Tu ne sais pas ce qui étais le plus triste dans cette histoire. Le fait que vous étiez incapable de faire quoi que ce soit face à lui, ou le fait de voir ta coéquipière se faire malmener sans que tu puisses réagir. La pauvre s’était faite jeter dans tout les sens. Tu t’agenouillas près d’elle lorsqu’il l’envoya à tes pieds, elle était dans un sale état, mais rien de trop critique à première vu.
« Tout va bien, Tetsuko ? »
Tu ne t’attardas pas trop longtemps sur elle, le Rihatsu continuait d’approcher, tu te relavas, continuant à l’observer. Tu avais pourtant admis ta défaite, n’était-ce pas assez ? Il effectua de nouveaux mudras, hors de question de le laisser vous attaquer à nouveau, tu t’attendais à être capable de tout bonnement annuler ses capacités mais… tu fis vite surprise lorsque sa lance passa à quelques centimètres de tes yeux. Ton seul réflexe était de passer ta main sur ta pommette, et de remarquer l’éraflure depuis laquelle s’écoulait un peu de sang. « Comment ? » te demandas-tu. La réponse était simple malgré que tu ne souhaitais pas te l’avouer, tu étais trop faible.
Tu écoutas les mots du Rihatsu, divers sentiments te dérangeait, la frustration d’affronter quelqu’un de plus fort que toi, et le doute que t’infligeais ses propos. Ce n’était pas l’image que tu avais de Konoha, ce n’était pas ça que tu avais promis de protéger.
« Je ne connais aucune des deux personnes dont vous parlez… Et je n’ai jamais rencontré d’Abura au village. Mais je transmettrais le message. »
Tandis que tu lui parlais, tu continuais d’aider ta coéquipière à se relever. Ignorant toi même les senbons qui étaient toujours plantés dans ton dos. Tu doutais que le Rihatsu ne vous attaque encore, quand bien même, tu ne pouvais pas faire grand-chose pour riposter.
« Je comprends votre haine, si vos dires sont véridiques..
J’ai du mal à croire le village capable d’une telle chose, et même si c’est le cas, vous en prendre à nous ne ramènera pas cette femme, ni tout ce qui vous a été enlevé. »
Ton problème actuel concernait surtout Tsubasa, c’est probablement elle qu’il qualifiait d’idiote, même si tu avais du mal à croire qu’elle les ait suivi de son plein gré.
« Je ne peux parler au nom du village. Mais je peux vous promettre que j’apporterai le message à la Hokage elle même.
Comment pouvons-nous vous rencontrer à nouveau, si besoin ? »
Tu aurais aimée donner ton avis sur ce qui allait se passer, mais ça n’était pas en ton pouvoir. Ce que tu pouvais penser de la situation importait peu pour tes supérieurs. Néanmoins, tu souhaitais en apprendre d’avantage sur cette histoire, ton avis sur la manière de faire de Konoha était peut-être biaisé au final.