Fais attention !

J'en déduisais de part sa manière de s'exprimer que le jeune homme était un peu livré à lui-même. Je jetais un regard à Hina qui comprenait le fond de ma pensée et me souriait en guise de réponse favorable. Bientôt, nous arrivions tous les trois non loin des propriétaires du petit animal, le clone le tenant toujours. L'écureuil cessait de se débattre par fatigue et restait idéalement docile.


J'essayais d'en apprendre d'avantage sur Dai pour pouvoir savoir ce qui l'intéressait au mieux.


Hina aussi prenait par à la conversation pour que mes questions ne paraissaient pas vraiment soudaine. Si je pouvais l'aider d'une façon ou d'une autre, j'aimerais au moins lui laisser cela sous forme de "surprise".

Après que le jeune homme à la chevelure nous répondait et échangeait quelques trucs avec nous, nous arrivions à la porte de ce qui ressemblait à une petite maison traditionnelle d'avant la guerre entre Chikara et Uzumaki. Des portes coulissantes faites en papier de riz, un petit jardin zen couplé d'un mini étang où deux Koï nageaient paisiblement, ainsi que quelques légumes qui poussaient dans un potage entourer de quelques cerisiers. Il faisait bon d'y vivre, mais je ne comprenais pas pourquoi le petit animal cherchait tant à fuir un lieu comme ça ? Il y avait anguille sous roche et ma femme le sentait elle aussi.

Dai jeta un regard étonné au Uzumaki. Non, ça...il n'avait jamais vraiment essayé.

Dans ses connaissances, c'était d'ailleurs bel et bien celui qui voulait enseigner quelque chose qui faisait la proposition. Et, il fallait bien le dire, si l'envie l'avait parfois saisi d'essayer d'être l’exception à la règle, la peur de ruiner ses chances en paraissant impoli et celle d'être refusé l'avait bloqué. C'était ironique quand on savait que, dans la plupart des autres circonstances, il n'était pas timide pour un sou. Secouant la main, il rajouta :

Ça ne lui offrait pas une équipe ou même un mentor, mais c'était mieux que rien. Il haussa les épaules à la nouvelle question, de Hina cette fois.

Il fronça les sourcils. Il avait fourni toute la liste mais s'il devait donner une seule spécialité, comme la Chikara l'avait demandé... :

Il répondait honnêtement, simplement content qu'ils ne soient pas plongés dans un silence gênant. Il put soudain apercevoir la maison du propriétaire de l'écureuil. Il s'approcha de la porte, pas certain de savoir si le couple allait immédiatement partir ou non, et toqua. Très vite, la porte s'ouvrit pour laisser place à une jeune fille qui, avant même de les voir, lançait :

Il se rembrunit aussitôt. Bien sûr, on ne pouvait pas lui filer une cliente un minimum reconnaissante, c'était trop demandé...
D'un regard suffisant, elle le fixa lui, puis son clone, qui tenait l'écureuil, l'ignorant alors complètement pour fixer l'animal :

Le "encore" lui indiquait que c'était la fuite de Kiki était un événement fréquent... et il espérait que, s'il y avait une prochaine fois, elle ne serait pas pour sa pomme. Soudain, elle se remit à le fixer.

Il fronça les sourcils mais son clone s'avança, n'appréciant, vu sa tête, pas plus la propriétaire de Kiki que lui. Mais bon, à part le fait qu'elle soit méprisante et désagréable, pour l'instant, rien ne lui donnait une raison de ne pas faire ce qu'elle disait...

Répondait ma belle Chikara en voyant le jeune homme s'approcher de la porte pour y rendre l'animal. Pour ne pas déranger l'échange je voulais me mettre un peu plus en retrait, mais très vite quelque chose sifflait telle une vipère à mes oreilles. Quelqu'un faisait preuve d'irrespect non loin de ma personne... Très vite, mon regard se dirigeait vers la petite fille impolie et très vite l'envie de l'envoyer six pieds sous terre se propageait en moi.


Réfléchissait ma femme en murmurant au creux de mon oreille. Plus j'entendais l'enfant parler et plus je me demandais où étaient ses parents ? Je sentais la main de ma douce à l'arrière de mon crâne pour tenter de me calmer. Elle me connaissait bien, trop bien même... Mais je restais crisper et exaspérer de voir une gosse aussi pourrit gâtée.


Je me doutais fort que la petite allait pester et c'était bien le but rechercher. Si elle voulait être désagréable, je lui apprendrais la politesse que ses parents partage mon point de vue ou non. Nul besoin de lever la main, il existait des moyens de pression bien plus tactique que la violence.

Il regroupait souvent ses capacités en deux catégories "pour le combat" et "pour ailleurs qu'au combat", les arts sensoriels étant la seule compétence de la deuxième... mais il se rendait bien compte qu'il s'était bien étalé en ce qui concernait ses spécialisations, et que la différence entre la maîtrise de sa spécialité et les autres n'était pas bien grande. Mais, comme Hina le disait, ce n'était pas non plus un désavantage de s'être ainsi éparpillé.

Il, enfin son clone, était donc sur le point de remettre l'écureuil, Kiki, à la sale mioche lorsque Eikichi, resté derrière, intervint soudainement.

Il crut d'abord avoir mal entendu. Forcément. L'homme avait parfaitement le droit de détester les "sales gosses" -il était content de s'être montré poli- mais de là à lui dire ça devant la mioche en question...

Mais la réponse, presque aussi vive que la sienne, d'un ton indigné anéantit cet espoir. Non, il était bel et bien dans une situation bien chiante. Il fixa l'homme en fronçant les sourcils. Pas de bandeau en vue, ni sur lui, ni sur la femme. Il pouvait être aussi bien civil que chûnin ou jônin.

Si c'était un shinobi plus haut gradé que lui, très bien, il s'en lavait les mains et, très honnêtement, s'il éloignait le problème de hiérarchie, il avait envie de le passer à l'homme. Sauf que si le roux était un civil et qu'il cédait à cette envie...il risquait d'avoir des problèmes.

Oui, c'était obligé qu'elle râle de l'attitude du roux....et peut-être que le fait que le clone se soit figé et montre son hésitation à lui donner n'avait pas aidé. Il regarda Eikichi, se grattant la tête :

Le clone venait de faire un discret pas en arrière, prévenant toute tentative de la jeune fille de récupérer son animal elle-même.

Il avait été tenté de dire "caprice" à la place de "demande", mais il s'était retenu. N'empêche que, à ses yeux, c'était ce qu'il faisait : un caprice. S'il savait combien de fois Dai avait eu envie de lancer un Katon dans la face d'un ou d'une cliente désagréable et s'était retenu... Surtout que là, c'était sur lui que ça allait retomber cette affaire !

Rien que cette punition était l'enfer, mais s'il devait récurer des chiottes ou autres ? Oh que non, sûrement pas. De toute façon, l'eau et lui ne se mélangeaient pas.
Quelque chose lui soufflait que l'homme n'était pas un civil, mais dans le doute....

Il parlait volontairement des raisons, il en attendait une différente si l'homme était un civil. Il n'y avait qu'un seul et unique cas où il allait obéir même si l'homme n'était pas son supérieur hiérarchique : celui où le roux lui donnerait une raison plus valable qu'un manque d'amour pour les sales gosses, une raison qu'il juge assez grave pour oublier son ordre de mission.

La fillette poussa une exclamation indignée, les regardant tour à tour d'un air furieux, comme si elle s'attendait à ce qu'ils disent que c'était une plaisanterie, alors que lui attendait une réponse de Eikichi. Il ne le connaissait que depuis quelque minutes et il ne lui avait pas fait mauvaise impression, loin de là... mais il ne pouvait pas non plus faire encore entièrement confiance.

Comme je le prévoyais, la petite commençait à faire son enfant gâté et le jeune homme ne savait pas vraiment quoi faire. Je pouvais comprendre ce que le jeune tentait de me faire comprendre, mais donner l'écureuil à cette petite fille signifiait de donner un non coupable accidentellement à un bourreau. Soupirant, je pointais dans la direction des petites tombent situées dans le fond du jardin.


Ignorant clairement les propos de la donzelle volontairement. Hina se hâtait pour sortir de son panier et s'approchait des petites croix en bois à la force de ses bras ! Elle lisait à voix haute la date et le nom inscrit dessus, une pointe de mélancolie s'empreignant immédiatement dans sa voix.


C'était bien ce que je pensais. Il y avait là un cas de maltraitance animal. De plus, cette affaire pouvait aller très loin sachant que les parents achetaient ou capturaient des animaux de nature sauvage pour le "plaisir" qu'ils soient torturer par l'enfant.


Hina le regard triste de voir une telle horreur ne pouvait s'empêcher d'ajouter.


Je tendais une nouvelle fois ma main en direction du jeune homme. Il devait apprendre à analyser son environnement avant de terminer une mission, ainsi que de prendre ses responsabilités par la même occasion. Lors d'une mission s'il devait être le seul à pouvoir prendre des décisions et faisait le mauvais choix, personne ne prendra de sanction à sa place. S'il voulait mûrir, il va falloir que le jeune Chikara fasse son choix au détriment de l'ordre de mission. De plus, le cas de cette jeune créature était une urgence et je ne manquerais pas d'assombrir mon regard si Dai donnait la pauvre bête à cette sale mioche sans réfléchir pensant qu'il était plus sage d'obéir aux ordres.

Et si je mettais un petit coup de pression, histoire de voir leur réaction suivante à tous les deux ?


Lui demandais-je d'un ton calme, croisant les bras en le regardant avec un léger sourire aux lèvres.

Dai fronça les sourcils, regardant ce que désignait le roux : des tombes qu'il n'avait pas absolument pas remarqué. Il fut distrait par Hina, qui, à la seule force de ses bras, s'était rapprochée de celles-ci. Mais son étonnement laissa bien vite place à la stupéfaction lorsqu'il l'entendit parler, alors qu'il se sentait presque pâlir en comprenant que "Squichi" n'était sans doute pas un ours en plus.... et que son clone tenait certainement le "numéro 4".

Les paroles du couple tombèrent ensuite presque dans l'oreille d'un sourd. Son choix était déjà fait, pas besoin d'en remettre une couche. Non, son vrai problème maintenant, c'était de se calmer. Il bouillonnait de rage, pour la psychopathe en face de lui comme pour lui-même qui n'avait même pas été foutu d'apercevoir des tombes...et avait failli rendre Kiki à sa tortionnaire. Il inspira, expira avant de desserrer les poings.

Sur sa commande, son clone se rapprocha de lui et lui tendit l'écureuil qu'il saisit doucement. L'animal avait cessé de se débattre, impossible de savoir si c'était parce qu'il s'était épuisé à essayer les dernières minutes ou s'il se rendait compte qu'il n'allait pas retourner avec la fillette. Le tenant à deux mains, il se tourna vers Eikichi, voyant sa main tendue.

Il y avait sans doute meilleure comme approche... Mais cette fois, il ne parlait plus de grade. Simplement, quand on trouvait un psychopathe dans une fillette, qui sait si l'home traiterait bien Kiki, même momentanément ? Certes, avec lui, il s'était montré sympathique mais la macabre découverte avait réveillé sa méfiance.

Et un coup d’œil plein de rage et de méprise pour la fillette, un ! Son clone prêt à se mettre devant la psychopathe si elle décidait de lui courir après au lieu de continuer à avoir des cris d'indignation, il s'avança vers le roux, toujours hésitant. Lui confier ou s'en occuper soi-même... c'était le seul choix qu'il n'avait pas encore fait.

Soupirant, il tendit l'animal au roux.

A ses yeux, il n'y avait que deux options : soit le mettre dans un autre foyer et s'assurer que cette fois, il soit bien traité....soit le relâcher dans la nature, s'il était capable d'y survivre. La fillette pourrait bien se mettre à genoux en promettant qu'elle ne recommencerait plus, il ne lui ferait pas confiance.

Quel bonté en ce jeune homme. Il ne se rendait pas compte que tous ne réagissaient pas de la même manière. Si pour lui la situation pouvait lui sembler cruelle, pour d'autres le petit écureuil aurait été un simple animal. J'apposais ma main sur la tête de Dai, du moins son clone avec un grand sourire.


Ma femme s'approchait de nous et je lui tendais la petite boule de poil pour qu'elle puisse la prendre dans ses mains. La bête pouvait paraître rassurer et apaiser.


Ajoutait ma femme en affichant un sourire léger qui exprimait toute la sincérité qu'elle pouvait.


Croisant à nouveau les bras, je la fixais du coin de l'oeil. Hurlant à tue tête qu'elle allait chercher ses parents et qu'ils nous mettrons des "bâton dans les roues" d'agir comme bon nous semblait.


La petite capricieuse ne l'entendait pas ou ne comprenait pas ce qui l'attendait et partait pour aller chercher ses parents. Je m'adressais à nouveau au garçon à la chevelure bleu.


Reprenant d'un ton plus grave.


Pour la suite, il fallait patienter que la sale gosse se hâte de revenir avec au moins un des deux parents.

Première nouvelle tiens. Il regarda l'animal changer de mains...et se sentit rassuré en entendant que Kiki pourrait normalement reprendre sa vie sans problèmes. En attendant, la gamine lui cassait les oreilles. Pourquoi fallait-il qu'elle ait une voix aussi insupportable ? Il eut un moment de paix alors qu'elle filait chercher ses parents.

Ou, en tout cas, il n'avait certainement pas envie de croiser un individu plus pénible que celle qui venait de les laisser.

Même s'ils retiraient l'écureuil des "soins" de la maison, les propriétaires pourraient tout simplement racheter un animal si rien n'était fait.... L'idéal serait que Kiki puisse avoir une vie normale, que tous les habitants de la maison soient dans l'impossibilité de refaire souffrir un être vivant et qu'ils paient ce qu'il avait fait à l'écureuil et à ses prédécesseurs....Mais l'idéal n'arrivait pas toujours.

La gamine revint soudain en courant, suivie par un homme qui avait l'air bien moins pressé, semblant plus agacé qu'autre chose.

La question était entièrement dirigée vers Eikichi, lui et Hina ne semblant pas exister. Enfin si, peut-être un peu la Chikara, mais lui ? Il aurait pu être jônin que l'homme ne lui aurait sans doute pas accordé la moindre importance.

Vu ce que tentait d'expliquer la fille - qui se résumait en gros à "Ils veulent pas me rendre Squichi 4 !", il était évident que l'homme n'avait que très peu d'infos et ne voyait dans tout ceci qu'un problème mineur.

La petite peste bien casse-pied revenait au pas de course, suivit de près par ce qui semblait être son père. L'air agacé, l'homme ouvrait sa grande gueule. La sale mioche ne lui disait pas tout, ce qui ne me surprenait guère.


Croisant les bras, le regard extrêmement mauvais, je regardais avec mépris ce drôle de personnage lambda qui se permettait un "vous êtes payés pour faire la sale besogne, alors donner et fermer vos gueules".


Détournant le regard vers le jeune Dai, je lui demandais la chose suivante:


Cette intervention ne plairait absolument pas à la famille, mais je m'en foutais royalement. Les criminels doivent être juger et ceux, peu importe les conséquences qui s'abattront sur ma personne. Tant que le jeune Chikara se faisait épargner et que ces individus ne s'en prendraient pas à lui, c'était tout ce qui comptait. Certes, nous étions des ninjas, mais nous sommes des êtres humains avant tout, dotés d'une capacité intellectuelle et ayant le droit de refuser toutes choses abjectes. Là, était la leçon que je voulais enseigner au jeune homme. Hina semblait du même avis que moi, pas étonnant après tout.

Dans une autre situation, Dai aurait sans doute jubilé de voir un tel individu ainsi remis à sa place par le roux. Bon, par contre, le fait qu'avoir un écureuil était interdit, il n'était pas au courant. Il hocha la tête en regardant le roux. Bon, eh bien il avait enfin sa réponse quant à savoir si le Uzumaki était un civil ou non. "Maltraitance animale, preuve, deux témoins..." Il répétait mentalement pour ne rien oublier, tournant déjà les talons.

Pas comme paire de bras supplémentaires, mais plutôt comme moyen de le contacter s'il y avait du nouveau, si sa copie n'était pas déjà dissipée à ce moment là.

Et il fila aussi vite loin de l'homme, sa gosse et le couple. Dans le meilleur des cas, il allait vite croiser un policier en balade. Dans le pire, il allait devoir courir jusqu'aux quartiers de la police pour trouver quelqu'un.... Eh bien il se retrouva au milieu des deux cas. Il n'avait pas du aller trop trop loin, mais avait pas mal dû courir quand même pour enfin croiser un policier.

Il expliqua rapidement la situation, précisant bien ce que le Uzumaki lui avait dit de notifier, avant de l'entraîner vers l'habitation. Le couple était toujours là, tout comme le père, qui était manifestement allé chercher des sous pour essayer de corrompre Eikichi, ou le policier qu'il ramenait, voire les deux, et la gamine qui semblait plus mécontente que jamais.

Et pas seul. Maintenant, à voir si le père allait continuer à protester et s'il n'avait pas trop énervé le roux avec ses tentatives de corruption. Ses yeux allaient du policier au couple, pour revenir au policier.... Il montra du pouce l'endroit où étaient enterrés les "prédécesseurs" de Kiki.

Maintenant, à voir s'ils allaient rester devant la maison encore longtemps, ou si le policier emmènerait vite les propriétaires, enfin anciens propriétaires, de l'écureuil au poste.

Puis, le jeune Dai filait à la vitesse éclair nous laissant comme convenu son clone. Tandis que je jetais un œil sur le regard apeuré de l'homme qui semblait beaucoup moins grognon d'un coup, la petite fille se mettait à taper des poings et des pieds en hurlant de plus bel, se roulant sur le sol en réclamant son "jouet".


Le père de la fillette grimaçait d'avantage et calmait sa fille en l'envoyant dans sa chambre. La discussion et les négociations étaient longues en attendant le retour du jeune Chikara accompagné par un policier ninja.


L'homme tentait tant bien que mal à demander le pardon pour ne pas finir en prison si le jugement s'avérait sévère. Cela ne me regardait plus par la suite, car à mes yeux il ne valait pas la peine de plaindre un tel individu.


Hina se sentait seulement soulagée en voyant arriver de la police. Les choses auraient pu mal tourner, mais heureusement que rien de tel ne se produisait. Un petit sourire en coin se dessinait sur mon visage en voyant l'investissement du jeune dans une affaire qu'il aurait très bien pu refuser - même s'il hésitait plus tôt - et juste rendre l'animal et partir en fermant les yeux.


Ce que nous faisions après que nous ayons l'autorisation de repartir.

Il hocha la tête. Il n'avait rien fait d'extraordinaire, simplement porté le message à un policier mais ça au moins, il l'avait bien fait. Il donna les informations qu'on lui demandaient puis, lorsque tous les trois reçurent la permission de partir, s'éloigna de la maison en même temps que le couple.

Dai, à part quand le sujet lui était sensible, gardait rarement les choses pour lui et la question le taraudait depuis un moment. Avant de voir les tombes et d'entendre Hina lire les inscriptions, il n'avait rien soupçonné, à part que la mioche était une petite peste.

Niveau force, il le savait déjà qu'il avait encore des lacunes. Niveau patience maturité...eh bien son entourage lui répétait assez. Mais en plus de tout ça, s'il n'arrivait pas à observer correctement la situation... Il avait encore de bons progrès à faire. puis sourit à l'adresse du couple :

Ils avaient déjà fait beaucoup, en l'aidant à trouver l'écureuil comme en repérant les signes de maltraitance, à savoir ce qu'ils voulaient faire maintenant.