Un passage à débloquer

Voilà une chose à laquelle je ne m’attendais pas, voir le dôno du village frapper à ma porte en pleine journée. Cela ne devait pas être très bon signe au vu du peu de fois où il est possible de le voir dans ce village. Entre le travail de médecin et de dono, il est compliqué d’avoir une entrevue avec cet homme. Je m’empresse d’ouvrir la porte quand il se présente et il semblerait que la situation soit pour la moins urgente en effet. Une attaque de marchand, un incendie, un blocus. Tout semblait s’enchaîner si rapidement que le village peinait à tenir le rythme et le voilà maintenant réduit à venir me voir. Serait-ce un moyen de venir me racheter auprès du clan et du village ou suis-je réellement capable de lui venir en aide ? Enfin, là n’est pas la question et il ne faut pas perdre de temps. Je lui fais comprendre que je suis sur le coup pour qu’il puisse aider au mieux le village de ses talents. Les villages alentours étant en feu, il y allait probablement avoir besoin de quelqu’un de compétent pour leur venir en aide. Il me dit qu’il m’enverra mes équipiers me rencontrer à la porte avant de s’éclipser aussi rapidement qu’il est arrivé.

Sans attendre un moment de plus, je m’équipe et me dirige vers les portes de Konoha qui étaient dans un état de panique que je n’avais que rarement connu. Les allées et venues des équipes de recherches, les forestiers et les rares marchands n’ayant pas eu l’occasion de se faire attraper ou ayant fait demi-tour pour ne pas finir dans le brasier qui prenait place dans le sud de la forêt. Je n’avais pas envie d’attendre indéfiniment et j’aperçois au loin, deux jeunes filles venir en ma direction avant de me saluer et se présentant comme mes équipières. Bien que surpris, je n’avais pas vraiment envie de perdre du temps et la crise des portes me laisse croire qu’envoyer des genins semblent être maintenant un dernier recours. Ce n’est pas la première fois et ce ne sera pas la dernière après tout. Sur ces mots, je ne pensais pas qu’elle avaient simplement profitées de l’agitation pour s’immiscer dans la quête de ce Rihatsu et je pars en commettant une erreur dont je n’aurais pas la notification avant mon retour futur…

Ces dernières heures, le village était en véritable effervescence, ou alors complètement paniqué, allez savoir. Alors que tu te promenais dans les rues de Konoha, tu te demandais bien ce qui pouvais se passer pour que les shinobis s’activent dans tout les sens. Tu poussas donc ta curiosité en allant interroger les gens du coin. Entre le feu et les attaques, Konoha subissait un véritable siège. Mais plus important, il paraîtrait que le Rihatsu responsable de l’enlèvement de l’ex Hokage était lui aussi présent parmi ceux attaquant les marchands. Évidemment, vos supérieurs n’avaient pas jugés bon de te tenir au courant, et Tetsuko non plus probablement, c’était compréhensible, mais en vérité tu ne l’acceptais pas.
Lorsque tu appris que l’équipe était en train de se regrouper, tu ne perdis pas de temps et fonça en direction de chez la Uzumaki. Tu tambourines fortement à la porte avant que la jeune Tetsuko ne vienne t’ouvrir, aussitôt tu te veux pressante :



Elle comprendrait très vite qu’il se passait quelque chose d’important. Bien entendu, tandis que vous vous rendiez au porte, tu lui expliquas la situation, et tu ne doutais pas une seconde qu’elle choisirait de rester à Konoha. Tu savais très bien que cette histoire lui tenait à cœur tout autant qu’à toi. Vous arrivèrent finalement aux portes, là-bas un homme assez âgé semblait attendre quelqu’un, il était l’heure du coup de bluff. Très sereine, tu t’approches alors de lui avec un visage souriant.



Une chance pour vous deux, l’homme semblait pressé de partir, il ne vous questionna même pas et se contenta de se mettre en route. Sans rien dire, mais très heureuse d’être parvenues à vous incruster dans la mission, vous suivez le pas. L’échange de regard que tu eus avec ta partenaire en disait long, il avait un petit air de « on l’a eu ». Vous saviez bien que vous alliez passer un sale quart d’heure à votre retour, mais il était hors de question pour vous de manquer une opportunité pareille, vous en saviez désormais plus sur les Abura, notamment sur celle que ce Rihatsu désirait tellement retrouver.

Quand Kyoko avait débarqué en trombe à sa porte, elle a immédiatement compris qu'il se passait quelque chose. Quoi, elle n'en savait rien, mais à voir la tête mi- surexcitée, mi- angoissée de sa camarade, elle n'avait pas vraiment pris la peine de réfléchir. Ce qu'elle n'aurait jamais fait avant de rencontrer la Kitto, d'ailleurs... En vitesse, elle prit ses affaires, claqua la porte et la verrouilla avant de la suivre, pratiquement en courant. Kyoko lui résuma ce qu'elle avait entendu dans le village, les attaques, les marchands, le feu, et surtout, le retour du Rihatsu. Tetsuko n'avait même pas posé de questions, laissant son amie déballer ses informations. Aussi, elle se rendit compte de la direction qu'elles prenaient assez tard.

Les deux Genin arrivaient rapidement aux portes de Konoha. A quoi pensait Kyoko ? En temps normal, ce serait probablement le moment où l'Uzumaki l'interrompait, lui demandant ce qu'elle comptait faire, et essayer de l'en dissuader. Mais même si elles ne s'étaient rencontrées qu'assez récemment, Tetsuko commençait à connaître Kyoko. C'était une fille forte, très douée, et tout ce qu'on voudrait, mais elle était surtout d'un entêtement impressionnant. Sa détermination ne faillirait pas, elle serait capable de partir sans elle pour aller au bout. Hors de question de la laisser faire toute seule. L'Uzumaki n'était pas très utile, mais au moins elle était là, c'était déjà ça. Et puis, la rousse ne pouvait nier que sa curiosité était piquée.

Aux portes, elles virent un homme, la quarantaine, qui visiblement attendait. Sans hésiter, la Kitto s'approcha, un grand sourire aux lèvres. Tetsuko suivit le mouvement, adoptant une attitude confiante. Mentir, ça elle savait faire. L'homme céda facilement, et tous se mirent en route. Kyoko lui lança un regard entendu. Dans quoi étaient-elles encore en train de s'embarquer... La rousse chassa les paroles de Takumi de sa tête. Il vaudrait mieux pour elles qu'elles reviennent en un seul morceau...

Après quelque temps à avancer dans la forêt, sa tête était en ébullition, réfléchissant à tous les aspects possibles de ce qu'elle était en train de faire. Retomber sur le Rihatsu n'était pas vraiment quelque chose dont elle avait envie, surtout qu'il avait eu l'air de les trouver profondément ennuyeuses, la dernière fois. Finalement, elle ne tint plus.

Ça aurait dû me mettre la puce à l’oreille que d’avoir la Uzumaki me demander de quoi retournait la mission, mais sur l’instant je pensais que Takumi n’avait simplement pas eu l’opportunité de leur expliquer avec plus de détail ce qui était en train de se passer et que je devais m’en occuper. Cela n’avait rien de bien surprenant en soit mais c’est aussi au même moment que je réalise ne pas avoir pris le temps de faire les présentations comme il se doit, non pas que ce ne soit pas le moment de faire connaissance, mais mon esprit était ailleurs à ce moment précis.





Un résumé qui faisait sens à mes yeux, je n’avais pas non plus toutes les informations au sujet de ce groupe, je ne savais pas combien ils étaient, ni leur puissance. Mais ils semblaient suffisamment confiants pour vouloir attaquer le village et cela n’inspire rien de bon. Je pensais que les Rihatsu n’étaient plus que de l’histoire ancienne et que le pouvoir, c’était perdu avec le temps. Il ne faut pas que je baisse ma garde de trop, les genin sont loin d’être inutile, mais ils restent des débutants dans le milieu et la jeunesse fait commettre des erreurs dans la précipitation. Nous ne devons pas être loin de leur guet-apens, il faut que je ralentisse le rythme pour ne pas foncer directement dans un piège.

Quelle belle journée. Elle était tellement inspirante et tellement énigmatique pour toi à la fois. La poésie de la douleur que vous infligiez à ces "pauvres" marchand sonnait en toi comme une déclaration d'amour éternel... Si beau, si mélodieux !




Vous venez à peine de laisser partir le convoi suivant, en traumatisant et dépouillant ces braves hommes et femmes. Du moins, tu étais plutôt satisfaite du collier que tu portais, bien évidemment tu demandais la permission à ton camarade pour ne pas avoir d'histoire. L'argent, la beauté et l'amour était l'unique chose qui comptait pour toi.

Alors que tu rêvais d'une belle histoire de romance avec l'un des membres du clan Rihatsu - n'osant lui déclarer ta flamme - des pas se faisaient entendre au loin. Pour l'effet de surprise et faire une entrée digne d'une dame de grande renommée - tu n'appartenais pas à n'importe quel clan non plus - tu restais camoufler non loin de ton preux chevalier.

En attente depuis des heures voilà que le jeune homme commençait déjà à s’impatienter. C’était sans compter sur son acolyte qui lui rappelait que le temps passait sans que rien ne se passe de plus pour calmer ses envies de s’amuser avec les villageois du village de la feuille. Il restait en retrait et attendait, mais il ne pouvait pas s’empêcher de remuer dans tous les sens en se demandant s’ils allaient devoir passer au stade supérieur pour le traitement des marchands.



Il regarde encore autour de lui et n’entend pas les gens arriver, ce qui l’agace encore plus. Miwa flânait et il se demandait comment elle pouvait être aussi détendue. Il regarde par la même occasion le butin qu’ils avaient obtenu en cherchant un peu les chariots de marchand et décide de renvoyer une partie du groupe vers le campement pour que la marchandise ne soit pas perdue. Peu restèrent, mais il savait qu’il n’allait pas avoir besoin de beaucoup de monde pour venir à terme des Konohajin. Il tournera la tête vers Miwa quand elle précise entendre des bruits de courses se dirigeant dans leur direction.

L'homme se présenta sous le nom de Chikara Oni, et la jeune fille se présenta brièvement à son tour.



Il leur expliqua ce que Kyoko avait déjà plus ou moins compris en interrogeant les villageois : un groupe au nord de la forêt, composé d'Abura et de Rihatsu, interceptait les marchands en chemin vers le village. Il mentionna aussi une réclamation de leur part, qui lui était inconnue. Une fois de plus, Tetsuko jeta un regard lourd de sens à sa camarade. Cette requête devait être Abura Yuko. Leur mission consistait donc à faire arrêter les attaques, autant pour la préservation de l'économie que pour le bien de ces marchands. Elle hocha la tête à la fin de ses explications pour lui montrer qu'elle avait compris.

L'Uzumaki était inquiète : Tsuyoshi n'avait pas menti, si le village refusait de rendre Yuko à son clan, ils leur déclareront la guerre. Et ils détenaient toujours Tsubasa avec eux. Empêcher ça de se produire allait être compliqué, le seul Rihatsu qu'elles avaient rencontré étaient forts, et si aujourd'hui ils étaient en groupe... Elle savait que la discussion n'avait pas trop fonctionné, la dernière fois.

Oni fit ralentir le groupe. Ils ne devaient plus être très loin de l'endroit supposé où devait agir la bande...

Tandis que vous vous rendiez en direction du nord de la Forêt, le Chikara expliqua rapidement les connaissances qu’il avait à propos de la mission. Il ne semblait d’ailleurs pas très au courant de ce que les Rihatsu souhaitaient tant récupérer, mais pour l’heure, le plus important était d’empêcher ces mécréants de réduire le système commercial Konohajin à néant. Un village militaire n’était rien sans armes, et ça, les Rihatsu ainsi que leurs compagnons Abura semblaient en avoir parfaitement conscience.



Tu suivais le rythme de marche sans te plaindre malgré la douleur présente dans ta jambe. Ce n’était pas le meilleur moment pour partir en mission, l’entraînement avec Kimino avait été plutôt sévère, néanmoins tu n’avais pas vraiment le choix. Sans rien laisser paraître, tu ajoutas alors :



Tetsuko et toi vous faisiez probablement la même réflexion : « le Rihatsu ne mentait pas », il ne s’agissait pas l’un d’un coup de bluff de sa part, non, son clan et ses alliés semblaient persuadés de pouvoir faire face à Konoha. C’était inquiétant en vérité, le village ne pouvait pas se permettre de perdre la face contre eux, mais s’engager dans une guerre ouverte était sûrement tout aussi risqué. Si Kumo se décidait à attaquer, vous vous retrouveriez cernés entre deux feux.

Elles semblaient avoir eu un minimum de renseignements sur ce qui concernait cette affaire, ce n’était pas plus mal. Il n’allait pas être trop difficile pour elle de comprendre de quoi il en retourne puisque qu’elles sont celles ayant directement transmis le message lié à l’enlèvement de l’ancienne Hokage. Je prends donc les informations qui me manquent pour cette rencontre et ralentit le rythme d’avancée histoire de ne pas avoir à essuyer une attaque surprise de la part de ces Rihatsu. Ils n’avaient pas l’air d’être du genre à attaquer de face, donc pourquoi espérer une rencontre sans encombre en sachant qu’on ne leur ramène même pas la Abura en question. Ils risquent clairement de ne pas se montrer de bons poils.

Je ne suis pas senseur pour un sou et je n’ai pas la moindre idée de combien ils sont, ni si on s’approche vraiment de la zone. Je sais qu’il s’agit d’un passage de marchand vers le nord, mais c’était une indication un peu vague pour tout avouer. J’ai au moins l’avantage d’être à l’affût et de sentir une présence se faire et apparaître dans le coin de mon œil pour laisser apparaître quatre personnes, trois hommes et une femme à l’allure étrange, elle avait presque l’air en état de décomposition avec son teint pâle et ses coutures sur le visage. Je ne m’attarde pas trop sur le sujet et me stop en faisant signe à Tetsuko et Kyoko de ne pas faire un pas de plus.



Parler n’était pas vraiment utile. Ils voulaient très clairement asseoir leur place dans ce monde et notre mission aura allumé leur envie ardente de pouvoir.

Ils étaient en effet en route pour les rencontrer. Le jeune Rihatsu n’avait pas vraiment envie de tergiverser et espérait presque qu’ils ne rendent pas Yuko pour finalement avoir l’occasion de se battre un minimum et se mesurer à des ninja se disant d’élite. Un village dont l’histoire faisait l’éloge, mais que ne semblait plus qu’être une pâle copie de lui-même avec le temps. Les marchands parlent beaucoup plus que ce qu’ils ne devraient et les récents coups d’états et autres soucis politiques n’ont pas échappés aux oreilles des mafieux de Suna. Il ne voyait plus ce village comme une puissance, mais une simple crasse à évincer de son chemin vers les sommets. Se redressant en entendant les bruits de pas de plus en plus nettement, il sort sans hésitation de son fourré laissant ses bottines emmètre ce petit tintement par le biais des chaînettes d’argent qu’il portait. Son regard émeraude se porte vers un homme étrange affublé d’un couvre-chefs qu’il qualifierait de ridicule. Ce regard se met à étinceler d’amusement en reconnaissant les deux jeunes filles qui se postaient derrière lui et prends l’initiative de l’ignorer en sachant déjà ce qui allait être dit. Il était évident qu’ils allaient encore vouloir se faire passer pour des héros et ne pas leur ramener cette traînée.





Il souffle un rire avant de regarder de nouveau l’enchapeauté et de croiser les bras avant de s’appuyer contre un arbre près de lui.



Après un regard empli de dédain, le jeune homme secoue la tête.



Il lance rapidement un regard vers Miwa et les deux Abura l’accompagnant encore.



Ce sera sur ces derniers mots que Tsuyoshi se donne une impulsion de l’épaule avant de se redresser et de lancer un regard vers l’homme qui était normalement le chef de ligne.



Il claque alors de doigts pour que ses acolytes se mettent en position de garde.

Oni s'arrête, et leur fit signe d'en faire de même. Il y avait trois hommes, et une femme, le visage recouverts d'étranges cicatrices. Kyoko et elle reconnurent Tsuyoshi parmi eux. Secrètement, elle avait espéré ne pas le recroiser de sitôt, mais c'était prévisible. Le Chikara essaya de leur faire comprendre que le village ne rendrait pas Abura Yuko par la force, mais la discussion n'était pas la tasse de thé de leurs ennemis.

Tetsuko tressaillit quand Tsuyoshi l'appela par son prénom. A l'idée qu'il ait pu le retenir, elle frissonna, qui sait ce qu'il pourrait faire avec un peu trop d'informations... Il lui demanda ironiquement comment allait sa tête, et le souvenir de lui l'écrasant contre le sol lui revint. Elle ne lui ferait pas le plaisir de répondre, alors elle se contenta de le toiser. Il lança le même genre de boutade à son amie, en ayant pris le soin d'ignorer leur chef d'équipe jusque là. Il lui adressa finalement la parole, pour se moquer de lui, et les menacer au passage. Comme elle s'y attendait, ils avaient choisi de se battre. Il leur indiqua ce qu'il savait sur elles - à savoir son Genjutsu et le pouvoir clanique de Kyoko - et tous se mirent en position à son claquement de doigts.



Elle préférait l'indiquer au Chikara au cas où - elle ignorait ce qu'il savait des Rihatsu au juste -, ce genre d'avantages pouvait s'avérer surprenant. En revanche, si Kyoko arrivait à annuler ce pouvoir malgré la mise en garde de Tsuyoshi, ils pourraient peut-être prendre l'avantage. Même si elle savait d'expérience que leur Kenkai était loin d'être leur seul atout. Elle-même sortit son sabre, sans se déplacer.

Quelle ironique impression de déjà-vu...

Qui était-il ? Cet homme au chapeau ! Quel charisme, tu en frissonnais presque... Tu ne tardais pas à rejoindre Tsuyoshi dans un déhanché de femme fatale. Il fallait dire que le beau blond te tapait dans l'œil.


Puis, vint le moment du grand et diabolique discours de ton camarade. Pourquoi devait-il se montrer si dur... ? Enfin, c'était ce côté dominant que tu aimais le plus chez lui, mais envers deux pauvres gosses... En fait, tu t'en moquais un peu, car tu voulais simplement faire plus ample connaissance avec votre ennemi. Dommage d'ailleurs qu'il vous accusait de choses légèrement déformées. Mais tu n'étais ni la cheffe, ni un membre de la famille de la femme qui s'occupait de votre clan.


Ton camarade te donnait quelques informations qui pouvaient être drôlement pratique. La plus dangereuse des deux jeunes adolescentes étaient celle à la magnifique broche de papillon dans les cheveux et l'homme qui les accompagnait ses capacités étaient inconnues... Hum... Tu verras ce que ca donnera par la suite.

Et voilà que Tsuyoshi se donnait un air de bandit organisé en claquant des doigts, il était tellement classe que tu pourrais presque en frémir de plaisir, mais il fallait avoir un peu de retenu. Tout de même. Tu te mettais en garde, ainsi que vos acolytes, pour riposter en cas d'attaque. Tu évitais le regard de la jeune fille à la chevelure rose qui donnait des indications sur votre façon de vous battre pour le moment sachant qu'elle userait de son genjutsu à la moindre occasion. Elle pouvait bien avertir qui elle souhaitait, mais il existait d'autres atout en jeu. Brave fille ! En attendant, tu rêvais de poser humblement tes lèvres sur celle de votre prochain adversaire masculin.