Relâcher les tensions

Après ce long debriefing, Borodari relâchait les deux jeunes gens pour ces derniers puissent accomplir leur devoir. L'esprit un peu embrumée, la jeune Miwaku tentait de mettre de l'ordre pour y voir beaucoup plus clair. Eventail en main, elle se dirigeait pour le moment en direction de la chambre situé à l'auberge que prêtait le Gouverneur. Même si ici tout semblait être beaucoup plus paradisiaque que Kumo, sa petite sœur lui manquait, ainsi que toutes ses connaissances. Elle savait déjà son pourquoi du comment elle devait rentrer et les tâches à y accomplir seront longues... Kazuko ne remarquait pas de suite la présence du rouquin et d'un léger mouvement de tête, elle l'invitait à sa marche. Se cachant un peu derrière son éventail, elle entamait la conversation.


Sa voix était douce et ses yeux reflétaient la curiosité que la femme dévouait à l'arrivant. Il était plutôt surprenant de se dire que la jeune femme ne pensait pas, un jour, pouvoir discuter aussi sereinement avec un "ennemi". Du moins, c'était comme cela que les Kumojins voyaient les choses, la sainte vierge observait le monde sous un autre angle.

Le soleil, l'air de l'extérieur, Kimino fermait les yeux et respirait à plein poumons, enfin il était libre ! Son chakra n'était pas encore revenu, mais Borodari lui avait parlé d'un régime spéciale, il allait donc chercher un endroit pour manger des ramens puis il verrait bien où cela le conduirait.

Alors qu'il ouvrait les yeux pour voir s'il ne trouvait pas un stand, l'ancien Hokage croisa le regard de la Okasan qui lui faisait signe d'approcher. Alors par politesse il le fit, mais ne perdant pas l'idée d'un bon repas.



Pas de mauvaise pensaient ni d'ambiguïté, juste un moyen d'aller manger sans que cette conversation ne l'empêche trop longtemps de le faire.



Il était tout de même médecin, et même si ses talents n'étaient plus aussi aiguisé qu'autrefois dans le domaine il restait tout de même bon dans celui ci et en avait toujours l'esprit.

Du moins, c'était ce que la jeune dame pensait. Prenant la route ensemble vers un petit restaurant, l'ex-hogake demandait à la femme à la chevelure rose si son malaise de tout à l'heure était réellement passé.


En le regardant de haut en bas, ce n'était pas vraiment elle la plus à plaindre. En effet, l'homme comme il le mentionnait se trouvait à être un détenu du Gouverneur.


Elle mentionnait bien le fait qu'il était prisonnier et que ce genre d'étape pouvait laisser quelques séquelles, d'autant plus si le pauvre avait pour voisin cet étrange homme couché à la chevelure blanche, ainsi que ce "Kenkestu ?" qui se montrait assez dynamique et agressif. La mine triste de savoir que le rouquin était enfermé contre son gré, l'Okasan ajoutait.


Un peu ironique comme phrase venant d'une kumojin, non ?

Kimino eu un petit moment d'absence en regardant les menottes toujours attachées à ses poignées, il y avait une vrai symbolique dans la chose, car même s'il était de nouveau libre de mouvement le gouverneur avait plus ou moins emprisonné son esprit, il était certain que l'ancien Hokage finirait pas revenir auprès de lui. La jeune femme lui offrait de payer son repas, ce qui insufflait de la joie dans le cœur du Uzumaki.



Depuis sa plus tendre enfance, depuis que Hinae était sa nourrisse, Kimino avait toujours entendu Daichi dire.



Le jeune homme a la chevelure de feu aurait donné beaucoup pour manger les ramens de Daichi, mais il se contenterait des cuisinier de Kumo...

La Miwaku fixait les menottes entourant encore les poignés de l'homme. Quand allaitent-ils lui retirer ? Etait-il dangereux au point de devoir les lui laisser ? Cette idée de manger ensemble, permerttrait à l'Okasan dans connaitre un peu plus sur le rouquin. Après tout, cela pouvait être utile dans son futur rapport pour l'empire.


Dans son élan de bonté la jeune demoiselle poussait la porte à son invité pour que ce dernier puisse pénétrer à l'intérieur de la batisse. Une ambiance plutôt charmante se faisait ressentir à l'intérieur et à l'autre bout se trouvait une sorte de lieu clos en pleine air. Kazuko prenait place à une table et invitait l'homme à faire de même. Depuis e temps qu'elle était ici, elle avait l'habitude de fréquenter l'endroit.


Puis, à peine installés une jolie dame venait prendre commande. Le coude en appui sur la table et éventail fermé, la jeune femme fixant l'Uzumaki dans les yeux, sourire aux lèvres ajoutait:

Kimino le savait ce n'était pas bon pour Konoha tout cela, elle allait rentrer en disant que le Hokage était captif, le Raikage ne mettrait pas longtemps a le savoir et Konoha allait passer pour un endroit rempli de faibles par sa faute.

En entrant dans le restaurant, l'ancien Hokage remarqua les regards sur lui et quelques chuchotements du genre "un Uzumaki..." "c'est l'ancien Hokage non ?" Il commençait donc à être connu dans le monde, mais pas forcément pour les bonnes raisons.



L'ambiance était posé, alors avec un sourire comme pour débrider l'instant Kimino commanda un bol de "curry jaune" ce qui semblait être assez proche des ramens même si cela ne faisait aucun doute que ça ne serait pas pareil.



Kimino regardais de nouveau ses menottes, une fois le repas engloutis il pourrait sans doute se les enlever seul...

Hélàs certains Hattori se déléctaient de faire du mal aux autres se coryant au dessus de tout, faisant parfois honte à leur propore clan. Pour dire, même la Kunoichi ne pensait pas obtenir le titre d'Okasan lorsqu'elle démarrait sa première mission qui n'était autre que celle-ci. Les caprices de l'empire, les caprices de ce monde... La suite promettait bien. En revanche, si le sentiment de malaise se faisait ressentir, je restais toujours le visage neutre en souriant de temps à autre. Si lui commandait un "curry jaune" la jeune femme demandait une simple soupe au miso. Elle e devait pas se remplir l'estomac et se devait dorénavant de faire plus attention à ce qu'elle mangeait pour représenter la beauté d'une Geisha rien que dans la taille. Kazuko écoutait Kimino avec grand soin avant de rétorquer.


Avalant avec la plus grande minucie sa première bouchée de soupe, elle veillait à ne rien faire couler et mangeait de manière extrêmement distinguée. Clairement, ces deux là ne venaient pas du même milieux et d'en apprendre d'avantage était fortement intéressant. Elle n'ajoutait pas plus et se demandait la chose suivante. Fixant l'Uzumaki dans le blanc des yeux, elle voulait avoir quelques précisions sur sa détention ici.


La sainte vierge stoppait tout mouvement qu'elle était en train d'effectuer pour être le plus attentive possible sur la réponse du rouquin.

Le repas arriva et ca sentait divinement bon, ça changeait de l'espèce de bouilli d'avoine que le Hokage avait eu pendant des mois, il se jeta sur son repas comme un homme affamé et finalement c'est ce qu'il était, il se sentait vide, il avait besoin de ressentir le chakra en lui, il comprennait ce que Borodori avait voulu dire avec cette soit disant adiction au chakra.



Kimino mangeait de manière bien moins distingué que la jeune femme et il s'en fichait totalement, il avait faim ! La Okasan commençait a poser des questions plus diplomatique et Kimino n'avait pas l'intention de relâcher des informations.



Le Hokage avait tôt fait d'engloutir son repas, il fit signe au serveur de lui remettre la même chose et lui demanda deux bière, puis il dit.



Kimino était incorrigible, et même si c'était principalement pour pouvoir se goinfrer sans culpabilité, il s'amusait de pouvoir dire une chose pareil à la Okasan sans risquer le problème diplomatique, ne plus être Hokage le soulageait finalement...

Les paroles cru de l'homme concernant les femmes Miwaku ne plaisait pas à Kazuko. Evidemment, il n'était qu'un homme et ne devait pas comprendre grand chose des femmes. Elle lui "pardonnait" à moitié ses mots ne connaissant pas réellement la situation de son village natale. Il continuait à répondre de manière vague et la sainte vierge comprenait qu'elle n'en tirait rien pour le coup et s'attendait à recevoir la même question.


Disait-elle d'un ton amusé usant de ses deux mains pour ramener gracieusement la tasse de thé vers sa bouche. Se délectant de deux petites gorgées, elle continuait d'écouter ce que le rouquin avait à lui dire. Kazuko restait calme lorsque l'homme tentait de faire une blague en draguant un minimum. Le minimum de trop selon la femme, mais comme elle apprenait avec ses professeurs: "Le charme et la séduction avant de se considérer !" Grossomodo, soit belle et laisse toi faire...


La Miwaku adoucissait les traits de son visage laissant un sourire sincère s'installer. Une petite idée lui venait soudainement en tête afin de faire découvrir quelques traditions du clan Miwaku.


Elle espérait que sa question n'était pas prise dans le mauvais sens de son terme et venait seulement de se rendre compte qu'il pouvait y avoir un quiproquo.

Kimino manqua de s'étouffer quand Kazuko lui proposa des divertissements Miwaku, il l'avait invité par politesse, ce que l'on disait sur les Miwaku dans le monde était donc vrai ? L'ancien Hokage fit mine de rien même si la jeune femme avait sans doute vue cela, puis il lui dit.



Pourvu que ce ne soit pas ce qu'il pensait, il n'avait pas envie d'avoir à remettre cette jeune femme à sa place, alors qu'il dévorait son plat et buvait sa bière comme un viking qui aurait passé six mois en mer, le Hokage s'affala sur le dossier de sa chaise, il était plein, son chakra n'était pas encore revenu, mais il se sentait déjà mieux.



La conversation était décontracté, la jeune femme ne devait même plus trop se rendre compte qu'elle parlait à un égal du Raikage, cela ne serait sans doute pas aussi simple de partager un repas et de converser sans risque avec lui...

La sainte vierge voyait l'homme s'étouffer à sa proposition. Elle laissait échapper un léger soupire en pensant que "les hommes sont tous les mêmes..." Puis, faisant mine de rien, il lui demandait ce qu'elle voulait. La tentation de le taquiner d'avantage sur ce genre de sujet - qui l'écœurait - était forte, mais pour montrer une tout autre image de Kumo et des Miwaku que les rumeurs, elle rétorquait.




Durant cette petite explication, la Miwaku voyait l'homme dévorer son plat. Ca la peinait sincèrement au fond d'elle même, mais elle préférait camoufler cette empathie. Puis, l'ex-Hokage posait une question des plus épineuses selon la femme. Cachée derrière son éventail à nouveau, elle délaissait deux gorgées de soupe dans le bol et ne pouvait se permettre de manger d'avantage.


Kazuko n'ajoutait rien d'autre. Elle se taisait et observait le rouquin finir son repas.

Kimino était rassuré de voir que la jeune femme ne lui proposait que des jeux dont il ignorait totalement les règles, de sa vie il n'avait jamais reelement eu le temps de jouer, il finissait son repas à toute allure, et alors qu'il allait questionner la femme sur mes jeux, il ressenti une décharge dans tout son corps.

Il sentait l'énergie penetrer de nouveau dans ses méridiens, et même s'il allait falloir du temps pour que ses réserves soit rempli, le Hokage eu un petit sourire et lâcha même un soupire de soulagement, un peu comme un toxico qui viendrait de recevoir une dos après une longue période de manque. Il regarda sa main, et il en fit s'échapper son énergie spirituelle comme le taijutsu lui avait appris à le faire.



Le Hokage fit un large sourire, puis le chakra disparu, il se tournait alors vers la Miwaku et lui dit.



La puissance en lui le faisait ce sentir terriblement bien, et il compris alors les parole de Borodori, en aillant était privé de son chakra il compris à quel point cela était une drogue pour les shinobi.