de t'adresser cette fois-ci à Panami.



Tu avais pris ta décision, si des traqueurs étaient à tes trousses, tu allais les éliminer, tout aussi simplement que tu avais tué une légion tout entière de vampire. Tu aurais pu prévenir Nasana afin que celle-ci use de ses talents de senseur pour te faciliter la tâche, cependant, tu te rappelais son visage et le tourment qui l'avait habité après t'avoir vu tuer des dizaines de milliers de Kenketsu... Non, tu ne souhaitais pas lui faire revivre cela, du moins, pas après si peu de temps. Pour autant, tu ne pouvais la laisser sans information, qui savait ce qui pouvait se passer au abord de ce lac, peut-être que cela signerai ta fin... Et si cela était le cas, tu désirais qu'une chose, que Nasana ne pense pas que tu l'avais lâchement abandonné, mais au contraire, que tu préférais la savoir en sécurité... C'est donc avec ces pensées en tête que tu te dirigeas vers la sortie.

Je devais l'avouer je n'étais pas déçu par la réaction de l'homme, il était certain maintenant que j'avais bien à faire à l'homme que j'avais vue combattre le Prince des vampire avant que ce dernier ne me mette hors de combat, alors qu'il se levait, je laissais de quoi payer mes consommation à Panami et je sorti de l'auberge pour suivre le Miwaku, je ne laissais pas beaucoup place au suspense, et une fois assez loin des oreilles indiscrète je dis simplement.



Sa réaction risquait d'être agressive, il était traqué et sur la défensive donc cela serait normal alors je ne perdais pas de temps pour lui dire.



Je pourrais le protéger de Kumo et lui me protéger de Konoha en mettant les équipes ne nous recherchant pas sur de fausse piste, et en cas d'échec nous pourrions les tuer ensemble.



Il n'avait pas bouger et je restais sur mes gardes, je savais qu'il était redoutable j'en avait eu la démonstration durant la guerre de la prêtresse.

Tout se passa très vite dans ma tête, la femme en face de moi était en train de m'annoncer que tout ce qu'elle avait dit n'était que mensonge et pire elle s'était joué de moi, mais l'information la plus importante était qu'elle avait réussi à me retrouver dans un endroit aussi reculé que celui ci.

Je ne dis aucun mot, mon sang ne dit qu'un tours, je la saisit avec une bandelette et vint la frapper avec une extrême violence dans le ventre ce qui la mis k.o instantanément, puis je parti à toute vitesse en direction de l'auberge pour récupérer Nasana et fuir cet endroit. Nous devions attendre le printemps, mais les choses avaient été précipité, nous devions fuir maintenant.