Enfin de retour

L'été et l'automne avait sans doute etait les pires depuis bien des années sur le Yuukan, tellement de pluie et de mauvais temps qui n'avait fait que ralentir l'ancien Hokage, il ne pu donc se présenter devant la citadelle qu'au début de l'hiver, il était étrangement heureux d'arriver, comme si il se sentait plus chez lui en ce lieu qu'à Konoha. Se présentant au garde devant la porte, le jeune Uzumaki était bien plus humble, sachant qu'il y avait un gros risque qu'il se fasse recaler à l'entrer si il n'y mettait pas les formes.



Il espérait en tout cas, que l'homme au cache oeil n'avait pas changé d'avis, qu'il n'avait pas simplement trouvé quelqu'un d'autre. Kimino espérait également revoir Imawara, l'homme qui jadis était son meilleur ami et bras droit, mais qui l'avait lâché en pleine crise politique.

Planté devant la porte, l'ancien Hokage attendait une réaction du garde devant lui, une chose était sur ils étaient mieux organisés que Konoha ici, il fallait sans doute plus qu'un papier dr une promesse de revenir pour pouvoir quitter la ville.

Le soldat baisse sa garde volontairement pour laisser passer le roux.


Une escorte attendait l'ancien Hokage de Konoha, prête à l'accompagnée à la maison d'accueil réservée aux invités de Borodari.


Une situation bien ironique vis-à-vis de la dernière rencontre entre les soldats du Gouverneur et l'Uzumaki.

Le gouverneur était absent, mais l'ancien Hokage était accueilli par un garde à la place, il avait déjà vécu cela et il était nettement moins relaxé que la dernière fois, il regardais partout, était prêt à se défendre en cas d'attaques, c'est alors que le garde lui dit que cette fois il n'y avait pas de piège.

Restant silencieux, Kimino ne baissait pas sa garde pour autant, il savait qu'il y avait très peu de chance que cela se reproduise à nouveau, mais il n'y avait que les idiots pour tomber deux fois dans le même piège.

Kimino suivait alors les gardes jusqu'à ses quartiers, il voyait à quel point Tsuyo était avancé technologiquement par rapport à Konoha, et il devinait que ses quartiers n'allait pas être désagréable.



Kimino avait hâte d'entrer dans le vif du sujet avec cet homme, mais également en savoir plus sur le lieu où se trouvait Imawara.

Puis sans attendre, le garde s'éloignait de la chambre du nouvel arrivant. Il venait d'effectuer sa mission et n'avait rien d'autre à faire et ni à dire. Lui comme Borodari ne portait pas les ninjas qui se permettaient de se sentir supérieur aux humains sans chakra. L'homme allait devoir patienter ici ou en ville. Le choix lui appartenait, mais toujours sous l'oeil avisé des fiers hommes du Gouverneur.

Plusieurs jours après l'arrivée de Uzumaki Kimino.

La rébellion Rihatsu ralentissait impudemment les nombreux projets du gouverneur, mais il commençait tout juste à reprendre un certain contrôle des frontières commerciales. En ce moment, Borodari voyageait bien plus avec pour ambition de tenter d'amenuir les retombés financières de cette trahison. Un matin, il vint toquer à la mort de Kimino et il ne tarda pas à l'ouvrir.


Il n'était pas trop tôt pour que cet ancien Konohajin vienne enfin rejoindre la cause... Il comprenait les idéaux de Borodari et pourrait certainement voir un avenir plus radieux avec de l'expérience. Il se mit à sourire.

Plusieurs jour écoulées à ne rien faire dans ses appartements, Kimino n'avait pas du tout quitté ses quartiers, il était servi comme il le souhaitait en nourriture et en produit de première nécessité, et il fallait le dire, il avait une certaine crainte à s'aventurer seul dans Tsuyo pour le moment. De plus, il profitait d'un repos mérité, sachant que celui ci ne serait que de courte durée.

Un beau jour, on frappa à sa porte, et ce fût le gouverneur derrière celle-ci, Kimino ne prêtait même pas attention à l'homme qui "l'excuse" il n'avait rien à se faire pardonner selon lui, puis il compris que le vif du sujet allait arriver tout de suite.



Ça c'était la faute du gouverneur et les deux hommes le savait, et les deux hommes savaient également que ce dernier n'en avait absolument rien à faire.

L'homme se mit à regarder un objet posé sur l'étagère du Uzumaki, même un grand guerrier pouvait donc être doté d'émotions, le gouverneur avait un peu de mal à y croire.


Une remarque anodine et sans véritables connaissances sur l'intérieur du village... Le gouverneur avait de nombreux contacts dans la confrérie marchande, mais il n'était pas aussi aisé de pénétrer au sein des hautes sphères de Kumo. Malgré tout, Borodari savait que le pouvoir semblait être en pleine évolution, était-ce possible d'en jouer ? Il se mit à tousser.


Il se tourna alors vers l'homme.


Le plan... Cette question semblait si orientée, Kimino n'était-il que pour ceci ? Était-il un véritable ami ou un homme en mission. Bien qu'il avait dit le contraire par le passé, Borodari semblait incapable de faire confiance à un porteur du Chakra.

Les choses devenais sérieuse, sérieuse pour la première fois depuis sol enlèvement, Borodori voulait mettre en place une grande armée, et Kimino devait en être le représentant. Ce plan aurait ressemblé à du suicide si ce n'était pas Borodori qui était en train de l'organiser, mais cet homme ne semblait souffrir d'aucune limite de moyens pour mettre ses plans à exécution.

Avec un grand respect et beaucoup de silence, Kimino noté dans un coin de sa tête tout ce que pouvait lui dire le gouverneur, il esquissa aussi un sourire à l'évocation de Kumo, cet empire était une machine redoutable, un rouleau compresseur capable de tout écrasé, le seul moyen le voir tomber était les guerres intestines, espérons que c'était ce qui se mettait en place.

Le seul moment où l'ancien Hokage parla, c'est quand une question lui fut posée, une question à laquelle il n'était pas aisé de répondre, et ce terme "détruire" était d'une violence sans nom, un peu trop au goût de Kimino.



Kimino se grattait la tête, il fixa la porte quelque seconde, on voyait clairement qu'il était en train de réfléchir.



L'ancien Hokage était de retour comme le dirigeant qu'il était vraiment avant sa descente aux enfers et sa haine dévorante. Un homme qui voulait fédérer, sans différence entre les peuples, un homme qui savait que les hommes étaient plus puissant en coopération que dans la destruction...

Les Rihatsu et les Abura étaient effectivement des vecteurs significatifs de la Paix sur le Yuukan. L'un était le premier clan artificiellement fabriqué et le second était le principal participant des pillages depuis toujours. Contre toute attente, le gouverneur décida de sortir sa lame de son fourreau.


L'homme se mit à approcher la pointe de la lame en direction de l'ancien Hokage Uzumaki.


La lame de l'épée du gouverneur était fine, ce n'était pas un style de combat très utilisé sur le Yuukan, mais le gouverneur avait dû le créer vis à vis du manque de métal et de la difficulté à créer quelque chose de plus massif.


Et le mot était bien faible.


Borodari connaissait pourtant le chef de ce groupement, mais celui-ci avait été plus que clair sur l'avenir des siens et de ce monde...



Il se mit à sourire.


Comprenait-il sa place dans cette machination ? Savait-il comment mettre à mal cette boucle infernale ? Le gouverneur connaissait parfaitement le cheminement à suivre, mais pouvait-il réellement compter sur cet Uzumaki ? Celui-ci n'était-il pas déjà altéré par sa propre énergie ?

L'ambiance était étrange entre les deux hommes, amicale et lourde, pesante et détendu, comme si ils étaient deux adversaires jouant aux amis, est-ce que c'était le cas ? Ou tout cela était simplement du au fait que les deux hommes ne se faisaient pas encore confiance ? Alors dans cette ambiance pesante, le gouverneur sorti son épée, et sans s'en rendre compte dans cette ambiance pesante, cette action fit monter un feu d'une puissance considérable jusqu'à la gorge du jeune Uzumaki.

Tout revint à la normal petit à petit quand le gouverneur commença à parler en écartant son épée d'un Kimino prêt à le brûler vif ici et maintenant.



Kimino malgré son haut grade avait encore cette naïveté, pensant que ce n'était pas le clan qui définissait une personne, mais la personne qui se définissait elle-même.



Kimino réfléchit quelque seconde à son rôle, il n'était pas vraiment sur de ce qu'il allait dire, mais il avait le temps de voir et cela le mettrais sans doute en meilleur terme avec le gouverneur.

Cette soumission était péniblement dangereusement. Le gouverneur n'était pas stupide et il savait mieux que quiconque qu'un homme trop rapidement dressé était un homme pouvant aisément trahir. D'un ton calme, il reprit sans croiser le regard du Hokage.


Cette discussion était si ancienne, Borodari se souvenait encore de cet homme énigmatique se disant être immortel. Ce type qui, après une longue discussion, décida que l'homme sans Chakra pouvait continuer à vivre... Ce jour-là, le gouverneur réalisa qu'il n'était nullement le seul à crainte le Chakra et que de rares possesseurs pouvaient admettre que ce problème en était un.


Il se mit à regarder l'homme avec un air plus que sévère.


Un plan d'éradication de l'énergie spirituelle en un siècle. Une Paix pas si lointaine et pourtant impensable.


Il manquait de connaissance et d'expérience, il ne connaissait pas assez le monde... Il devait être guidé. Il allait devoir comprendre... Pour le meilleur... et pour le pire...


Le gouverneur avait bien une idée en tête, mais celle-ci se révélerait particulièrement explosive... L'homme s'en voulait encore de ne pas avoir pu faire rencontrer Gekido et Kimino au bon endroit et au bon moment...

Kimino avait senti arriver quelque chose, il redoutait grandement cela, mais est-ce qu'il venait encore de se faire embringué dans une histoire de génocide contre son gré ? Sérieusement ? C'était ça l'histoire de sa vie ? Répéter les mêmes erreurs jusqu'à finir par mourir à cause de l'une d'elles ?



L'ancien Hokage se revoyais plus ou moins comme le jour du rendez-vous dans le bureau de Gekido, à une différence prêt, Borodori semblait savoir ce qu'il faisait, et il semblait avoir les moyens de ses ambitions. Après Kimino restait ouvert, ce disant que justement il était peut-être un peu paranoïaque suite à son passé.



Pour le coup, c'était vrai, Kimino avait envie d'en savoir plus sur le monde, et c'était sans doute l'une des raisons majeurs qui l'avaient conduit ici. Quand il avait vu cette immense bibliothèque en compagnie de la Okasan, il avait compris qu'il ne pouvait pas se contenter de la simple connaissance bridé que Konoha lui avait offert...