Une Hattori ? Mais bien sûr !

Tu sortais probablement de l’hiver le plus difficile qu’il t’avait été donné de vivre jusqu’ici. Depuis l’opération, tu n’avais pas bougé de chez toi. Il t’était conseillé de te reposer, tu suivis bien évidemment les conseils de Kyota, mais à force de rester cloîtrer dans ton appartement tu commençais à devenir folle. Te lever et même marcher te restèrent difficile durant de longues semaines, des séquelles de l’opération. Au moins en profitas-tu pour te raccorder avec ton chakra. Maintenant que tu étais débarrassée de l’un des maux qui t’empêchait de démarrer une nouvelle vie, il fallait que tu fasses en sorte de te rendre utile. Pour sûr, tu savais que l’on ne te demanderait rien le temps de ta convalescence, mais une remise à niveau s’imposait.

Mais la méditation avait beau être un bon moyen de passer le temps, tu commençais à trouver ce dernier très long. Notamment depuis que les beaux jours étaient arrivés, tu restais dans la pénombre de ton appartement à ressasser toute la haine présente au fond de toi. Cependant, aujourd’hui tu étais bien décidée à sortir, plus précisément, tu avais quelques courses à faire. Mais un problème subsistait, l’impossibilité de sortir du quartier. Tu aurais pu demander une nouvelle fois à ce cher Miwaku, mais tu étais dans l’impossibilité de le contacter. Tu étais par ailleurs étonnée qu’il n’ait pas pointé le bout de son nez depuis un moment. Néanmoins, il te restait une solution inspirée du Miwaku lui même, un simple henge pouvait te permettre de te faufiler à ta guise. Il fallait simplement que tu réussisses à ne pas te faire prendre, mais tu étais assez talentueuse pour te jouer des moins attentifs.

Tu te plaças alors face à ton miroir, fermant les yeux tu joints tes mains pour effectuer un mudra. Tu imaginas l'une des seules Hattori que tu connaissais : Rima. Petit à petit, tes cheveux changèrent de couleur pour virer au noir, tes traits devenaient de plus en plus ressemblant à un Hattori lambda, à une différence près et pas des moindres : tes yeux avaient gardés leur couleur naturelle. Tu n’étais pas satisfaite du résultat, mais tu n’avais pas utilisé un tel jutsu depuis trop longtemps pour en espérer un meilleur. Tu devrais t’en contenter, il te suffisait de ne pas échanger de regards trop long avec les autres shinobis, et dans le pire des cas, tu pourrais tenter de te faire passer pour une Miwaku. Maintenant que tu étais prête, en route pour les commerces Kumojins…

Tu pris ton temps pour t’y rendre, la douleur à l’abdomen était toujours présente, c’était surtout gênant au-delà d’être réellement douloureux. Une dizaine de minutes plus tard, tu trouves finalement une boutique contenant la raison de ta visite : des équipements de Shinobi. Tu n’allais pas prendre le risque d’acheter des armes, cependant tu n’avais plus rien à équiper, ni tenues, ni protection. Tu en profitas pour choisir des articles te permettant de te fondre dans la masse à Kumo, t’habiller comme une Kirijin ne t’aiderait probablement en rien. Le moment le plus compliqué arriva, il te fallait payer, tu avais prévu de bluffer, mais restait à savoir si tu allais te montrer convaincante. Tu te racles rapidement la gorge avant de prendre la parole d’une voix confiante :



Tu vois clairement aux yeux du vendeur qu’il n’a pas l’air très confiant à ton sujet. Pour autant, il était un simple civil face à l’un de ses « supérieurs ». Finalement, il sembla se relaxer un instant avant de te demander ton nom.



Il nota cela sur sa facture avant de t’adresser un sourire et te tendre les affaires que tu venais d’acheter. Jusqu’ici tout allait bien, les autres clients présent n’avaient pas l’air d’avoir compris quoi que ce soit non plus, il te fallait simplement rentrer au plus vite désormais...

Tu venais gentiment donner les équipements d'Iwata pour les faire réparer. Son job de videur du O Bar'Hik n'était pas de tout repos l'autre soir et voilà que sa tenue lui permettant de se protéger un peu mieux était dans un sale état. Il était grand temps de tout remettre en état.

Tu patientais quelques instants dans la boutique pour voir un peu ce que tu pouvais t'offrir pour plus tard, mais une demoiselle attirait ton attention. Une fille aux cheveux noir et yeux bleus. C'était plutôt commun de voir des femmes aux yeux bleus, mais les siens étaient plutôt hors du commun et joli à regarder. Faisant mine de rien, tu continuais à scruter les équipements évitant les lames du à ton allergie au metal. Mais très vite, cette femme attirait à nouveau ton attention... Une hattori aux yeux bleus ? Impossible. Même une batarde posséderait les yeux d'or ! Attendant que la jeune femme quittait les lieux, tu te hâtais à la caisse sachant pertinemment que le marchand venait de se faire "voler".


L'homme un peu stupéfait, mais agréablement surpris du geste ne demandait pas plus de détails. Après tout, en tant que marchand, tant que les sous entrait dans sa poche... Bref !


Il acquiesçait. Tu te dépêchais d'un pas pressé pour sortir et rejoindre la femme qui se mettait clairement en danger de mort à se faire passer pour une impériale. Qui pouvait bien vouloir se camoufler ainsi et être désespérer à ce point ? La porte passer tu cherchais du regard pour voir si tu l'apercevais, mais rien pour le moment. Les quelques mots entre le marchand et toi suffisait à la femme pour se dissiper dans la foule... Au grand moyen, les grands remèdes. Partant dans les ruelles sombres, tu usais de tes bandelettes pour prendre de la hauteur et gravir ainsi quelques bâtiments. Il ne te fallait que quelques minutes pour la voir se précipiter loin du centre-ville. Glissant de toit en toit, tu sortais enfin de la ruelle la plus proche de la jeune dame.


Tu t'approchais d'elle avant de lui mettre un chapeau de paille japonais sur la tête couvrant partiellement son visage, donc ses yeux. Etant un peu plus proche d'elle, tu lui chuchotais pour être el moins entendu possible en prenant un air un peu plus sérieux.


Agitant ta main devant ton visage, tu ajoutais:


La misère tu connaissais ce que c'était après toutes tes péripéties. Tu n'étais pas là pour t'attirer des ennuis supplémentaires, mais pour aider cette jeune femme qui ne devait pas être du coin pour "oublier" un détail aussi crucial.

Tu te hâtais de rentrer, même si les civils seraient facilement dupable, tu savais bien qu’un Hattori ou un Miwaku remarquerait la différence. Si bien que tu te contentais de marcher tête baissée aussi rapidement que possible. Tu étais presque revenue aux quartiers industriels lorsque ce blondinet fit irruption devant toi. Tu compris à sa première phrase qu’il t’avait suivit depuis un moment. Tu restas silencieuse alors qu’il plaçait un chapeau de paille sur ta tête, tu échangeas simplement un bref regard froid avec lui. Alors qu’il affirma que tu n’étais pas une Hattori, tu ne pus t’empêcher de pousser un long soupir.



Sans son intervention, tout se serait déroulé à merveille, s’il ne te voulait aucun mal, il aurait pu juste te suivre pour s’assurer qu’il ne t’arrive rien ! Mais non ! Il préférait prendre des risques en venant t’accoster ici. « Tss quelle poisse » te dis-tu. Tu jugeas rapidement qu’il n’était pas bon pour toi d’opposer une quelconques résistance, ainsi tu affichas un léger sourire sur ton visage.



Tu ne voulais pas passer plus de temps que nécessaire dans les rues de Kumo, et l’intervention de ce gamin était déjà de trop. Tu décidas, sans même attendre sa réponse, de commencer à marcher en direction du quartier industriel, là-bas, tu serais bien plus à l’aise et tu aurais même la possibilité de te défaire de ton henge...

Observant les alentours pendant une la femme se lamentait sur le fait d'être interpellée, tu faisais mine de rien restant le plus calme et détendu comme à ton habitude. Tu ne la connaissais pas et elle te proposait de l'accompagner dans le quartier de la zone industrielle... Tomi-chan t'avais déjà décrit les lieux appartenant maintenant au Kaguya, jadis prisonniers de Kumo. Voyant l'équipement que porter la femme entre ses bras et pour éviter toute entourloupe tu disais la chose suivante:


Elle n'attendait pas ta réponse et commençait déjà à marcher vers la zone en question. Tu emboîtais le pas pour te trouver pile à côté afin de lui prendre ses affaires et de les porter pour elle.


Quelque chose semblait la gênée dans sa démarche depuis tout à l'heure, tu ne savais pas quoi, mais elle ne le cachait pas aussi bien qu'elle le voulait.

Un « gentleman » disait-il ? Ce genre de mot lui était bien inconnu, à Kiri, les hommes du clan étaient loin d’être de ce genre. De toute façon, homme ou femme, c’était toujours la même rengaine, tu étais une fausse Kaguya, et apparemment cela faisait que tu ne méritais pas le respect de tes pairs. Une triste facette de la vie, les liens du sangs étaient une chose importante, quelque chose qui restait flous à tes yeux. A l’exception de Kyota et de sa femme, ce jeune blondinet était probablement l’un des premiers à te tendre la main. Au début, tu ignoras simplement sa proposition et commença à marcher. Mais il n’en démordit, il semblait visiblement convaincu qu’il devait faire sa bonne action de la journée. Il ne manqua d’ailleurs pas de réaliser que tu avais quelque peu du mal à marcher, s’il savait toute l’histoire… Tandis qu’il se mit à porter tes affaires, tu tournas le regard dans sa direction, sans grande émotion, tu lui réponds alors :



Alors qu’ils passaient le poste de garde sans soucis particulier. Tu en profitas pour t’avancer dans une petite ruelle adjacente. Là-bas, tes cheveux reprirent peu à peu leur couleur naturel, tout comme les formes de ton visage. C’est sous un nouveau jour que tu te présentes alors au jeune inconnu :



Elle savait bien que le risque de sortir du quartier industriel était grand, aussi bien pour elle que pour le reste de son clan. Mais ça n’était que le temps de faire quelques boutiques après tout. De plus, si ce jeune homme avait assisté à toute la scène, il devait bien savoir que tu venais tout bonnement de voler le marchand. Il valait mieux faire en sorte d’éclaircir la situation…

Pas étonnant que les médecins lui interdisait la marche à cette fausse Hattori. Au vu de l'endroit où la femme s'était faite opérée cela pouvait être plusieurs choses, mais au vu de la situation du clan Miwaku et d'autres femmes des quartiers, il ne serait pas étonnant qu'il s'agissait d'un avortement. Le viol était fréquent au village de nuage, et ce, peu importe l'âge de la victime.

Tu suivais la demoiselle sans broncher, obéissant du doigt et à l'oeil pour maximiser les chances de crédibilité. Mais c'était une fois les portes passées et que vous vous trouviez dans la ruelle la plus éloignée du poste de surveillance, que tu voyais enfin la véritable personne qui se camouflait dans un henge. Une très belle femme à la chevelure d'un bleu extrêmement pâle qui se tenait devant toi.


En revanche ton sourire bon enfant s'effaçait rapidement lorsqu'elle mentionnait le fait de te devoir quelque chose.


Tenant ses équipements dans un bras tu lui présentais l'autre pour lui servir de maintien, si elle le souhaitait bien évidemment. Il était clair qu'elle devait être épuisée au vu de sa condition.


Mais très vite la femme se sentant probablement un peu coupable de son acte se mettait sur la défensive.


Comment le savais-tu ? Tomi-chan avait pas mal de contactes qui parlaient entre eux, mais surtout, le lieu où tu t'entrainais jadis t'était fermé.




Tu te doutais que ces mots ne risquaient pas de plaire à la dame, mais ce n'était que pour son bien et non pour le tiens.

Lui dis-tu avant de t’enfoncer dans la ruelle et de lui révéler ton dentité sans réellement émettre une quelconque crainte.



Lui dis-tu froidement. Le jeune homme qui ne cherchait qu’à t’aider s’en verrait sans doute déconcerté. Mais tu étais devenus plus renfermée, rien d’étonnant, tu n’avais plus vraiment d’émotions après t’être faite arracher les entrailles, alors voir le jeune homme voulant jouer au preux chevalier te passait clairement au dessus de la tête. Tu lui fis vite comprendre que tu pouvais te débrouiller toute seule en commençant à marcher. Étant donné qu’il s’était mit en tête de servir de mule, il allait très probablement te suivre de toute façon. Alors que tu marchais d’un pas lent, tu l’écoutais te parler, était-ce un gamin qui était en train de te faire la morale ? Tu avais bien conscience des risques, et trouver un moyen de payer aller s’avérer compliqué, mais tu te débrouillerais.



Travailler était un bien grand mot, fallait-il encore que tu te remettes en forme rapidement. Ton état physique laissait clairement à désirer et mentalement… tu étais comme morte. Tu n’avais que peu d’objectifs en tête désormais, ce ne n’était pas une interdiction de sortie du quartier qui allait te faire reculer.



Tu poussas alors un long soupir lorsqu’il te dit que la note du marchand était réglé. Cela signifiait donc qu’il avait probablement payé de lui même, c’était au moins un problème de moins, mais tu n’appréciais pas trop de voir ce gamin s’intéresser d’un peu trop près à toi.

Comme tu t'y attendais la femme était que peu agréable, si elle connaissait le sale garnement que tu étais auparavant, il était certains qu'elle te rirait au nez en te demandant si tu ne te foutais pas de sa gueule. Enfin, son saut d'humeur et sa personnalité te passaient bien au-dessus, car tes actions étaient sincères.


Tenant toujours avec classe et élégance les affaires entre tes mains et suivant la femme dans les quartiers industrielles.


En regardant autour de toi il était clair que les quartiers étaient encore plus miteux que ceux des Miwaku.


Au moins, tu disais ce que tu pensais. Le tout, en restant d'un calme légendaire. Tu voulais voir les choses évoluer au sein même de Kumo et pour que les choses puissent changer, il fallait d'abord atteindre le "coeur" de ces habitants. Il existent certainement quelques perles ici, et cette jeune femme pour essayer de s'en sortir ne faisait pas l'exception.

Tu l’écoutais sans rien dire, tu te contentais de marcher. Si jeune et déjà si moralisateur, tu aurais apprécié avoir des gens comme lui dans ton clan… mais c’était de l’histoire ancienne, cela n’avait plus aucune importance désormais. La pitié, la compassion, c’était des mots que tu ne voulais plus entendre. Certes, ses mots étaient justes, mais il vivait probablement dans un univers parallèle pour penser de cette manière, la réalité était toute autre. Son innocence était presque touchante, tu ne pu t’empêcher de tendre le bras vers lui et lui ébouriffer ses cheveux blonds. Puis ornant un grand sourire qui avait l’air adorable et chaleureux, tu lui lâches finalement quelques mots d’un ton à glacer le sang :



Puis, tu te relevas pour te remettre en direction de l’immeuble où tu vivais. Évidemment, ce n’était pas une menace que tu venais de lui faire, ce n’était pas toi qui allais le tuer, mais son idéologie. Si ce qu’il disait était valable pour tout le monde, tu n’aurais pas à utiliser de stupides subterfuges pour aller acheter ne serait-ce que de l’équipement. Tu ne croyais tout simplement plus en ce genre de choses, il était trop tard désormais. Tu ajoutas alors quelques mots bien calmement :



Lors de ton opération, Kyota t’avait non seulement retiré la vie qui grandissait en toi, mais il avait aussi enlevé ce qu’il te restait d’humanité. Tu n’avais qu’une chose en tête désormais : accomplir tes propres objectifs. Tu t’étais laissée de côté pendant trop longtemps, cela devait cesser. Alors que vous étiez presque arrivés à destination, tu t’adressas à nouveau calmement au jeune homme :



Posant ton regard froid sur lui tandis que tu continuais à marcher, tu viens lui poser une dernière question :

Les mots cinglants de la femme ne t'atteignait pas, car après tout ce que tu subissais déjà, que te restait-il à part ta misérable vie ? Tu le savais mieux que quiconque que le chemin que tu empruntais te vouait à une mort certaine, ce n'était pas pour autant que tu reculerais. Tu haussais simplement les épaules affichant ton autre visage sans pour autant dire le moindre mot.


La belle lady te montrait encore le chemin à suivre et sans hésiter, et ce, malgré le risque que tu prenais ne sachant pas comment tu pouvais être accueilli ici. Puis, dans un élan de confession et de vécu, c'était au tour de Kaiya de tenter de te faire une sorte de petite morale. Cela t'amusait plus que ca ne te contrariait. Elle ne te connaissait que trop peu pour savoir comment tu fonctionnais réellement, et c'était réciproque de ton côté envers elle. Elle te posait une question en te faisant comprendre que peu de gens sont "estimés" par l'empire. Tu ne pouvais t'empêcher de t'esclaffer joyeusement de rire. C'était plus fort que toi, d'ailleurs, heureusement pour toi que Tomi n'était pas là...


Tu ne pouvais que trop bien t'en souvenir, te remémorant ton incident de la dernière fois avec l'intendante à te faire voler quelque chose au fond de toi par cette pimbêche de prisonnière qui t'embrassait goulument, salivant de manière répugnante. Tu n'étais qu'un enfant et pourtant... En repensant à tout cela, ton visage s'assombrissait légèrement. Et bientôt vous parvenez chez la belle Kaguya.

Son rire était si agaçant. Le mioche croyait dur comme fer en ses mots. Peut-être ceux-ci étaient valables pour lui, mais ce n’était pas le cas de la majorité des Kumojins, vous étiez craints par le passé, tu ne voyais pas de raison à un changement soudain...



Les Kaguya n’étaient pas connus pour leur talent en poésie, si les Hattori avaient décidés d’en garder quelques uns en vie, ce n’était sûrement pas par bonté de cœur. Non, il devait y avoir un but derrière tout cela. A vrai dire, tu n’en avais rien à faire de ce pour quoi on t’utilisait, tu te contenterais de servir Kyota du mieux que tu le pouvais et donc par extension, Kumo. Mais les regards, tu les voyais bien, depuis que tu avais recouvré ces cheveux blancs, tu sens le jugement permanent. Le jeune Law était simplement différent des autres, tu étais presque peinée de voir une telle naïveté dans les rangs de Kumo. Alors que vous arriviez au pied de l’appartement, tu ajoutas alors :


Dis-tu tandis que tu récupérais tes affaires. En les regardant, ça te fait penser qu’il te faudra un moyen de rembourser le jeune homme, tu finis donc par conclure :

Disais-tu en faisant une courbette en avant pour montrer ton respect. Ce n'était pas de la comédie, mais de la sincérité. Malgré son caractère farouche, la Kaguya était probablement bien trop blessée pour laisser paraître une once de bonté et encore moins en présence d'une personne qu'elle ne connaissait pas. Et tu la comprenais.

Après que cette dernière et repris son équipement, elle te demandait où est-ce qu'elle pouvait te retrouver. Tu hésitais entre la taquiner et t'en prendre une ou la dissuader de tenter de sortir à nouveau du quartier Kaguya. Et pourquoi pas les deux ?


Tu faisais un petit sourire de sale gosse ce qui pourrait très bien engendrer une baffe ou une méchanceté gratuite, en tous cas ce serait mérité.


Il était fort à parier que la femme s'opposerait à ton idée ne voulant pas te devoir quoi que ce soit, du moins, c'était ce qu'elle devait se dire, mais tu n'étais pas dans sa tête.


Tu attendais tout de même que la jolie dame te réponde avant de partir comme un "voleur".