Au-delà de l'horizon bleu

Le voyage en bateau durait plusieurs jours. L'eau se déchênait et clapotais contre les parrois du navire. Forte heureusement pour le clan Kuromuko, le vent leur était favorable durant la traversée et bientôt...


Ils venaient enfin d'arriver sur le continuant du Yuukan et ne savaient pas qu'ils se trouvaient non loin des sources de Yu. Le bateau amarrait et le peu de peronnes qu'ils étaient, descendaient du navire pour fouler leur nouvelle terre sacré. Gadendiraito la première à descendre se sentait épuisée à cause des conseils des Dieux qui défilaient dans sa tête. Paralysée un cours l'abs de temps cette dernière attendait que tous la rejoignaient.


Scrutant d'avantage les environs, elle vérifiait qu'il n'y avait personne pour continuer leur ascension.


Puis, le petit bout de femme se mettait en tête du peloton et guidait une nouvelle les siens sans dire un mot de plus.

Le bateau, j'avais toujours aimé me laissé porter sur l'océan, même pendant la longue traversée du peuple Kirishitan j'avais aimé cela, mon nouveau peuple semblait plus éclairé, plus intelligent, nous étions à l'aube d'une révolution dans le monde, une révolution mené par le peuple Kuromoku !

En arrivant sur terre je remarquais notre guide faiblir légèrement. Personne ne semblait le relever mais moi je l'avait vue. Alors qu'elle marchait en tête de peloton je la sentais fatiguée, et je décidé que cette fois je ne serais pas spectatrice, je ne serais pas une simple suiveuse. Je l'avais était avec Salomon, je ne le serais pas avec elle...

Je m'approcher et venais avec douceur et discrétion poser mes mains sur ses hanches comme pour l'aider à monter un petit relief puis je la lâchait, et je venais lui murmurer.



Je me plaçais tout de suite comme une bras droit plus, plus et me mettais à ses côté pour que le reste du peuple marche derrière nous, comme si nous étions les deux cheffes de ce peuple et pas seulement une cheffe et son larbin.

Cette Kuromoku suivait Gadendiraito de près et l'aidait même à gravir une parcelle qui s'avérait difficile pour la petite femme. L'ascension paraissait eternelle, mais avec le nouveau savoir le peu de survivants ne possédaient-is pas l'éternité ? Il fallait tout de même faire attention, car certains coups pouvaient être mortels. Les voix qui résonaient à l'intérieur de la femme la guidait encore. Plus elle les écoutait et plus le clan s'avançait dans les hauteurs des sources de Yu.


Elle tombait de fatigue et ne pouvait plus faire un pas de plus pour le moment. Pour elle, elle n'était donc pas digne d'être la messagère des "Dieux". Malgré son épuisement, la "mini-pousse" s'asseyait avant d'ajouter.




Puis, elle fermait les yeux restant toujours assise, l'air totalement épuisé.

J'avais on occasion de prendre ma place comme cheffe des Kuromoku, je pouvais être la Risako de ce peuple, mais j'avais dû garder une part de gentillesse de ma vie passé, je la retenais alors qu'elle tombait et je lui dit.



Avec beaucoup de tendresse je venais mettre la belle messager sur mon dos et je reprenais la route avec elle en criant.



J'étais également épuisé, mais je ne cédait aucunement sur le poids de ma tâche, ce moment devait inspirer le peuple, il devait devenir qu'un et solidaire !

L'ex-Kirishitan ne s'attendait pas à une telle solidarité de la part de sa consoeur. Cette dernière dans un élan de gentillesse et de tendresse la prenait sur son dos exprimant son sentiment d'entraide. Il était bien vrai que le temps de laisser les malheureux à l'arrière était révolu. Ils étaient Kuromoku et non Kirishitan, ils connaissaient la vérité maintenant et devaient adopté une autre aptitude que de laisser les camarades mourrant derrière eux.


La sauveuse de Gadendiraito montrait sa volonté à vouloir changer les choses. Alors que la marche reprenait de plus bel, la "mini-pousse" sentait sa comparse épuisait elle aussi, mais contrairement à elle, elle possédait bien plus de ressources pour continuer et d'une attention toute particulilère elle encourageait d'avantage la petite Kuromoku à tenir le choc.

Une relation bien étrange et tout à fait inconnue d'affection, de respect et de camaraderie était en train de se former, c'est ce que chaque Kuromoku devra ressentir pour son prochain maintenant.



J'avais été l'apprenti du pasteur durant tellement de temps, toujours j'avais voulu marcher dans ses traces mais aujourd'hui je m'enlever au dessus de lui, au dessus des anciens préceptes, je serais la guide de mon nouveau peuple au meme titre que Salomon... Non meilleur que Salomon avec les Kirishitan, et je n'avais pas ces vieilles idée de pouvoir unique, je partagerais tout ça avec ma sœur sur mon dos, et avec tout autres souhaitant nous aider à faire du monde un énorme biome à champignon.



Je caressait tendrement, amicalement la cuisse que je tenais pour qu'elle reste sur mon dos, notre peuple allait être légion, ne former qu'un, nous serons aimant et bienveillant... Et nous allons faire un génocide de tous les non Kuromoku sur cette terre... Mais d'abord nous devions amener les Kirishitan dans la lumière parla métamorphose...

La petite Kuromoku venait de se faire une amie dans le lot du petit groupe et probablement, elle connaitra les autres membres par la suite. Toujours sur le dos de Sana, celle-ci lui caressait la cuisse en usant de mots bienveillant. "...nous allons la bâtir ensembe !" Des paroles digne d'une Kuromoku, selon la mini-pousse.


Démontrait-elle pointant la direction du doigt, ce qui obligeait le groupe à emprunter un chemin risqué et potentiellement suicidaire. Heureusement que certains possédaient encore la force de construire des passerelles à l'aide de leur chakra. Ca facilitera grandement l'avancée. Gadendiraito posait sa tête sur l'épaule de sa consoeur avant de lui demander.

Les vieux réflexes était encore dur dans l'esprit de la Kuromoku sur mon dos, des reste de Kirishitan, de ce peuple égocentrique ! Nul Kuromoku n'est un fardeau pour un autre Kurumoko, et elle devait le comprendre.



Notre peuple allait gagner toute les batailles et ce pour une bonne raison, notre peuple était le plus solidaire qui existe, personne ne pouvait avoir sa propre pensée, mais chacun avait sa liberté c'était un concept impossible à comprendre pour les esprits faibles.



Une sorte de mariage clanique, une solidarité qui n'est pas possible de trouver ailleurs...

Après la traversée périlleuse des parois rocheuses, une terre beaucoup plus plate et assez dégagée se trouvait devant le groupe des quelques survivants. La petite Kuromoku avait une sorte de spams avant de rouler des yeux et levant la tête vers les cieux. Une sensation des mains des Dieux lui tenant abruptement la tête pour qu'elle leur consacrait toute l'attention nécessaire. Puis, tout revenait à la normale et le petit bout de femme se sentait encore plus épuisement, mais dans un chuchotement...


Il n'y avait que très d'herbes et à peine deux ou trois arbres sur le terrain, laissant pas mal de place à des cailloux et bout de roches sous leur pied. Mais avant de faire quoi que ce soit d'autre, Gandediraito proposait de faire une halte pour tout le monde. A moins que les plus forts étaint déjà prêt à construire une cabane commune pour que cela soit leur nouvelle maison avant de so'ccuper des plantations.

Nous étions arrivé à l'entrée de notre nouveau chez nous, je devait avouer ressentir un calme et une plénitude qui m'était jusque là inconnue en pénétrant dans ces terres, comme si jamais enfin trouvé ma maison depuis toute ces années, les autres semblaient ressentir la même chose que moi, je n'avais bizarrement aucune peine pour ces arbres mort, ni pour cette nature disparu, au contraire je la trouvais magnifique...



J'étais heureuse, et je me laissais tomber au sol, j'étais arrivé, et j'étais épuisé, comment cet homme aux yeux rouge avait ilnpu autant nous changer ? Comment avait il pu nous faire découvrir notre vrai nous ?

Gadendiraito se poussait du dos de sa camarade avant de se placer à côté et d'effectuer quelques mudras. Posant sa main au sol, de drôle de champignons poussaient dans ce lieu ou la végétation avait du mal à se développer convenablement. Les champignons bleus grandissaient encore et toujours jusqu'à au moins faire la taille d'un bras humain. Quelques dizaines de ces eumycètes apparaissaient et leur couleur donnaient envie de les manger.




Le petit bout de femme prenait l'un de ses champignons et pouvait ressentir un peu de chakra coulait dans ses flux. Son énergie s'améliorait déjà un peu et peut-être que ca permettrait également au reste de la troupe de se "rassasier" et de pouvoir fournir à eux aussi l'énergie nécessaire pour quelques constructions avant le couché du soleil.

C'est bien ce que je pensais, tout ces champignons dans nos esprit et sur nos corps étaient là pour une raison, nous avions réussi à appréhender un monde que jamais les Kirishitan n'avait ne serait ce qje osé penser. Nous étions supérieur, et nous allions dominer le monde des hommes.

Je prenais l'un des champignons et le mangea, j'eu un haut de cœur, et je manquais de le vomir tellement son goût était infect, au vue de sa couleur je ne m'attendais pas du tout à ça. Cependant il fallait le dire, je me sentais déjà mieux et très vite tout le groupe était un peu plus requinqué.



Je caressait tendrement sa joue, puis je partais en direction de nos frères et sœurs pour leur indiquer la marche à suivre, nous allions construire toute une série d'abri et nous reposer ici jusqu'à ce que notre heure soit venu de marcher sur le monde...