Nouveau dessein

Une nouvelle journée printanière et pour une fois, la pluie avait décidé d'accorder un jour de repos à la jeune mère, simplement un ciel nuageux mais pas la moindre goutte d'eau à l'horizon. La pluie avait un effet immédiat sur le moral, les nuages quant à eux se montraient beaucoup plus reposant. Elle n'était pas sur que ce soit le cas pour tout le monde, mais pour elle quand il pleuvait tout venait sous sa porte, alors forcément ça devait lui plomber le moral encore plus qu'il ne l'était déjà. Mais quoi qu'il en soit, aujourd'hui elle avait quelque chose à faire, après avoir fait un bisou à chacun de ses petits protégés, elle se dirigea vers son rendez-vous, une chance pour elle d'évoluer, elle n'allait pas la laisser filer.

Sur le chemin elle revivait sa vie, passant par les maisons dans lesquelles elle avait travailler, rien ne lui rappelait de bon souvenir, mais elle voyait qu'elle était arrivée jusqu'à là et ça lui donnait de la force et du courage pour la suite. Perdue dans ses pensées elle n'avait même pas remarquée qu'elle se rapprochait à grand pas de sa destination. Mais une fois devant elle en sortie brusquement pour ouvrir la porte et saluer le gérant et sa nouvelle recrue.



Elle ne savait pas vraiment comme allait se passer cette journée, mais elle pouvait juste espérer qu'en une douzaine d'heure elle effacerait son passé lourd de remord.

C'était une nouvelle recette que Tomi-san t'apprenait, il était parti pour expérimenter de nouvelles choses et tester de nouveaux goûts pour pouvoir surprendre la clientèle. Tu avouais bien que son travail était quelque chose qui lui tenait à cœur et ferait tout pour essayer de suivre ses traces là.


Willston te donnait un point pour ton œil avisé et tes questions qui lui apportaient une façon autre de réfléchir. Mais très vite, votre complicité fut interrompu par l'arrivée d'Iwata.


Ouais, c'était un des détails sur lesquels Tomi-san était très très trèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèès pointilleux ! L'heure c'était l'heure, à l'exception de rencontrer un seigneur Hattori ou encore de s'être fait agresser en cours de route. Tu la saluais en faisant une révérence avant d'ajouter.


Tu pouvais sentir le regard taquin de myster Willston satisfait tout de même que tu utilisais les manières qu'il t'apprenait depuis ton arrivée à toi ici.

Elle ne connaissait pas particulièrement les méthodes de travail de Willston mais il lui arrivait souvent de gronder les employés qui n'arrivait pas à l'heure, autant elle ne savait pas ce qui se passait derrière ce comptoir, autant elle savait qu'il était particulièrement méticuleux sur la ponctuation, ce qu'elle pouvait comprendre, si quelqu'un devait arriver à une telle heure, si il arrivait 5 minutes plus tard il ne respecterait pas vraiment le contrat, c'était donc plutôt logique. Après elle n'était pas sure de pouvoir arriver à l'heure tous les jours, si les enfants de deux ans avaient un emploi du temps pour téter elle ne s'en porterait que mieux.



Le jeune Lewis lui aussi avait appris sur les bonnes manières apparemment, et surement pas que. Vu l'excellence des cocktails et des boissons de bar, il n'arrivait pas intérêt à chômer pour arriver au niveau du patron. Ensuite il n'aurait plus qu'à accumuler l'expérience pour redorer son niveau. Elle avait confiance en lui de toute manière.

Puis, la jeune femme se tournait dans ta direction pour savoir si tu avais beaucoup appris depuis la dernière fois ?


Ce n'était pas un reproche loin de là ! Tu étais plutôt un Miwaku... comment te décrire ? Le mot spécial t'irait un peu mieux, mais ce n'était pas tout à fait ça.




Lançait Tomi-san d'un ton sarcastique le but étant bien de te piquer. Alors, pour te moquer à ton tour tu jouais le jeu de la prétention.

Willston restait fidèle à lui même, comme il a avait toujours été et comme il sera toujours sans nul doute. Du temps qu'elle le connaissait il n'avait pas pris une ride ni de l'intérieur ni de l'extérieur, au point duquel il serait légitime de se demander si il ne s'était pas transformé en vampire avec le temps et l'usure. Quoi qu'il en soit apparemment Lewis aurait pris la responsabilité du bar pour un soir, comme quoi il avançait vite, bien plus vite que la normale. Des employés n'avait jamais dirigé ce bar un soir, jamais d'ailleurs, et lui au bout de quelques mois il était déjà prêt. Il avait quelque chose pour lui.



Il était vraiment... Entre trop mignon et très gentleman, surement un mélange des deux, il lui avait donc acheter de l'équipement à l'armurerie, quelle bonne intention, la plupart des gentlemen n'y aurait pas penser. C'était une jolie intention mais elle n'avait pas l'intention de se faire toucher par qui que ce soit, même si la personne était un ninja, tant que ce n'était pas un Hattori personne ne la toucherait. Elle ne le faisait pas pour elle mais pour son défunt sensei qui lui avait appris tant. Cette intention restait tout de même très gentille, peu importe son utilité.



Elle avait longuement réfléchi, les deux filles qui étaient chargés du divertissement la dernière fois étaient partis, elle ne savait pas si il y'en avait de nouvelles, mais si les soirs étaient calme elle pourrait très bien danser, elle ne danserait surement pas aussi bien que la dernière, mais elle connaissait des danses de son ancien métier, un peu différente et inadaptée à la classe de Willston, mais c'était déjà ça après tout. Dans tous les cas elle apprendrait, elle avait juré de continuer à apprendre la voie du ninja mais il fallait être clair, être un ninja, le plus prestigieux qui soit ne faisait pas vivre, peu importe le niveau ou les techniques.

Iwata était plutôt sympathique avec toi, même un peu trop parfois pensais-tu. Tu ne savais pas si c'était sincère ou si elle s'amusait à te flatter pour te gêner.


Après avoir rétorquer à Willston, tu pouvais sentir une douleur vive sur le haut de ton crâne. Ce bougre te frappait d'une façon très distinguée pour rester toujours cool en toutes circonstances. Cela ne t'empêchait pas de continuer la conversation avec la belle Miwaku. Tu te frottais tout de même là où ca te faisait mal.


Très rapidement, la jeune maman stipulait qu'elle pouvait jongler entre les postes si nécessaire.

Entourée par ces deux gentlemen, elle était comblé, ils lui offrait un toit, pas seulement pour elle mais également pour sa famille, ils lui offrait un emploi, de la nourriture aussi, mais que manquait-il finalement ? Surement rien, à part du temps, maçon du bonheur.



Lewis marchait sur les traces de son enseignant, sur le point du travail comme de la classe, ça ne l'étonnerait pas que ce soit le meilleur employé de ces dernières années et des prochaines, il avait la capacité de reprendre le bar dans quelques années, et pas que pour une soirée, mais bien pour toujours.

En même temps que la jeune Iwata vous remerciait sincèrement, tu partais en direction de l'arrière comptoir pour y prendre l'équipement de travail pour la jeune maman. Puis, une fois toutes ces affaires prises entre tes mains, tu retournais à l'avant pour y déposer le tout d'un geste toujours aussi habile sur le comptoir.


Tandis que la jeune Miwaku s'approchait, tu lui faisais signe d'avancer d'avantage, ainsi tu pouvais chuchoter à son oreille.




Puis, tu t'éloignais d'elle.

Il lui déposa l'équipement, il s'agissait d'une armure intégrale de cuir, quelques protections par endroit plus exactement. Il y'avait une sorte de plastron de cuir avec une sorte de... Jupe coupée en deux qui couvraient les flancs sous les reins. Ca lui serait vraiment utile en fin de compte, elle se promettait de le porter.



Il s'approcha du jeune blond pour qu'il puisse lui chuchoter à l'oreille. Tout ce dont il lui parlait, elle était au courant, pas des détails, mais elle savait qui avait tué le fils de la Okasan. Il s'agissait sans nul doute de Nobuhisa, enfin, lui ou Soshi ou Kagero. Mais elle n'avait pas une grande marge d'erreur dans tous les cas. Elle aurait aimé se rallier à leur cause mais Yasuo avait fait un malaise ce jour là, elle n'avait donc pas pu se joindre à eux.





Il était vraiment très gentleman et attentionné, elle comprenait de plus en plus pourquoi Willston lui donnait beaucoup d'attention, il pourra se révéler encore plus intéressant par la suite.

Puis, tu continuais à t'entrainer en préparant les nouvelles recettes maisons et créer par le "chef" de ces lieux. Alors que vous pensiez être au calme, l'alcoolique d'Hattori arrivait l'air énervé... Pour changer, tiens.


Il frappait violemment du poing sur le comptoir manquant presque de l'enfoncer et de l'abîmer. Toujours prêt à être l'oreille attentive, Willston s'avançait faisant signe à Iwata et toi même de ne pas rester ici.


Il lui servait la préparation faite à l'instant en entrainement. Tu manquais de t'étouffer en avalant ta salive, car les reproches pouvait être très dur à encaisser eux aussi si ca ne plaisait pas à cet individu.


S'en suivait d'un blablabla inintéressant sans fin...

Le Hattori qui était là quand elle était revenue chez Willston pour trouver de quoi vivre, il était déjà là, c'était un habitué et Hattori qui plus est. Elle n'avait pas vraiment envie d'écouter la conversation qui pourrait bien s'avérer inintéressante, enfin, elle se fichait bien de savoir pourquoi il ne pouvait plus faire de missions. Il était assez énervé, enfin c'est ce que la force des coups de poings laissait paraitre. Mais de toute façon Willston leur fit signe de partir.

Elle alla donc dans l'arrière boutique avec Lewis, gardant une oreille sur la discussion des deux. Elle ne savait pas si elle devait rester au cas ou il se passe quelque chose, ce qui lui semblait hautement improbable ou si elle devait aller par exemple prendre ses valises chez elle afin de les bouger au dernier étage du bar. Mais au lieu de ça elle allait tout bêtement discuter avec le jeune garçon.



Elle ne se fichait qu'à moitié de la réponse, ça avait la capacité d'être intéressant mais aussi d'être franchement ennuyeux, à voir ce que ça lui réservait...

Vous vous retrouviez donc à l'arrière du bar. Refermant la porte après avoir laisser passer Iwata, cette dernière te questionnait aussitôt sur ta propre rencontre avec Tomi-san.


Et tu t'arrêtais là. A vrai dire, tu n'aimais vraiment pas qu'on te questionne sur ton passé au vu des durs épreuves que tu endurais. Relativisant la chose, tu te disais qu'au moins, naître sous le sexe masculin t'ouvrait plus de possibilité qu'une femme.


Tu te souvenais de la première fois où elle te rencontrait, sympathisant aussitôt avec toi. Pourtant, tu ne lui avais rendu aucun service ce jour-là, et cela ne lui empêchait pas d'être des plus courtoise et sincère avec toi. Au fond, malgré la situation de la Miwaku, tu te disais que ses enfants avaient la chance d'avoir une mère comme elle.