Toc toc toc, Gouverneur es-tu là ?

Je grelottais de froid dans ce pays de misère ! Fais chier ! Se retrouver dans une telle situation à cause de cette foutue bonnasse de Rihatsu de mes... Qu'est-ce que je lui mettrais chère à cette pute ! Il était temps que je trouves un endroit beaucoup plus propice et qui soit égale à ma renommé !




Je m'avançais, le soleil présent, mais les températures fraiches ! Rah bon sang ! Quel saison pourrit ! Finit les chaleurs tropicales, finit mes treize femmes, finit le bon temps à glander, je devais travailler pour ma propre survie ! Que c'était emmerdant ! Le chemin pour arriver jusqu'ici était plutôt pénible, long et fatiguant.

Du moins, encore une bonne heure de marche et j'y parvenais enfin ! Aux grandes portes de la citadelle ! En revanche, le nombre de gardes avaient augmenté depuis ma dernière venue ici. Ca remontait à quand aussi ? Bwoarf, je ne savais plus. D'un pas princier je m'avançais alors devant eux.


Roh la la, mais regardez moi ce canon ! Pour sûr je me la taperais ce soir celle-là !


Alors, trouvons assez rapidement un mensonge... Oh, tiens, je crois que j'ai une petite idée.

L'homme intégralement habillé de blanc se mit alors à rire tandis que les gardes s'écartèrent. Depuis quelques mois, Shiro était le garde officiel du gouverneur et il n'hésitait nullement à agir en son nom.


L'homme pensait reconnaître le visage du Abura et celui-ci coïnciderait avec la prise de pouvoir de Rihatsu Harumune...

Je levais un sourcil en voyant ce petit prétentieux de mes deux m'adressait la parole. Ce n'était pas lui que je réclamais pour parler, donc je ne voyais pas l'intérêt de lui répondre.




Pour qui se prenait-il se gredin ? Je ne le connaissais pas et il ne me connaissait pas. On est pas des pote mon vieux, alors gare aux langages que tu utilises quand tu t'adresses à quelqu'un de ma trempe !




J'avais toujours un moyen de pression pour pouvoir passer, mais si cet abruti n'était au courant de rien ca s'annoncerait bien plus compliquer que prévu.

Soudainement, plusieurs hommes se séparèrent de la foule de gardes... Ils étaient tous habillés exactement comme Chikara Shiro. Ils se mirent à entourer lentement le Abura. D'un ton bien moins cordial, le Chikara reprit :



L'homme fit volteface... Le Abura devait sûrement se douter que les nombreux hommes autour de lui n'étaient pas ici pour le protéger... Bien que Shiro n'était pas spécialement enthousiaste avec le fait de s'allier avec une telle ordure, il détestait encore plus les traitres... Ainsi, il bouillonnait d'avance en imaginant Rihatsu Harumune loin des affaires du gouverneur ...

Après quelques minutes, ils arrivèrent face à une petite porte de bois. L'entrée était bien sinistre et après avoir toqué trois fois, la porte s'ouvrit. Soudainement, le gouverneur fit son apparition. Simplement habillé d'une chemise, le vieillard fit signe aux différents individus de pénétrer au sein de cette petite pièce cachée...

Borodari se torturait l'esprit... Harumune est une femme intelligente, elle ne trahirait pas le futur règne de Borodari sans avoir un plan de secours... De plus, comment espérait-elle être autonome en terme de vivres dans un tel désert ? Il avait beau y penser, il n'y avait rien... Sans réponse, il ne pouvait pas envoyer Uzumaki Kimino, son arme fatale...

Pfff... Pathétique ! Il ne se prenait pas pour de la merde celui-là ! Et pourtant, si je pouvais marcher dedans je m'essuierais sur l'un de ces acolytes sans problème !




A mon avis ce n'était qu'une question de temps, mais le deal que j'allais proposer pouvait potentiellement m'empêcher de finir mort ou entre derrière les barreaux d'une prison.

Alors que les hommes en blanc me poussait avec leurs armes, nous arrivions bientôt à ce qui ressemblait à une sale secrète ? Ou quelque chose du genre. Que pouvait bien cacher un tel homme que le Gouverneur en ces lieux ? Je me le demandais juste par curiosité.


Il ne prenait pas le temps de me saluer ? Quel ingrat ! Les échanges commençaient bien dis donc !


En revanche c'était plutôt intéressant de savoir que lui aussi souhaitait trahir cette catin à qui je mettrais bien une bonne grosse cartouche !


Je balayais et chassais cet horrible prénom d'un geste de la main après avoir exprimer mon dégoût.

Hidetakadan était habituellement bien moins direct, mais le temps pressé d'après lui... Il se doutait que la garce était en train de préparer quelque chose et sans savoir quoi, il ne pouvait rien faire.


Il marqua un court temps de pause.


Hidetakan craignait que cet individu soit de la partie... Si tel était le cas, il ferait son possible pour éviter qu'une rencontre se produise.

L'évocation d'un pirate ? Oh... Mais attendez un peu, c'était donc ça qu'elle faisait lorsqu'elle partait en "reconnaissance" vers les dunes proches des mers !!!


La confiance, qui voudrait me faire confiance après tout ? Les gens faibles d'esprits et je craignais fort que le Gouverneur n'en fasse parti... Quel dommage. Et dire que cette putain ne me faisait même pas confiance après tout les services que je lui ai rendu ! Bon, j'avais fait un "emprunt" à terme indéterminé de quelques uns de ses biens, je l'ai dragué ouvertement avec une grande classe et en par dessus le marcher j'ai détourné pas mal de ses marchandises pour m'engrosser personnellement. BEN QUOI ?! Ne me jugez pas j'ai treize femmes à la maison... Bon d'accord, douze sans cette trainé de Yuko. Oulà, je m'éloignais beaucoup trop dans mes pensées...




Non, mais je vous jure !


Une façon indirecte d'avoir de quoi se sauver les miches partiellement. Avoir un homme d'une telle trempe à mes côtés pouvait m'assurer un minimum de protection et encore plus contre son toutou à la capuche blanche.

Cet homme se trompait, Harumune était le pion depuis le départ et il était dans la même position que cette Rihatsu.


Les mots du gouverneur étaient étrangement bruts, il s'adaptait seulement à la manière d'agir de son interlocuteur. Shiro était dans la salle, il veillait silencieusement à ce que le Abura n'attaque pas. Le gouverneur extirpa deux cigares de sa commode.


Il lui tendit l'objet et attendit que celui-ci réponde pour le ranger ou lui donner. Il découpa le bout avec un coupe cigare préalablement décroché de sa ceinture. Il posa l'objet métallique sur la commode et alluma son cigare avec un briquet.

Il fit signe au Abura de le suivre et poussa une petite porte pour finalement arriver dans un petit salon après quelques marches descendantes. Il décida de s'asseoir dans l'un des 5 fauteuils de cuir. Ils étaient éclairés par une douce lumière provenant des flammes des différentes torches de la salle.

Cela m'amusait un peu d'entendre la réflexion que l'homme me faisait. Il n'était pas non plus un grand saint de mon point de vue.


Je saisissais alors le cigare tendu, avant de faire de même que mon hôte. Allumant le miens avec une petite flemme ridicule sortant de mon pouce. Je voyais un petit signe de sa part, m'incitant à le suivre. Je me demandais bien ce qu'il allait me demander... Cet homme était très souvent pleins de ressources et de surprises.

Je m'asseyais de mes manières princières avant d'écouter ce que Borodari avait à me dire. Pfff... Son humour n'en était pas vraiment en fait, j'étais plutôt d'accord avec son décor sinistre. Ce n'était pas comme cela que l'on recevait ses invités. Je pouvais au moins le lui pardonner, il était bien vrai que je me suis tout de même présenter aux portes sans vraiment le prévenir.


Non, mais quel ingrat ! Me demander ça à moi ?! Je fronçais légèrement les sourcils pour montrer que son petit commentaire ne me plaisait absolument pas.




Si ce n'était que ça, les choses s'avérait bien plus simple pour moi d'un seul coup.

Ce nouveau spécimen allait sûrement intéresser Akuma... Les différentes races réunies devenaient suffisantes pour potentiellement établir des mélanges sympathiques... Un Kenketsu, un Abura, un Gaikotsu et une Sekken... Dorénavant, l'ancien troubleur du Yuukan possédait des ressources suffisamment variées pour se jouer des règles...



Le vieillard fit alors signe à Shiro de l'appeler. L'homme ne bougea pas. Il ne se déplaçait jamais par lui-même, un pantin allait s'en charger. Soudainement, la porte s'ouvrit...

Jin venait d'être dérangé en pleine discussion avec une belle demoiselle de la citadelle. Il s'excusa alors de devoir la délaisser, baisa le haut de sa main et s'en alla en direction d'une planque peu utilisée par le gouverneur. Il pénétra dans la salle et s'exprima :


Il soupira alors pour ensuite s'approcher du Abura...


Bien qu'ils étaient du même côté, Jin ne pouvait pas supporter ce vieux Akuma qui dénaturait la paix en tuant sans vergogne... Bien que Borodari était un homme intelligent, il avait tendance à se lier à de sales fous...