Recueillement et rencontre

Avec un sourire gênée, je fini par soupirer avant de déposer une gerbes de fleur sur la tombe de Chikara Qazea. J'avait eu la chance de pouvoir le côtoyer de son vivant et me rendait bien compte que ce n'était pas assez malheureusement. Je ne venait pas souvent au cimetiére. Je n'était pas un grand fan comme beaucoups. Mais depuis l'arrivée des gaikotsu et l'histoire avec Masaru, je venait plus souvent sur les tombes des gens que je connaissais donc Qazea. j'avait appris que Kaito n'était pas le seul morts donc ce "type" avait troublé le repos.

Le soleil faiblissait doucement dans le ciel et, bien que l'hiver approcher de son therme, les température n'était pas spécialement remonter. Je me dirigé alors vers la dernière tombe que je souhaiter visité aujourd'hui. C'était toujours difficile pour moi de m'y rendre malgré les année. Je me surprenais parfois à espérer qu'elle franchisse le pas de la porte, souriante comme-ci de rien n'était. Comme si toutes ces année d'absences n'était qu'un mauvais rêve.


Le cimetière était peu visité à cette heure-ci. Puis j'en avait un peu rien à faire que les gens me voient parler ainsi au mort. C'était normal non? C'était une façon de garder le contact. J'était certain qu'elle m'entendais de là ou elle se trouvait maintenant. Encore un changement provoquer par cette satané mission. J'avait maintenant du mal à pensé que la mort était totalement la fin. Pouvait t'il y avoir autre chose ? Les rumeurs que j'entendais au sujet des Gaikotsu semblait allait dans ce sens. Ce qui était à la fois surprenant et aberrante.


Pourquoi je pensais à lui maintenant, j'allais m'énerver et gâcher ce moment de recueillement. Cette abruti de géniteur n'avait d'yeux que pour son alcool de pacotille. Il devait très certainement avoir commencer sa tournée des bar de Konoha. Ibuki était vraiment trop bonne de lui donné encore de l'argent pour son addiction...


C'était un peu ma faute en même temps, je m'était souvent opposer à ce qu'elle suive la voie du shinobi. Elle était particulièrement fragile du à sa maladie infantile et en avait encore des séquelle. Sa faible constitution ne l'aidait pas vraiment pour tout ce qui était exercice physique.

Racontant encore quelque anecdotes sur mes sœurs et moi-même, je resta un moment silencieux à me recueillir sur cette dernière.

Je venais de finir de prier pour nos disparus. C'était long, émouvant et déprimant... Toutes ces personnes qui faisaient partis jadis de mon passé n'existaient plus. C'était dur, beaucoup trop difficile encore pour essayer d'avancer sans se recasser ce passé monstrueux. Du sang, des cadavres dans certains états que je ne préférais pas décrire, la peur au ventre et ces maudits vampire. Et surtout "lui", se tenant là en face de nous, souriant de manière macabre et vêtu de rouge... J'en frissonnais encore...

Je me levais de devant la stèle ou le nom de nos victimes y était avant d'entreprendre de rentrer à la maison, mais à quelques mètres d'intervalles j'entendais une voix masculine. Encore une victime devant faire face à la disparition de proches... Ca faisait mal à entendre. Cachée derrière un arbre, j'approchais légèrement et écoutait ce que l'homme racontait. "Sora grandit vite ! Elle suit tes traces et d'après Ibuki, elle a ton talent pour l'usage du Chakra. Elle refuse de me le montrer ah ah..." J'entendais bien cet homme prononcer le nom de ma camarade ? Mon coeur se déchirait un peu plus à l'idée qu'elle aussi traversait une douloureuse période... Alors que je continuais à vouloir passer mon chemin et faire mine que je n'entendais rien, une petite branche craquait son mon pied malgré la neige. Et mince ! Qu'est-ce que je pouvais bien dire ?! J'étais prise la main dans le sac !


Si ca trouvait, il était tellement concentré qu'il n'avait entendu le petit bruit de fond. Je me disais que si ça se trouve, je venais de me faire repérer par mon "bonsoir". Que c'était difficile la discrétion...

Moi qui ne voulais pas troubler le calme de ce lieu, c'était raté. Je m'étais laissé emporter à raconter chaque anecdote devant la tombe de ma mère. Comme-ci cette dernière pouvait m'entendre. Finalement, j'avais plus en commun avec Ibuki que je le pensais. Moi qui n'aimais pas venir ici... Si ma sœur ne s'arrêtait jamais de parler une fois lancée, il semblerait que ce fût également mon cas lorsqu'il s'agissait de parler de mes sœurs. Un comble lorsque l'on savait que je reprochais souvent cela à Ibuki. Dai serait ravie d'apprendre ça d'ailleurs.

Un craquement me ramena à la réalité. Moi qui avais commencé à parler de Sora et de son admiration pour Chikara Shirona, je me rendis soudain compte que le lieu n'était pas totalement désert et que je troublais sans doute les personnes les plus proches. Orientant mon regard dans la direction du bruit. Je reconnus rapidement une jeune Gaikotsu. Je ne les fréquentais pas spécialement, mais je me rappelais bien de la nuit où ils étaient arrivés. Dire que j'avais failli y laisser la vie en même temps qu'Hinae, ce jour-là, était un euphémisme.

Pour en revenir à cette Gaikotsu, elle semblait plutôt troublée et gênée que je l'observe. Sans doute, l'avais-je dérangé avec mon monologue alors qu'elle rend visite à ses propres morts. Certain ne voyait peut-être pas d'un bon œil leurs installations au village. Personnellement, cela m'été égal. Nous n'allions pas laisser des enfants à l'abandon à l'extérieur quand même ?


Je m'inclinai légèrement afin d'accompagner mes excuses.

C'était le comble ! Je me sentais mal de l'entendre s'excuser alors que je "l'espionnais" indirectement...




Je pouvais comprendre ce qu'il ressentait, du moins c'était ce que je pensais. Mais je mettrais ma main à couper que je l'ai entendu prononcer le nom de mon amie. La curiosité est un vilain défaut jeune fille...


Après tout, il y avait peut-être d'autres Sora ? Je venais ni plus, ni moins de me vendre toute seule ! je m'inclinais pour montrer mon respect et m'excusais d'avantage.

J'entendais déjà d'ici Dai se moquer de moi. Je pensais avoir dérangé la jeune Gaikotsu dans son moment de recueillement. Je ne pouvais pas me douter que c'était plutôt elle qui m'avait dérangé. Je n'imaginais même pas me faire espionner à ce sujet d'ailleurs.




Sans l'irruption de la jeune adolescente à la chevelure blanche, j'aurai pu encore passer des heurs à raconter toute notre vie à notre défunte mère. Surtout qu'elle devait déjà avoir entendu chaque histoire en plusieurs versions. Surtout avec Ibuki et son don pour la parole. Sans l'irruption de la jeune adolescente à la chevelure blanche, j'aurai pu encore passer des heures à raconter toute notre vie à notre défunte mère. Un exploit inimitable dans la famille. Sauf peut-être Dai et sa mère lorsqu'il décide de s'imaginer ma vie sentimentale.


J'étais un peu surpris d'entendre le prénom de ma sœur. Finalement, cette rencontre n'était pas le fruit du hasard ? Peut-être qu'elle parlé bien de ma sœur. Mais je doutais qu'elle soit la seule Sora du village.


Bon, avec un peu de chance, elle ne parlait pas de ma sœur. Cette dernière n'aimait pas trop que l'on parle en son nom lorsqu'elle était absente. Bon, c'était la petite dernière, mais elle avait un fort caractère et ça ne s'arrangeait pas avec les années.


De la main, je montrais la taille approximative de Sora. Elle était d'ailleurs plus petite que la jeune Gaikotsu. Ce qui me laissait penser qu'elle devait confondre. En tout cas, si la taille suffisait pas à la caractériser. Sa chevelure était loin d'être atypique.

Je venais donc de découvrir une terrible facette que ma camarade me cachait jusque là ! J'avais à la fois honte, mais au moins, je savais dorénavant quel sujet esquiver pour ne pas la froisser ou la blesser inconsciemment.


Détournant les yeux vers la tombe du ou de la défunt(e), j'hésitais un petit instant avant de demander la chose suivante:


Je serrais mon bras de gauche avec ma main de droite et trouvais que ma demande pouvait être considérer soit comme déplacer, ridicule ou bien hors du commun.


Disais-je en regardant une nouvelle fois la tombe, puis en fixant à nouveau le jeune garçon. Mais avant, idiote que j'étais, je ne pensais pas à me présenter.

Félicitation Seishi, tu viens de gagner au loto! Et pas un petit lots non! Tu venais de tomber sur une connaissance de Sora à qui cette dernière n'avait vraisemblablement pas dit grand chose au sujet de sa famille. Chose qui ne me surprenais quasiment pas. Sora était plutôt réserver lorsqu'il s'agissait de parler de sa famille. Du moin, surtout de notre père. Elle voulait toujours donner l'image d'une fille respectable et, il faut bien l'avoué, elle avais beaucoups de mal avec la maladresse d'Ibuki. Elle faisait tous pour paraitres différent de notre ainée. Quant à moi, bas nous n'étions pas spécialement proche. Elle me trouve parfois un peu trop protecteur...


Était-ce une nouvelle qui ravirait Sora? Je n'en avais aucune idée. Il faut dire qu'elle nous présenter peu à ces amis. Elle ne ramener d'ailleurs que très peu de monde à la maison. Sans doute car elle ne veut pas que ces dernières tombe sur son journal intimes... Oui j'en connaissais l'existence, mais je n'avais pas pris le risque de le consulter.


Enfin, ce n'était pas qu'elle refusait, mais les entrainement ressembler plus à des observation méthodiques. Elle ne participait pas vraiment et ne me demander au conseil. On parlé très peu. Bien qu'elle mes quelque fois demander des choses au sujet de mon affinité de chakra en de rare occasions.

La proposition de la Gaikotsu me surpris un peu. je ne m'était pas attendu à ce genre de proposition. C'était plutôt incongrus de ce joindre ainsi à un moment de recueillement. Surtout quand on est une parfaite inconnue. Si j'étais surpris, je l'était sans doute moin que la gêne que ça lui inspirait.


Souriant afin de la rassurer. Elle semblait visiblement très gêner de la situation. Je n'avait pas besoin de préciser mon clan étant donner qu'elle connaissait déjà ma sœur. Elle se présenta sous le nom de Gaikotsu Mai... Gaikotsu ne me dérangeait point, mais j'avait déjà entendu son prénom... Alors que je m'installais de nouveau pour partager quelque paroles une nouvelle fois avec ma mère disparus, je me souvenait d'où je la connaissais. Je savais qu'elle faisait partit des enfant Gaikotsu ramener par Hinae, ça c'était simple. Je me remémorais plutôt l'incident qui avait valu un sermon à Sora. une sortie non autorisé à l'extérieur...


Sora avait était avare d'information. recevoir un sermon l'avait déjà pas mal agacé. même si elle savait qu'elle avait eu tord. même si je la soupçonné de craindre bien plus que cette accident entache son dossier.

Je venais m'assoir auprès de lui, face à la tombe de la mère de la famille Chikara. Je la regardais un long moment avant que le jeune ne me sortait de mes songes en me rappelant cette vieille histoire - pas si vieille que ça - et me demandant si c'était bien moi qui accompagnait sa jeune sœur ce jour là. Je n'osais pas lever la tête et rougissais d'avantage de honte.




Je jouais avec mes mains nerveusement avant d'ajouter:


Ca me faisait un peu de peine, car il ne semblait pas bien méchant, mais plutôt perdu. A vrai dire, nous ne savions pas quel type de menaces il représentait réellement.


Puis, déplaçant mes yeux de la stèle à Seishiro.

Bravo Seishi, tu essaye de détendre l'atmosphère et tu envenime la situation. La jeune Mai rougissait encore plus qu'à son arriver. Déjà que les Gaikotsu avait un teint plutôt pale de nature, elle allait finir par ressembler à une tomate très rapidement à ce rythme.


J'était vraiment pas doué. De toute façon, je n'avait pas l'intention de sermonner pour une bêtise qui date de plusieurs moi. Bon, ce n'était pas grand chose d'être sortit sans autorisation non loin du village. Au moin, il comprenait les risque que cela pouvait représenter. La forêt de Konoha était rempli de créature guettant la moindre occasion d'avoir un repas facile. Même des shinobi aguerri pouvait y perdre la vie s'il ne faisait pas attention.


Mai était différente des camarades habituelle de Sora. Surtout que cette dernière avait un tempérament totalement différent de celui de ma soeur. A croire que les opposé s'attire mutuellement.


Ils étaient deux, mais la Gaikotsu était nouvelle contrairement à Sora. Elle connaissait pourtant bien les règles du villages... Puis, je n'avait pas sermonner trot violement non plus. J'était surtout content qu'elle n'ai rien vu l'étrange individu qu'ils avaient croiser ce jours là.


Observant la tombe, il est vrai que nous étions là-pour parler de ma sœur après tout. Juste pour ça, elle me tuerai si elle l'apprenez.

Je souriais timidement, mais très vite le frère de mon amie me demandait si nous faisions équipe. Pas vraiment pour le coup...




Je finissais par me lever, décider cette fois-ci à prier en racontant nos aventures entre fille à la défunte mère. J'en profitais pour défroisser un peu ma longue robe et enlevais la neige qui trempe le bas de mon vêtement.


Me raclant la gorge, je me plaçais face à la stèle les mains jointes descendant le long de mon corps.


Je marquais un temps de pause avant de poursuivre.


Cela pouvait durer très, très, très longtemps ! Pauvre Seishiro, je m'excusais intérieurement de devoir lui faire subir une aussi longue attente...

Mai ne semblait vraiment pas à l'aise en ma présence. À croire que je l'intimidais plus que je l'imaginais. Je ne préférais même pas aborder mon rôle dans la police de Konoha dans ce cas.


Je ne connaissais pas son niveau, mais nul doute qu'elle ne devait pas se sous-estimer de la sorte. Après tout, si Sora la fréquentait, c'est qu'elle avait un minimum d'estime pour elle.

D'un signe de tête, je laissais la jeune Gaikotsu s'exprimait. Et il fallait dire qu'elle avait un sacré bon débit pour raconter ces histoires. Bon, il n'y avait pas de quoi faire pâlir de jalousie Ibuki. Mais c'était tout à fait honorable. Bien qu'évidemment un peu long. Agenouiller dans la neige le temps de la prière devenait particulièrement long en cette période. J'en profitais pour écouter des anecdotes que jamais Sora n'oserait nous raconter. Elle ne parlait pas tellement de ces fréquentations après tout. Ibuki serait ravi de voir avec quelle jeune fille notre petite sœur fréquenter.

En silence, je laissais donc la jeune Gaikotsu vidait son sac. Fixant la pierre tombale ou était gravé le nom de notre défunte mère "CHIKARA HIKARI"

*A la fin des histoires de Mai*

Lorsque j'étais sûr qu'elle eût terminer. Je me permis de prendre la parole. C'était des histoire fort intéressante pour en découvrir plus sur des facettes que l'on voyait très peu de Sora.


Je ne me laissais pas aller à la mélancolie. J'avais fini de faire mon deuil depuis des années. Puis j'étais certain qu'elle préfèrerait nous voir joyeux que triste.

Puis, je faisais quelques signes de croyances avant de me tourner vers Seishiro pour lui signaler que c'était bon. Un peu embarrassée, je mettais une main derrière la tête souriant de plus bel.


Les paroles du Chikara me rassurait. C'était plaisant de savoir que l'on pouvait apporter un petit quelque chose pour quelqu'un en ne faisant pas vraiment de grands efforts. Je ne voyais pas l'heure passer et, la fraiche de l'hiver se faisait un peu plus ressentir.


Je m'inclinais poliment avant de relever la tête.