Histoires et légendes

Tu n’avais pas vraiment de travail aujourd’hui et le fait de pouvoir profiter un peu de ton jour de congé t’était plutôt agréable. Tu ne savais pas vraiment quoi faire pour autant et reste bien plusieurs heures à tourner en rond dans ton appartement. Tu t’es simplement dit que tu allais profiter de ce temps pour lire tranquillement un livre ou deux, mais il s’avère que tu n’avais plus rien que tu n’es pas déjà parcourue à te mettre sous la dent. Légèrement déçu, tu pestes un moment avant de te décider de te mettre en route pour la bibliothèque. Un avantage est que tu allais pouvoir bénéficier de silence, mais aussi de fraîcheur, il ne faisait pas une température insupportable, mais tu n’appréciais pas que le soleil te tape directement dessus et l’ombre de la bibliothèque serait ton Graal.

Il ne te faut pas longtemps pour t’y rendre et tu prends le temps de regarder un peu tout ce qui était proposé avant de te rappeler que Hinae vous avez parlée d’une archive qu’elle avait reçue du sage Gaikotsu. Tu n’avais pas vraiment de connaissances approfondies de ton clan no plus et te disais qu’en lisant cela, tu pourrais peut-être en apprendre un peu plus au sujet de l’histoire de ton clan. Tu te dirige donc vers la personne en charge de la surveillance et lui expose ta requête. Elle semblait avoir du mal à la cerner au début, mais il s’avère que ce n’était simplement pas enregistrer pour le moment dans le registre. Elle te donne donc les documents avant que tu n’ailles chercher une place tranquille pour feuilleter le tout sans être dérangé.

Tu parcours les allées en snobant littéralement toutes les places se proposant à toi dans l’espoir d’en avoir une véritablement à l’écart des gens avant d’apercevoir la silhouette de ta cousine Mai. Par réflexe tu te diriges vers elle et te pose à côté d’elle en restant discret.

Ce n'était pas une journée aussi joyeuse que les autres. Il y avait peu de temps de ça, j'apprenais la mort de ce pauvre Seiji Chikara. Une personne que j'aurais aimé connaître d'avantage et partager des aventures, mais le destin en décidait autrement... Cela me pinçait le cœur de voir que des jeunes de mon âge - appartenant à Konoha même - finissaient même par mourir à l'intérieur des murs d'une façon bien triste. Cela me permettait de me remettre d'avantage en question sur la fonctionnalité de ce village "civilisé".

Dans mon deuil, alors que j'étais là, assise seule à la table en fond de la bibliothèque, lisant de nombreux poèmes et chants pour trouver celui qui conviendrait au mieux au jeune garçon, une voix familière me tirer instantanément de mes songes. En relevant la tête... ou plutôt en observant qui était à côté de moi.


Je fermais le livre tentant de le cacher, car je n'aimais pas vraiment que ma famille et mes amis voient le côté artiste de ma personnalité. Pour tenter de le dissimuler d'avantage je lui lançais un grand sourire en dissimulant le livre sous la table au dessus des mes cuisses. En revanche, ca me faisait toujours autant plaisir de le revoir.


J'haussais les épaules pour répondre à sa question, faisant mine de rien.


D'ailleurs, c'était l'un des points communs que j'avais avec Ki... Une véritable lectrice ! Comme je lui disais, le fait qu'il soit ici m'intriguait. Il était vrai que ce n'était pas habituel de voir mon cousin à la bibliothèque, il était même rare de le voir sortir de sa chambre de manière générale !


En posant mes coudes sur la table et adossant légèrement ma tête sur mes mains.

Tu remarques assez aisément la petite mascarade de ta cousine essayant de camoufler sa lecture. Tu doutes très fortement qu’elle soit en train de lire quelque chose de répréhensible ou véritablement honteux, mais le simple fait qu’elle te le cache pique ta curiosité. Elle devait encore lire un de ses livres à l’eau de rose ou un truc dignes de ses grandes fantaisies qu’elle n’aimait pas exposer aux membres de la famille. Mais elle semblait oubliée que vous étiez voisin malgré le fait de ne pas véritablement venir vous voir mutuellement et que tu l’entendais plus qu’elle ne le pensait quand elle chantait à plein poumon. Enfin, tu décides de faire abstraction de ce détail dans quel cas, elle allait probablement mal prendre l’inquisition. Elle ne mentait pas très bien, mais tu jouais le jeu, tu finiras bien par avoir le fin mot de l’histoire un jour ou l’autre. Du moins la partie sur laquelle tu n’avais pas trop de doute est le fait qu’elle vienne ici quand elle n’est pas au restaurant à aider Daichi. Il était évident qu’elle se demandait la raison de ta présence, tu n’es pas du genre à sortir sans raison valable de chez-toi en général.





Tu poses ta lecture sur la table et on pouvait voir que le livre ne datait pas d’hier ou simplement qu’il avait vécu plus qu’il n’aurait du. Tu t’assois à côté de Mai par la suite et commences déjà à ouvrir le livre.



Tu baisses légèrement le regard avant de faire un petit sourire satisfait.


Ton sourire s’estompe après une petite pensée soudaine.

A l'annonce de son poste à la police j'étais si heureuse pour lui ! Mes joues n'étaient plus rouge de honte et je ne pouvais m'empêcher de montrer ma joie.


Mais ce qui retint le plus mon attention était cette histoire de livre clanique.


Alors qu'il m'invitait à le lire et que je répondais à son invitation:


C'était le sourire en quoi regardant au niveau de mes genoux qu'il se mettait à me charrier...


Disais-je en grommelant d'une voix aiguë pour lui signifier qu'il me mettait mal à l'aise à me taquiner sur quelque chose qui me passionnait énormément. Alors je pouvais remettre ma lecture sur la table, prise sur le fait. Mais très vite, je le voyais prendre son air sérieux en me demander si ce n'était pas pour Ki... Une question qui me fendit mon cœur d'avantage.


Mes pensées s'embrumaient en l'espace de quelques secondes avant de pointer le livre qu'il tenait lui entre ses mains pour changer de sujet et revenir au principal.

Un mot simple, mais tu n’avais pas grand-chose de plus à dire pour être honnête. TU étais content d’occuper tes journées à autre chose que dormir et le fait de t’activer de manière régulière réglée pas mal les soucis de maux de tête. Tu prends un cours instant pour réfléchir et réponds simplement en haussant les épaules et d’un air tout aussi perdu qu’elle.



Tu ouvres à peine la première page que la voix aiguë de Mai te perce un tympan et tu la regardes du con de l’œil. Tu avais un peu cherché le retour, mais tu ne t’attendais pas à ce qu’elle se mette à geindre de la sorte. Tu n’avais pas l’impression de t’être moqué, tu ne faisais que lui demander si elle voulait continuer son livre ou non. En revanche, la suite, tu avais clairement remué le couteau dans la plaie.



Lire des enquêtes n’arrangeait pas vraiment ta paranoïa habituelle, mais tu prenais plus le temps d’observer avant de simplement aller aux faits. Tu restes soucieux n’osant pas lire les premières lignes avant que Mai ne te questionne.



Tu soupires à l'idée ne plus vraiment avoir de racines ni ta place et commences la lecture en silence de l'archive en question ne voulant pas rentrer dans un débat qui n'allait pas avoir de réponse.

Même si les mots de mon cousin étaient vraies, pour ma part je ne baisserais pas les bras aussi facilement ! Je comptais bien rentrer à la maison afin de récupérer nos racines. Est-ce, peut importe le prix à payer... Faisant de même que lui, je me penchais sur le livre pour y lire ce qui s'y trouvait.

Je m'accoudais les deux bras sur la table posant ma tête entre mes deux mains. J'étais à la fois contente et curieuse, mais triste qu'autant de souvenirs de notre clan et famille faisaient surface. Une chose qui ne me surprenait guère pour le moment, étaient les récits concernant ce fameux Faust...


Puis, je fermais à nouveau mon clapet pour que nous puissions continuer de lire la suite dans le plus grand calme possible.

Tu n’insistes pas plus sur le sujet et laisses ta cousine tranquille, bien que tu n’as pas vraiment l’impression d’être mauvais sur le papier. La lecture commence en silence et tu ne dirais pas que tu es déçue de lire ce qui s’y trouve, mais rien de ce qui est inscrit sur ce bout de papier n’est nouveau et vous n’avez là que les mêmes choses que vous aviez entendu encore et encore lorsque Kiri était encore sur pied. Tu sens que la lecture va être d’un ennui sans pareil et tu commences à penser au simple fait d’avoir perdu ton temps à venir lire au sujet de quelque chose que tu connais déjà. Quel pouvait bien être l’intérêt de vous transmettre un document aussi peu utile ? Il avait l’habitude de vous transmettre tout cela de manière verbale, à quoi bon l’écrire. C’est bien dommage de perdre son histoire, mais au vu de comment il ne pouvait s’empêcher de vous rappeler les choses, vous n’étiez pas prêt de l’oublier.

La lecture continue et on ne peut pas vraiment dire que cela t’inspires grand-chose d’intéressant. Cependant, un chapitre aurait très bien pu ne pas vous être mentionné et tu te dis que peut-être, il se révélera important. Il faudra tout de même attendre une bonne partie de la lecture avant de voir un étrange sujet arriver sur le tapis. Pour le coup, tu ne comprenais pas d’où cette histoire pouvait bien venir, elle avait en sujet les Kerorojin. Un peuple aujourd’hui disparu d’après les écrits, mais ce qui attire le plus ton regard sera d’avantage l’idée de ces grenouilles ninja dont ils faisaient mentions. Le nom et la localisation d’une île y était mentionnée et la suite montrait qu’elle était déserte elle aussi. Ces gama ninja seraient aussi éteintes.

C'était même certain ! Si elle nous laissait de telles ouvrages, c'est qu'elle-même devait en savoir bien plus que nous le pensions sur nos origines. Je prenais mon livre de poème, inutile de continuer à le cacher de toute manière Kaito me le faisait remarquer plus tôt.

J'invitais mon cousin à venir avec moi en lui faisant un signe de la main ajoutant le sourire aux lèvres.


Puis, je sortais en première pour aller en direction du lieu où l'on pouvait potentiellement trouver notre maman adoptive.

Tu ne voyais pas vraiment où cela pouvait bien mener, mais Mai pointe du doigt un fait intéressant en disant que Hinae en saurait probablement plus que vous à ce sujet. Tu en doutais un peu pour être honnête, mais elle avait peut-être lu ces archives avant vous et aurait très bien pu se renseigner à ce sujet. Il ne coûtait pas grand-chose d’aller la voir si ce n’est un peu de temps.


Pas vraiment le temps de terminer que ta cousine est déjà en route vers la sortie de la bâtisse. Tu ne tardes pas à fermer l’ouvrage en cours de lecture avant de te lever pour la suivre. Elle était rarement difficile à trouver de toute manière. Elle ne faisait pas grand-chose si ce n’est alterner entre les courses et le service au restaurant. Tu passes à l’accueil pour enregistrer l’emprunt et rejoins Mai à ton allure de croisière habituelle. Le chemin se fait tranquillement et tu continues de feuilleter le livre en marchand, ne prêtant pas la moindre attention à ton entourage.


À défaut de trouver les Kerorojin mentionnés, cela aurait simplement permis de se balader un minimum. Vous étiez maintenant à quelques pas du restaurant et ce n’est qu’en sentant l’odeur du bouillon que tu décides de sortir le nez de ton livre.

Une petite réflexion de ma part. Si personne n'en entendait parler mise à part quelques ouvrages, cela voulait dire que les créatures mi-terrestre, mi-aquatique étaient maître dans l'art du camouflage.

Nous finissions enfin par arriver au petit restaurant que tenait Daichi, une odeur plutôt bien alléchante se dégageait du batiment comme à son habitude. Avec Kaito, nous entrions par la porte principale du restaurant avant de nous trouver face au chef cuistot.


Il ne fallait plus qu'attendre pour savoir si elle se trouvait dans les parages ou si nous devrions reporter notre quête de ce soir à plus tard ?

La jeune femme rejoignit alors les deux jeunes Gaikotsu et dit alors :


Elle se mit à rire. Elle venait tout simplement de voler la blague à son père.


Le vieillard rejoignit alors la cuisine.

Étant toujours très premier degré, tu te mets à réfléchir un court instant quand Hinae pose sa question concernant un possible crime à confesser. Tu secoues la tête en signe de négation, tu étais particulièrement calme ces derniers temps avec le travail au commissariat et ne ressentais plus autant le besoin de défaire tes pulsions sur qui osait te regarder de travers. Il te vient enfin à l’esprit que cela était une blague et regarde simplement Daichi partir en cuisine avant de retourner ton regard carmin vers la Kenketsu.



Tu prends le temps de faire une petite pause pour mettre en place tes idées.



C’était à demi-mot que tu faisais comprendre ton envie de partir à la recherche de cette île si la mère adoptive de tes cousins venait à dire connaître des choses sur cette île mystérieuse. Tu n’allais pas vraiment attendre son accord pour le faire, mais cela devra attendre l’autorisation pour quitter le village. Tu te disais simplement que tu allais avoir pas mal de temps pour faire tes recherches au moins.