Une Promotion Digne

Konoha était tellement magnifique pendant cette saison. Il était rare que tu quittais ton bureau depuis quelques mois, mais là, tu avais affaire ailleurs et puis, une petite promenade dans ton village n'était pas de trop. Chapeau de paille sur la tête, habillée en tenue de civil, tu te dirigeais vers la résidence des enfants Gaikotsu, l'air serein. Non, malgré que tu sois une femme, tu ne portais aucunement de robe ou de vêtement trop féminin. De toutes, tes cicatrices sur le corps enlevaient bien la pureté qu'une femme pouvait avoir. Tu étais une guerrière en premier lieu, une soldate pour ta patrie. D'ailleurs, voulant respecter le cadeau de la jeune Gaikotsu et respecté l'oeuvre original. Tu avait amené ton épée dans ton fourreau, ainsi que le fameux criquet dans une petite cage, accroché à ta ceinture.

Arrivant devant la porte, tu cognais sur celle-ci, attendant que la propriétaire des lieux t'ouvre, puis, quand elle fut ouverte, tu la saluas respectueusement, souriant amicalement. Tu n'étais point venue à l'improvice. Tu avais avertis de ta venue quelques jours avant, avec une lettre écrit par tes soins.

Occupée par la douleur émise par sa blessure inguérissable, Hinae finit par oublier de prendre un rendez-vous avec la Hokage durant l'hiver de l'an 10. Par chance, celle-ci semblait lire dans les pensées de ses fidèles et vint à elle. Comme chaque matin, la Chikara fit en sorte de laver sa maison et d'emmener Akiko à son stage du jour. Lorsque la Hokage vint à sa port, la Chikara garda son calme et ouvrit en souriant :


Hinae disait cela dans le sens où certains Konohajins posaient de nombreuses questions aux dirigeants et Kimino s'en était souvent plaint lors de leurs nombreuses discussions. Elle lui fit alors signe de s'asseoir sur le canapé. Elle rejoignit alors son invité en se positionnant dans le siège en rotin face à la prestigieuse Chikara.


La jeune femme servit alors la Hokage sans lui prévenir que la jeune Gaikotsu était aussi la cuisinière de cette boisson peu rafraichissante.

Toujours aussi souriante, tu enlevas alors ce fameux chapeau de paille qui te servait de camouflage dans le village. Certaines personnes en profitaient pour venir te voir, croyant que tu pouvais en tout temps donner une audience. M'enfin, tu suivis ton hôte jusqu'à la salle de séjour, prenant place sur le canapé, tandis que la Chikara vint te rejoindre avec un pichet de limonade. Elle prit place devant toi et expliqua que la jeune Akiko, celle qui t'avait offert le fameux criquet en cage, avait récolté les citrons du jardin. Tu remercias la femme devant toi, avant de prendre une gorgée de cette fameuse limonade. Néanmoins, dès à la première gorgée, tu sentais que quelque chose clochait... la boisson était beaucoup trop sur pour être rafraîchissante. Tu essayas de garder un visage neutre. Tu ne voulais pas froisser ton hôte par cette limonade, néanmoins, mentalement, tu n'étais pas aussi sereine. Tu avais besoin d'eau pour calmer cette acidité de cette boisson.

M'enfin, déposant le verre devant toi, tu gardais toujours un sourire amicale envers la Chikara et prit parole.

La Hokage semblait un peu étrange... Hinae goûta la limonade à son tour et se rendit compte qu'elle était bien plus acide qu'habituellement... Akiko était pourtant douée dans ce domaine, elle devait sûrement vouloir prouver quelque chose à la Hokage. La dirigeante de la résidence Gaikotsu se mit à sourire.


La mère se leva et dirigea vers sa cuisine ouverte sans même répondre à la Hokage. Pour tout dire, elle ne craignait pas cette femme, mais elle n'était pas spécialement d'accord pour autant... Quelques secondes plus tard, elle revint avec un petit service où un sucrier était habilement pausé à la droite d'une petite bouteille d'eau en verre. Elle posa le tout sur la table pour ensuite s'asseoir de nouveau. Elle se baissa légèrement afin de sucrer un peu le verre de la Hokage et ajouta un peu d'eau. Elle se redressa ensuite.


Suite à cela, elle réajusta son verre à l'aide du sucrier et de la bouteille d'eau.


Son sourire était franc et majestueux, Hinae transcendait dorénavant la pureté en ajoutant une certaine dose d'intelligence... Comme cette limonade trop acide, elle s'était ajustée au fil de ses expériences en dehors de Konoha.



Elle se mit alors à rire pour finalement reprendre la consommation de sa limonade. Habituellement un peu naïve, la femme semblait être soudainement bien sérieuse. Effectivement, l'avenir de ses enfants était en jeu.

Malgré ta volonté de cacher ton expression pour ne pas vexer ton hôte, cette dernière remarqua cette différence chez toi dû à la gorgée et fit de même. L'opinion était partagée; Le goût de la limonade était peut appétissante, mais, au moins, la hôte arrangea ce petit soucis en rajouta de l'eau et du sucre dans ton verre. Tu la remerciais avant de prendre une gorgée qui était nettement meilleure, puis, tu écoutais l'avis de la Chikara. Sous sa question, tu hochas la tête. Tu avais été mise au courant de la situation de la jeune femme et tu n'avais point cherché à modifier cette entente. Tu respectais son choix. Ensuite, tu laissas un sourire compatissant sur ses dires. Il est vrai que beaucoup subissait cette différence et cet expression d'étranger au quotidien, mais, en tant qu'Hokage, c'était ton devoir de mettre un terme à ce jugement malsain. Tu voulais un village uni et la discrimination était un problème majeur pour que ce rêve se réalise.



Tu pris une autre gorgée dans cette limonade avant de sourire.



Sous tes dires, tu laissas un petit rire amusé, avant de reprendre, prévoyant un petit commentaire au niveau de son économie.



Tu t'étiras légèrement. Ayant dit tout ce que tu avais à dire à ton hôte, tu décidas alors de te lever et de reprendre ton chapeau de pailles entre tes mains.



Te mettant ton chapeau sur la tête, tu resterais si la jeune hôte voulait plus informations ou avait quelque chose à te dire, mais pour le moment, tu fis une légère révérence, avant de tourner légèrement les talons pour aller vers la sortie.

Heiwa ne comprenait pas réellement les dires de Hinae, elle pensait que la femme souhaitait simplement protéger les enfants d'un terrible destin... En réalité, l'amie de Bakura semblait voir plus loin et elle considérait tout simplement qu'il était plus que temps de délaisser cette manière de faire et de permettre aux enfants de vivre sans se battre. Malheureusement, elle ne pouvait pas décider de tout pour tout le monde et ses enfants méritaient clairement d'avoir un mot à dire. Ainsi, le pacte passé avec la Hokage lui semblait honnête. D'un air plus serein, elle reprit alors :


Calme et rapide, la Hokage était déjà prête à retourner à ses occupations tandis que la mère des Gaikotsu termina sa boisson. Elle se leva pour saluer la nouvelle dirigeante et reprit en souriant :


Suite à cela, Heiwa s'en alla.