Transmettre ses valeurs

La nuit s'était déjà bien installée à la frontière Konohajin et face à trois individus armés, Shimazu ne semblait nullement craindre une quelconque remontrance. Les hommes utilisaient des torches, ils étaient sûrement membres du clan Abura vis à vis d'une peau huileuse. Le Uzumaki était accompagné des individus en question depuis plusieurs minutes. Il s'était rendu en croisant la première patrouille dans le simple but d'éviter une confrontation.

Une heure après...

Après une heure de marche, le Uzumaki fut guidé face à la cheffe des Rihatsu. Face à cette femme imposante, Shimazu savait parfaitement qu'il allait devoir ruser... Tandis que plusieurs individus étaient derrière lui, l'un se mit à taper à l'arrière du crâne de l'accompagnateur. Quasi instantanément, le tortionnaire fut gelé. Soudainement, de nombreuses armes furent pointées sur l'individu et Shimazu dit alors :


Le Uzumaki n'était pas serein, son plan était totalement bancale. Malgré tout, il considérait qu'il était plus respectable d'agir de la sorte pour le moment... Il était trop tôt pour une guerre, Konoha devait se préparer et exiger les autorisations nécessaires. Chikara Heiwa agissait sûrement de sorte à pouvoir réagir le plus rapidement possible.

Suite aux dires du roux, Harumune se mit alors à rire.


Elle s'approcha alors de Shimazu et des fils étranges se mirent à sortir de sa peau... L'un se mit à caresser la joue droite du Konohajin.


Elle se mit alors à ricaner. Les flambeaux avoisinants éclaircissaient plus ou moins les lieux.

Shimazu restait parfaitement calme face à la démonstration de puissance de la femme. Pour tout dire, il s'y attendait... Il savait que cette femme pouvait s'avérer particulièrement féroce. Elle était connue par les services secrets de Konoha et Universa avait pu briefer rapidement le chef du clan Uzumaki au préalable.


Le visage fermé, Shimazu continua sa tirade :

Harumune semblait plus calme, cette proposition n'était pas si délirante à ses yeux. Elle se mit alors à soupirer pour ensuite reprendre :


La femme le savait, elle ne devait pas abuser de sa chance et cet homme représentait un moyen idéal de continuer sa traque de clans inférieurs...

Après plusieurs jours, à la suite de l'incendie et de la poursuite face à ce Abura qui réussissait malgré lui à s'enfuir.... Reona parcourait le plus souvent possible les bois ouest de Konoha, son secteur. La blonde surveillait aux peignes fins les environs pour déceler le moindre intru pénétrant au sein de cette forêt. Elle prenait le relais de sa partenaire au beau milieu de l'après-midi. Tout était trop calme selon elle, et cela n'annonçait rien de bon...

Quelques heures plus tard, après avoir vérifier la majorité de l'ouest de la forêt, cette dernière apercevait deux individus se rendant vers la frontière où ces foutus hommes du désert siégeaient...


Avec la plus grande précaution, la jeune Chikara observait à une bonne distance les deux capuchonnés. Mais qui étaient-ils ? Elle les suivait dans la pénombre veillant à ne pas être une proie à son tour. Elle connaissait les lieux par cœur et y passait clairement une majorité de son temps.

Bientôt, après quelques minutes à marcher loin derrière eux, Reona restait cacher dans les arbres de la l'orée de la forêt. Elle ne pouvait pas vraiment entendre, mais au moindre problème, elle pouvait agir...

Depuis qu'il était ici, Shimazu avait été capable de déterminer approximativement les forces adverses... Il le savait dorénavant, le clan Rihatsu ne résisterait pas bien longtemps en cas d'attaque frontale. Malheureusement, le Konohajin le savait mieux que quiconque... Le village sortait d'une guerre civile et il était impensable d'exiger que les villageois viennent à se battre pour une pauvre étrangère.


D'après ce qu'il savait, Shimazu serait sûrement libéré tôt ou tard par Konoha...

Elle se retourna alors.


Elle se mit alors à ordonner à des individus face à elle :

Cela surprenait la jeune blonde... Elle n'y comprenait plus rien du tout ! Que pouvaient-ils bien faire là-bas ? Pas de déclenchement de bagarre, pas de réel violence, rien.


S'indignait-elle en chuchotant. Elle pouvait au moins reconnaitre Shimazu, mais pas l'autre homme qui gardait encore sa capuche. Mais que diable font-ils ici, et pourquoi les deux Konohajins suivaient-ils les Rihatsu ?! Ca ressemblait beaucoup trop aux histoires de drama que la collectionneuse pouvait lire !


Elle se décidait à faire demi-tour et d'aller alerter le village le plus rapidement possible.

Universa acceptait sa terrible peine. Il imaginait déjà le pire et il se désolait d'inclure Uzumaki Shimazu dans son malheur... Il le savait d'avance, sa mort était proche.


Deux hommes se mirent alors à tenir ferment les bras de l'individu avant de ficeler lentement les doigts du Uzumaki de sorte à ce qu'il ne puisse plus bouger.

Quelques minutes plus tard...

Soudainement, une forme bien singulière se mit à franchir l'entrée de la tente face au roux. Celui-ci s'approcha alors tandis que les gardes avoisinants se préparaient à libérer Chikara Tsubasa.


Shimazu était énervé du danger que son épouse venait de prendre et pourtant, il semblait ne pas réellement exprimer la moindre colère dans sa voix. Il se mit alors à la serrer. Celle-ci semblait froide et peureuse. Il se retira alors pour la regarder droit dans les yeux.

Lors de son kidnapping, Tsubasa ne s'était pas véritablement rebellée par simple craindre de perdre son enfant. Depuis lors, la mère vivait avec une crainte certaine de perdre son enfant. Elle se fichait bien de mettre Konoha dans l'embarras, Tsubasa pensait à son petit avant tout. Une larme vint alors parcourir sa joue droite.


Sa voix était fébrile et elle semblait particulièrement inquiète pour cet homme qu'elle aimait tant.


L'homme se mit alors à sourire et posa sa main droite sur sa joue encore mouillée.

Il se mit alors à l'embrasser et l'observa une dernière fois dans les yeux tandis que les gardes se mirent à venir vers les deux tourtereaux.




Soudainement, un gars prit Tsubasa par la manche pour lui signifier de partir. Les deux Konohajins s'embrassèrent alors une dernière fois.