Une potentielle liberté ?

Que c'était ennuyeux... Alors que la jeune gosse pensait pouvoir participer à de nombreux crimes, elle se trouvait enfermée en hôpital psy en attendant son diagnostic. Elle qui préférait vagabonder se situait dans une camisole entre quatre mur. Les médecins spécialistes cherchaient en permanence une solution pour calmer ses "pulsions" afin que l'enfant à tendances meurtrières pouvaient enfin avoir une vie "normale".


Cela faisait bientôt plusieurs semaines qu'elle se trouvait ici, au sein de l'asile dans l'espoir de revoir un beau jour la lumière du jour. Tantôt elle se basculait en avant et en arrière comme pour se bercer. A d'autres moments, elle chantonnait des comptines très... lugubres. Son "voisin" se trouvant dans une autre cellule lui demandait plusieurs fois que la petite peste fermait son clapet, mais la fourbe s'en amusait d'avantage. Entre les injections, la quarantaine, les repas donnés à la petite cuillère et elle en passait, Kohana en avait marre de devoir endurer tout cela...


L'enfant savait que si elle voulait sortir, elle avait plutôt intérêt à se tenir tranquille, mais pour l'heure, c'était plus fort qu'elle. L'hogake qui lui rendait visite la dernière fois lui faisait tout de même la proposition suivante pour lui donner une dernière chance de s'intégrer: Elle devait subir un traitement indéfini pour neutraliser ses envies de meurtre et tenter de s'intégrer en commençant à prendre des cours à l'académie. Pour le moment, appartenir à une famille lui était impossible et seule la cellule de fou était sa maison.

Fatiguée de devoir rester ici et n'ayant rien à faire, les bras de morphée l'accueillait assez rapidement...