La discussion avec l’ancien Hokage Kimino avait partiellement aidé dans ce que tu cherchais à faire. Mais tu étais loin d’être dans un calme te laissant croire que tu aurais le contrôle sur tes agissements si un nouvel affrontement venait à se faire. Il fallait aussi avouer que la nouvelle de Kimino quittant le village à peine de retour n’avait pas l’air de bonne augure mais tu n’avais pas ton mot à dire dans cette histoire. Tu restais tranquillement chez toi pour une fois jusqu’à ce que tu entendes de l’agitation à l’étage inférieur. Tu ouvres ta porte pour voir de qui il s’agit et ce n’était autre que le Chikara-dono et le fait d’entendre ton prénom te donne froid dans le dos. Tu ne sais pas vraiment pourquoi en entendant ta mère t’appeler, tu fais la sourde oreille et décides de sortir par la fenêtre. Un geste inutile il faut l’admettre car il ne faut pas plus de trente secondes pour entendre son rire et te retourner l’air blasé.
« J’avais oublié que vous étiez senseur le temps de quelques secondes… »
Il ne manque pas de rire un nouvelle fois accentuant ton agacement et il t’attrape par l’épaule pour te rapprocher de lui.
« Je suis sympa mais n’abuse pas non plus. Tu es une tête de mule et j’estime avoir été patient en te laissant l’occasion de venir me voir. Mais j’en ai marre de te voir te défiler à chaque fois que tu croises mon chemin. »
Tu le vois sourire, mais pour une raison étrange, tu ne sens pas son ton aussi amicale que son visage. Tu restes silencieux avant de pouvoir te dégager et finalement lui faire face.
« … Vous voulez quoi du coup ? Pas de discussion philosophique des les bains s’il vous plait. Ça marceh avec Kotaro mais pas moi.
»
Il semblait de nouveau plus avenant et te tapes dans le dos et te fais signe de le suivre.
« Tu ne semble toujours autant sur les nerfs malgré toutes tes tentatives et parlons franchement ta mission n’aura pas arrangée les choses… Ni Kazumori d’ailleurs… »
« Je préfère éviter le sujet du dono si vous voulez bien… »
Il te regarde l’air intrigué avant de prendre un air qui semblait un peu trop suffisant à ton goût.
« Ne t’attends pas à ce que j’esquive les sujets qui fâchent, je ne suis pas là pour parler du beau temps et te laisser réfléchir. La méthode n’a pas marchée une fois, je prend les rennes maintenant ! »