« Je m'ennuyais et ma soeur me délaissait souvent. Du coup, lorsque que je me baladais dans les rues en journée, de drôle de types m'accostaient. C'était plutôt marrant, en vrai. »
« Au moins des gens s'intéressaient à ma personne. »
Même si au final, dès lors où ils tentaient quoi que ce soit, la petite peste usait de nombreuses petites fourberies pour piéger et tuer ces hommes infâmes. D'ailleurs, en y réfléchissant, elle n'avait jamais tué de femmes de sa vie.
« Mais ensuite, alors que je pensais trouver de nouveaux camarades et ben... ils voulaient toujours m'emmener dans des endroits lugubres. »
« J'aimais pas ça, vraiment. Et puis, Bendy mon fidèle compagnon me conseillait souvent de comment faire pour m'échapper ou tuer ces méchants. »
Elle parlait là de son doudou en lapin qui ne possédait plus ses yeux et commençait à être légèrement décousu. Un cadeau très vieux que la sœur de l'enfant lui offrait pour son cinquième anniversaire.
« Je te comprends. Moi aussi j'entends la voix de Bendy. Et de temps à autre j'ai comme des flashs d'une courte durée. »
Elle lui chuchotait ensuite rapprochant sa bouche de son oreille.
« Ils sont pas fiable je te dis. »
A l'instant même, la peste se remémorait cet horrible cauchemar il y a maintenant quelques lunes de cela...
« D'ailleurs ca me fait penser qu'il y a peu de temps de ça... J'ai fait un horrible cauchemar. Tout semblait tellement réel et tout défilait à une vitesse à m'en donner mal à la tête. »
Cet homme aux yeux rouges, la chevelure foncée et son aura malaisant qui se trouvait être insoutenable. Cette puissance qui se dégageaient laissant l'enfant dans un tel état de confusion, d'incompréhension et surtout de peur face à cette "menace". Du moins, c'était comme ça qu'elle l'interprétait la chose. Elle n'hésitait pas une seconde fois à lui chuchoter à l'oreille.
« Méfis-toi de l'homme aux yeux rouges et aux cheveux foncés. Possédant une couleur de peau pâle, ainsi que de longues dents dégoulinantes de sang. »
Les hommes à la blouse blanche l'entendaient prononcer ces mots là quand même... Avant de l'attraper et de lui donner une dose de tranquillisant.
« Ne vous inquiétez pas, elle est encore instable et ses propos sont souvent incohérents. »
« Aïe ! Arrêtez ca pique ! »