« Comme un pro, je viens de te le dire ! »
Bon, pour l'instant les filles lui paraissaient quand même bien compliquées. Sa propre mère, Sora, Ibuki, Maka, les différentes pestes qu'il rencontrait en mission... Kyoko lui avait semblé être une exception à la règle, mais quand même...
Il secoua la tête à la réponse de son cousin puis prit un ton faussement blessé, sourire aux lèvres.
« Wahou, formidable. Ainsi, la seule chose qui t'empêche de balancer ton cousin préféré, c'est de savoir que tu serais accusé aussi ? Et ben merci, ça fait plaisir. »
Il fronça les sourcils, se rappelant des traits de caractère de sa cousine.
« Quoique, toi au moins, tu aurais moyen de l'acheter... Trouve juste quel shampoing utilise Shirona-san ou un truc dans le genre et t'es sauvé. »
Il se figea ensuite, se rendant compte qu'il venait juste de dire à Seishiro un moyen de le balancer dans les griffes de Sora sans se mouiller.
« ...Parfois je me demande vraiment si j'ai toute ma tête. Sans commentaires. »
Il fut content de voir que son cousin entrait dans le magasin, même s'il semblait bien moins enthousiaste que lui... Mais il fut bien moins content de constater que l'asperge semblait s’intéresser à ses projets d'achat. Vilain futur cobaye.
Il sortit de la boutique, suivi du chûnin :
« Tu sais, les blagues, c'est mieux quand tu les découvres au moment de la farce, et pas avant... »
Il fourra un bonbon dans sa bouche, regardant autour de lui. Le parc auquel il avait d'abord pensé à aller n'était pas si loin, mais bon, ils s'étaient dit l'essentiel...
« Dis, tu veux pas qu'on aille chez moi plutôt ? Je pourrais te filer de quoi passer l'envie à Sora de te harceler comme ça ! Enfin tant que tu lui dis pas que je suis ton fournisseur hein ! Et comme ça, tu pourras revoir mes parents ! Enfin apparemment, t'as croisé maman mais mon père doit être rentré, autant en profiter ! »
Les deux n'était pas tout le temps à la maison et, puisque sa mère refusait la plupart du temps d'aller chez Seishiro pour ne pas croiser l'autre ivrogne, son cousin ne voyait que de temps en temps sa tante et le mari de celle-ci.
« En plus, j'ai rangé ma chambre ! Enfin quasiment ! »
Dai étant Dai, la pièce était plus que souvent très, très peu rangée. Le lit fait, les livres sagement rangés et les vêtements dans le panier de linge sale plutôt que par terre....n'étaient pas pour lui. Mais bon, il s'y retrouvait quasiment tout le temps, donc ça allait.