Il ne fut pas difficile de retrouver Nowaki. Non, ce dernier et le vampire semblaient se livrer un duel sans merci à l’intérieur du bâtiment. Les murs commençaient petit à petit à s’éfriter, elle aurait même pu juré que le sol s’était mit à trembler. Le manoir était dans un sale état. Elle couru pour rejoindre le combat au plus vite, il ne lui restait plus qu’une trentaine de minutes avant que son jutsu ne cesse de faire effet et que la douleur à sa jambe ne la rende bien moins mobile. Arrivée sur place, elle s’aperçoit très vite que le Kaguya n’a pas l’avantage dans ce combat. Probablement le Kenketsu avait-il flairé l’odeur de son sang, aussitôt fut elle dans les parages qu’une des orbes de sang se dirigea vers elle.
Elle effectua rapidement ses mudras, recouvrant son poing gauche de lave elle choisit de percuter frontalement l’orbe de sang. Lors du choc, elle entendit littéralement ses doigts craquer, elle n’avait pas assez de force pour contrer ce jutsu étrange, elle se résolut donc au seul choix qui lui resta : amplifier la force de son attaque. Soudainement, elle frappa à nouveau dans le vide, son poing s’arrêta juste devant l’orbe, puis s’agrandit pour former un poing de lave géant qui fonce en direction du vampire. Il ne manque pas de contribuer à détruire une partie du manoir sur son chemin. « Esquive ça » se dit-elle.
« Je vois que j’arrive au bon moment. Vous n’avez rien contre un coup de main je suppose ? »
Malgré la puissance du vampire, elle ne semblait pas prendre son adversaire au sérieux. Elle était fière, comme tout Kaguya. Pour elle, sa force combinée à celle de Nowaki ne laissait aucune chance à leur adversaire, néanmoins ils devront combiner avec la fatigue s’ils veulent en finir avec cette créature. Son poing de lave ne l’aura probablement pas touché, mais il aura au moins eu le mérite de le forcer à esquiver. Laissant quelques secondes de répit aux deux Kaguya. Elle laissa alors tomber son masque au sol pour préparer sa prochaine attaque, juste avant de s’adresser à nouveau à Nowaki d’un sourire reflétant sa confiance en elle :
« En moins de dix minutes, ça vous semble faisable ? »
Était-ce par pure provocation envers le Kenketsu ou cherchait-elle à titiller l’envie de combattre de son confrère ? Connaissant un peu le personnage, il s’agissait un peu des deux choses à la fois.