À la vue de sa seconde fille, la mère, qui, avec les années qui ont développé dans les jambes, était assise sur son tout nouveau fauteuil roulant, tourna immédiatement la tête pour accueillir sa petite Tsubomi d'un sourire chaleureux. Comme à son habitude, malgré les années, elle était rayonnante de bonheur. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas vu ses filles, au vu de leur passe-temps. Une était une médecin à l'hôpital de Konoha, l'autre était dirigeante du village caché de la feuille. La mère déposa l'arrosoir à fleur sur le petit meuble devant elle, avant de se rapprocher lentement de sa fille et embrasser cette dernière.
« Bonjour mon poussin! Viens! Installes-toi dans le salon, ton père t'attend. »
Suite à ses paroles, la vieille femme suivait alors derrière son enfant qui rejoignit le père. Autant que sa mère pétillait de bonheur et illuminait par son sourire, la faisant rajeunir d'avantage, le père, lui, était un homme beaucoup plus sérieux. Il était moins rêveur que la mère et semblait beaucoup plus strict. Il lisait d'un regard sévère les pages de son fameux journal, avant de tourner la tête vers le cadre de porte. Il fut attiré par les paroles de sa femme et, voyant sa jeune fille présente, il laissa un sourire discret sur son visage creusé par les longues années. Il laissa sa petite princesse s'approcher de lui pour la serrer un peu plus fortement dans ses bras. Le père des ''bâtardes'' n'était pas vraiment une personne qui s'exprimait beaucoup, mais il avait aussi beaucoup d'amour à donner. Il laissa Tsubomi s'assoir proche de lui, alors qu'il hochait la tête pour répondre à sa question.
« Merci pour ce que tu as apporté, ma fille. »
La mère, voyant le père aussi réservé que dans sa plus grande jeunesse, se mit à rire doucement, avant de reprendre la parole.
« Nous allons bien, ma chérie et toi? Oh.. et ta soeur devrait entrée bientôt. Tu sais, avec son nouveau travail, il lui est difficile de venir plus souvent, haha. Tout comme toi d'ailleurs, ma jolie. Comment ça se passe d'ailleurs à ton travail? »
Parlant de toi, tu étais en route vers cette maison familiale que tu n'avais pas visité depuis beaucoup d'années. Non, tu n'étais pas en froid avec ta famille, loin de la. Cependant, tu étais une personne sérieuse dans ton travail. Tu avais été élevée pour apporter la paix et tu faisais tout pour le faire. Malgré que cela te coupait des temps libres, tu travaillais beaucoup, plus que la normale et, maintenant que tu étais Hokage, beaucoup de problèmes et de paperasses venaient gruger de ton temps. C'est d'ailleurs pour cela que tu étais en retard; il avait un petit conflit dans l'administration et ta présence était demandée. Tu n'avais guère pus refusée, car, après tout, c'était ton travail.
M'enfin, malgré ce petit soucis, tu arrivais très peu de temps après ta soeur, annonçant ta présence quand tu entras dans la demeure de tes vieux. Tu te déchaussais et enlevais ce fameux chapeau de paille qui te gardait une certaine anonymat, avant de les rejoindre dans le salon. Tu fixais alors ta famille, le sourire sur le coin de tes lèvres, avant de les saluer respectueusement.
« Bonjour mère, bonjour père. »
Les deux te saluèrent d'un sourire fier, puis, te rapprochant de ta petite soeur, tu l'as prise dans tes bras pour la serrer fort contre toi. Ces dernières années, tu avais été pas mal absence dans ça vie et ce, depuis le grand génocide. Tu avais eu des obligations et beaucoup de travails. Cela te désolait de l'avoir délaissée pendant un long moment, mais, tu serrais fortement ta soeur contre toi, déprouvant toute l'amour et la joie de la retrouver en ce jour. Après ce câlin, tu fixas la eiseinin en souriant et ébouriffais ses cheveux.
« Salut Tsubomi. Ça me fait plaisir de te voir aujourd'hui. »
Te rejoignant alors sur le sofa pour t'assoir proche de ta petite soeur, tu sortis alors pour cette dernière un emballage de nourriture. Tu n'avais pas pus les choisir, mais, tu avais une fiancée très à l'écoute de ta famille et, pendant cette petite heure de visite, elle t'avait apporté le cadeau que tu voulais offrir à ta soeur. Tu tendis à cette dernière les nouveaux dango sortis et seulement disponible dans cette saison; les dango à l'érable. Ils étaient bien emballée pour ne pas que le sirop dégouline partout dans le paquet.
« Tiens, c'est pour toi. J'espère que tu vas bien aimer! »
Laissant les femmes dans leur retrouvailles, le père, toujours aussi silencieux et discrète, décida de se lever pour préparer le petit repas de famille qui sera servi dans quelques temps.