Mais qui voilà ?

Tu mets un coup de coude dans les flancs du colosse en train de clairement faire des médisances sur ton compte alors que tu étais littéralement à quelque centimètres et ne retiens pas ton rire. Tu regardera la jeune femme en le désignant d’un signe de tête.


Il te souffles dessus d’un air agacé et croise les bras montrant clairement qu’il t’ignorait. Tu tapotes ses bras du bout des doigts pour ajouter une couche ne semblant pas vouloir le laisser tranquille et continues alors que Kaiya était en train de lui expliquer le service que tu venais de lui rendre. Elle aussi t’insultes presque en te regardant dans les yeux. Tu cesses d’enfoncer tes doigts dans le bras du colosse et la regarde. Décidément les Kaguya n’avaient pas la langue dans leur poche et cela était à la fois amusant et particulier car peu de monde se le permettait.



Tu avais vu l’homme se crisper en parlant du surnom Kaguya bien peu apprécier de la population mais démords pas pour autant et gardes ton sourire, avant de répondre à la jeune alcoolisée en haussant les épaules.

Il roulait des yeux dépiter de la situation et se faisait même réprimander par la jeune femme. Il n’était pas très habitué à gérer les personnes comme le Miwaku et il avait un don pour lui taper sur le système. Il se retenait de remettre le garçon à terre pour qu’il cesse de lui tapoter le bras. Il se concentre sur Kaiya lui expliquant plus en détail le service que lui a offert le jeune homme. Il ne trouvait pas ça spécialement sympathique de sa part, il était bien trop joueur pour être désintéressé mais ne dit rien de plus et se contente d’un “hm” pour montrer qu’il comprenait la situation.

Il ne pouvait pas vraiment réfuter les propos de la Kaguya quand elle lui dit que malgré tout, il était le seul à les approcher en se montrant serviable. Il était clairement en train de tenter de les mettre de son côté, pourquoi ? Il ne le savait pas, mais le saurait tôt ou tard. Ne pas mourir le visage écraser était probablement une des raisons. Il sera cependant très agacé par ce surnom qui était plus que rabaissant pour le clan de Kirijin.


Quand le Miwaku raconte ne pas craindre ses ennemis, il est surpris de cette réponse alors qu’il était clairement la personne la plus prompte à mourir. Il n’allait pas pouvoir tenir face à deux Kaguya et ne savait pas s’il devait être impressionner ou le trouver idiot.



Le Miwaku rigolera à la fin de la réponse sans pour autant changer de comportement.

L’un comme l’autre avait des comportements plutôt atypique. Un Kaguya grognon un peu trop marqué par la vie, et un Miwaku à la taquinerie sans limite. Quelle équipe… Il avait beau être « très sociable », il avait surtout le don pour agacer. Mais comme il te l’a si bien dis, il ne craint pas vraiment ce qui pourrait lui arriver. Tu haussas simplement les épaules, comme si tu en avais marre de voir les deux se chahuter comme des enfants. Tu comprenais le mépris de Hayate à l’égard de cet homme, néanmoins il se semblait pas dénué d’intérêt, du moins pour toi. Tu t’entichas d’un léger sourire lorsque qu’Hayate lui dit qu’il pouvait être un Kaguya, avec un peu de muscle.



Tu regardes attentivement le Miwaku, avec le même regard méprisant qu’il abordait pour vous taquiner.



Tu poussas alors un léger rire avant de poursuivre.

Tu lèves les yeux au ciel quand il se vexe de la comparaison avec les Kaguya de l’île et ne reprends même pas la peine de suivre le sujet. Tu savais qu’il n’avait pas grand rapport avec eux et vous étiez d’accords sur toute la ligne au final. Ce qui te fera plus rire sera la remarque sur le fait de pouvoir être un vrai Kaguya à condition d’avoir plus de muscles tu ne cache pas ton doute après le jugement des deux anciens Kirijin.



Tu étais bien bavard et laissais ton opinion sur eux sans arrière pensées pour une fois. Tu pensais tes mots et ne cherchais pas à les provoquer même si tu savais que tes paroles étaient toujours aussi directe et sans pincettes. Un compliments et une insulte dans la même phrase, tu en étais presque devenu un expert. En revanche tu ne voyais pas pourquoi la jeune Kaguya s’inquiétait de ta réputation. Tu hausseras les épaules et reprendras d’un air évident.

Il hausse les épaules quand Kaiya emet un doute à la possible appartenance au clan Kaguya du jeune Miwaku. Sa chevelure opaline trahissait une partie de son sang, mais il était clair que la pureté n’était pas au rendez-vous. Il se détend légèrement semblant s’être fait à l’idée de la présence du jeune homme et l’écoute parler de ses années d’entraînement et peinait à croire qu’après autant de temps son corps soit celui qu’il avait aujourd’hui.



Il souffle bruyamment et se disait que c’était bien mieux que les cages de Kumo, mais il ne pensait pas un jour retrouver ce côté paisible qu’il avait au temps de Kiri. Il manquait pour lui deux éléments important à cette paix intérieur.

Extrêmement triste ? A quoi s’attendait-il en allant rencontrer les membres d’un clan qui s’était quasiment fait éradiquer ? Bien que, de ton côté, ce n’était pas le fait d’avoir perdu Kiri qui te rendait si morne et pour Hayate… Il avait toujours été plus ou moins comme ça depuis que tu le connaissais. En fait il n’avait pas totalement tort, la plupart des Kirijins avaient ce côté… froid. Sans doute était-ce dû à l’éducation que vous receviez, il y avait peu de temps pour les festivités et autre âneries du genre, c’est probablement pour la même raison que l’on avait pas beaucoup de type dans le même genre que le Miwaku. La taquinerie, les sous entendus… ça n’était pas votre genre, du moins pas parmi les personnes que tu connaissais.



Cela étant, le Kaguya n’avait pas tort non plus vis à vis de l’attitude de Nobuhisa, le mot suspicieux était le mot parfait pour le décrire. Même si tu tendais de plus en plus à lui faire confiance, tu n’oubliais pas ses manières de faire qui étaient loin d’être protocolaire. Néanmoins, il disait être doué dans son travail, n’était-ce pas le plus important finalement ? Au moins, il servait son maître avec succès.



Tu t’interrogeais beaucoup quant à eux, le clan dirigeant de Kumo. Ils étaient l’autorité supérieure du village, et un jour ou l’autre, tu devrais sûrement t’en référer à eux pour une quelconque chose. Il valait mieux montrer patte blanche ici, tu t’inquiétais néanmoins du fait qu’Hayate ne soit pas enclin à faire de même.

Tu avais toujours le même ton amusé ce qui pouvait laisser croire à une moquerie de ta part. Ça l’était probablement, mais tu ne jugeais pas les barbares de Kiri sur ce point, tu ne faisais que donner ton opinion de manière acerbe et sans prendre de gants.



Tu prends appui contre le muret le plus proche de toi et croises les bras en continuant de parler.



Tu rigoles en entendant Hayate décrire Yuhei comme un vieillard Sénile. Il est vrai que la majorité des personnes qui cherchent ta compagnie ne sont pas de premier âge, mais ton rire s’estompera et ton visage prendra un sérieux que tu ne montrais que très rarement.


Tu reprends immédiatement ton sourire et tente de réfléchir à un moyen de décrire le clan Hattori de manière simple.



Tu prends une pose pour reprendre ton souffle et reprends de plus belle.



Tu regardes le duo et soupire.

Le Miwaku semblait avoir une sorte d’empathie étrange à votre égard. Il comprenait que vos vies avaient été loin d’être simple. C’était rien de le dire, tu te demandais toi même souvent tu comment tu avais survécu à tout cela. Était-ce par chance, ou bien ton désir de vivre était-il si fort qu’il te maintenait en vie ? Difficile à dire, une chose était certaine en revanche, ce Miwaku avait raison. Pour survivre à Kumo, il valait mieux s’entourer des bonnes personnes. Ça n’était pas là une chose pour laquelle tu étais très douée, lécher les bottes des autres ce n’était pas ton genre. Tu avais trop eu l’habitude de te faire rejeter pour la jouer soldat parfait auprès de l’un de tes supérieurs. Mais au moins, tu connaissais ce Nobuhisa, sans nul doute qu’il te serait utile pour la suite. Tu lui répondis alors très calmement.



Tu n’étais pas une ingrate, loin de là. Puis au fond, tu l’appréciais quelques peu.
Il poursuivit en vous expliquant quelque peu la hiérarchie du village. C’était un poil plus complexe que chez toi, ici il s’agissait surtout de pureté et d’héritage. C’était quelque peu dérivé de votre manière de faire finalement, ce n’était pas la loi du plus fort, mais celui qui à le plus d’influence. Tu te doutais que les jeux politiques devaient être monnaie courante ici. Même si tu n’étais pas une fine politicienne, tu comprenais comment les choses fonctionnaient.

Hayate se faisait discret et ne faisait plus que écouter les deux jeunes. Son seuil de tolérance à la prise de parole semblait atteint. Toi tu restais avec la même attitude nonchalante en écoutant Kaiya qui te faisait part de ton attitude. Tu n’étais pas aveugle et savais très bien ce qu’elle pouvait provoquer comme réaction auprès des gens. Tu feras un simple sourie au grand gaillard quand elle parle du fait de s’acclimater au moeurs de Kumo.



Et encore, tout dépendait de la situation, tu ne te privais pas de t’infiltrer où bon te semblait dès l’instant que tu ne faisais rien d’anormal, ta couverture tenait la route et tu pouvais faire ton travail sans trop avoir à te fouler. Tu ne seras pas trop surpris en voyant qu’elle tenait à en savoir plus sur le rang de Yuhei. Tu étais resté évasif là dessus volontairement et n’avais toujours pas l’intention d’en parler et tu t’approchera d’elle en souriant et marchand autour d’elle comme un vautour guettant sa proie d’un air amusé. Tu cessera en te positionnant entre les deux Kaguya mais en ne regardant aucun des deux.



Tu te retournes une fois de plus et tapes dans tes mains.


Tu commences à marcher et repars par le même endroit que tu es arrivé, par les toits pour ne pas avoir à t’expliquer avec les gardes de la zone.

Le Miwaku restait lui même, on le pouvait au moins pas lui retirer cela. Ce n’est pas comme si vous n’aviez pas l’habitude des comportements condescendant à Kiri. C’était une chose assez commune quand tout n’était jaugé qu’à la force des individus. Il garda le mystère sur le rang de son maître, comme s’il prenait tout cela comme une sorte de jeu. Sans doute était-ce le cas, allez savoir ce qui pouvait se passer dans son esprit tordu. Tant pis, le but n’était pas de lui faire subir un interrogatoire, tu appréciais seulement en savoir plus sur le village et les personnes composant celui-ci.



Toujours avec son attitude frivole, le Miwaku finit par vous saluer et finalement s’en aller. Décidément, quand cet homme était dans les parages, les situations même les plus anodines semblaient étranges. Arf, qu’importe, pour l’heure il n’était pas menaçant, c’était déjà ça de pris n’est-ce pas ? Tu te tournas donc vers Hayate, sans doute souhaitait-il rentrer chez lui aussi.



Il ne trouverait probablement rien à y redire, c’était à une centaine de mètre d’ici de toute façon. Sans plus attendre, vous repartiez donc dans vos appartements respectif, tu notas bien l’agacement du Kaguya, Nobuhisa avait apparemment un don pour lui taper sur le système. Restait à voir combien de temps il allait réussir à garder son calme. Sans doute de la même manière que toi, il pouvait trouver une certaine utilité à ce garçon et réfréner ses ardeurs.