Je ne m'y attendais pas...

Les ruelles sombres... Ton moment de recueillement où peut de gens venait te parler pour tout ou rien. Un lieu tantôt malfamé, tantôt désert. Tu passais très souvent par là en veillant à ne pas être suivi, tu n'aimais pas trop que d'autres venaient fouiner dans tes affaires et encore plus lorsque cela concernait le O Bar'Hike. Ta mission d'aujourd'hui était de livré un simple message à une tiers personne que connaissait Willston. Tu ne savais rien de ce message et préférait ne pas le savoir.

Marchant tranquillement, paisiblement, tu restais tout de même méfiant et sur tes gardes, car le danger n'était jamais bien loin dans les ruelles de ce village "maudit". Ah la la, qu'elle était loin l'époque où tu demeurais insouciant, qu'elle était loin ta vie d'avant... Te "balader" dans ses ruelles te donnait souvent des moments de nostalgie, revivant de bons comme de très mauvais moments.

Alors que tu t'enfonçais d'avantage, ton intuition et les quelques bruits de pas que tu entendais depuis tout à l'heure te mettait en alerte. Tu étais probablement suivi, mais tu faisais mine de ne pas le savoir. Alors, tu te décidais d'attendre le moment propice pour agir et voir qui pouvait bien se permettre de risquer sa vie ici et maintenant.

La montagne de muscle marchait derrière le jeune garçon à bonne distance. Il avait une mission des plus compliquée à accomplir car les gens qu’il interrogeait n’étaient pas vraiment coopératifs avec lui. Sans doute pourrait il trouver quelques informations dans ce bar miteux... Enfin au moins aurait il quelque chose à boire s’il ne trouvait rien.









Marmonnait il avec sa capuche rabattue sur la tête. On aurait pu penser qu’il parlait tout seul mais il n’en était rien...





Et tout en marmonnant dans cette ruelle sombre, il marchait encore et encore d’un pas lourd, sans faire réellement d’efforts pour se montrer discret.

C'était bien ce qui te semblait. Tu ne tardais pas à entendre un homme parler non loin de ta personne... Les seuls mots que tu entendais était "Pas sur ma discrétion". Il fallait dire que pour le coup tu lui donnais totalement raison, mais pour paraître tout à fait "normal" tu continuais à marcher comme si de rien n'était en restant méfiant et sur tes gardes.

Connaissant les ruelles comme ta poche, tu t'amusais à emprunter de nombreuses petites ruelles plus étroites les unes que les autres. Mais les bruits de pas ne cessait pourtant pas... Cet individu en avait-il après toi, où était-ce une pure coïncidence ?


Tu ne pouvais pas vraiment le définir et tu ne tenais pas plus que ça à le savoir.

Et Hiroo continuait toujours d’avancer d’un pas lourd derrière le jeune homme devant lui. Cherchant toujours le fameux bar dont on lui avait parlé. Il regardait à droite à gauche, s’agaçait, marmonnait... il s’arrêtait parfois un instant, puis reprenait son chemin.



Marmonne t’il pour la énième fois. Finalement il accélère le pas. Ce putain de bar devait pas se trouver dans le coin. Si l’autre gars lui avait mentit, il passerait vraiment un sale quart d’heure à son retour!



Hèle t’il de dépit en continuant sa route vers lui.



L’homme était grand, costaud et avait un regard dur. Pas le genre de type qu’on aimait croiser dans une ruelle sombre...

Tu te stoppais lorsque ce bougre hurlait dans ton dos. Tu restais calme, très calme en te retournant de façon toute naturelle. Cet homme n'avait pas l'air très réfléchit et te demandais si tu connaissais le "barrique".




Inutile de préciser que tu y travaillais. Tu ne savais nullement les attention de l'homme en face de toi et n'y le pourquoi et le comment il cherchait ce lieu. Les types comme lui ne cherchaient pas un coup à boire de manière générale, mais plutôt les ennuis.


Rester le plus poli et courtois possible pour ne pas éveiller les soupçons sur ta nature. Ne pas laisser la panique et la colère te submerger. Si l'homme acceptait, tu pourras discuter avec lui dans le plus grand des calmes pour connaître ses attentions.

Dit il.



S’exclame t’il en lui mettant un tape amicale sur l’épaule de sa grosse pogne avec une sacrée force quand même.



Il attendait donc qu’il se mette en route. Enfin il pourrait sans doute trouver quelques informations utiles. Il avait sans doute perdu trop de temps déjà . Ce gamin était providentiel. Il allait lui faire gagner un temps précieux.



Demande t’il sur le ton de la conversation. Le temps de la route, autant discuter un peu. Ça passerait plus vite.

Tu gardais ton calme à sa tape amicale. Toi et les siens ce n'était pas l'amour fou... Alors que cet espèce d'imbécile venait de te faire ce genre de frappe, cela te laissait un horrible goût amer en bouche. Impassible physiquement et le visage neutre, expert en la matière de faire "comme si de rien était", l'homme étant prêt à te suivre vous vous m'étiez en route pour le bar.

Première question... Une question bien idiote au vu dans la ville dans laquelle vous grandissiez tout les deux. Était-il aussi ignorant que ça ?


Ajoutais-tu d'une intonation neutre, restant très sérieux et tendu dans ta réponse.


Entre Raiko, décédé, qui se créait un quartel malsain pour y faire de nombreux trafics inhumains, l'oppression de la famille impériale, donc le clan Hattori, qui se permettaient de traiter les autres comme des moins que rien et les problèmes liés aux clans à l'extérieur des murs finissant pour la majorité dans les geôles... Ouais, il valait mieux être fort pour savoir se défendre dans les petites ruelles comme celle-ci.

Pour ta part, tu étais plus un as de l'observation que de la conversation, mais une question trottait dans ta tête.




Il était primordiale que tu restais sur tes gardes, tu ne connaissais rien de cet individu.

Voilà une réponse qui fit rire la Hattori. Un rire gras. Ce gamin en avait dans la culotte! Même s’il se surestimait peut être un peu... m’enfin... Hiroo n’était pas là pour lui de toute façon.



Les gens savait se défendre. Ouais possible... enfin ils se seraient plus à même de se défendre si les conquêtes reprenaient et qu’ils combattaient réellement face à de vrais combattants. À nouveau, la montagne eut envie de rire, mais il voulait pas vexer le gamin non plus, alors il se contenta d’esquisser un léger sourire sans répondre. En revanche il était bien curieux ce gamin... un peu trop peut être pour son bien être futur...



Question réthorique. C’était une information qu’il pouvait se permettre de donner tant elle était d’une logique implacable. Et ce qu’il allait y faire Le regardait absolument pas. Le Limier avait pas pour habitude de parler de ses missions. Surtout quand il ne savait pas s’il y avait des complices dans l'histoire. Et là pour le coup, sans complice, elle aurait jamais réussi ce tour de force la petite!



Demande t’il en retour tout en marchant aux côtés du gamin en restant tout de même sur ses gardes.

Hum... Beaucoup trop louche. Mieux valait pas trop poser de questions pour le moment. Tu savais mieux que quiconque de quoi étaient capables les Hattori. Tu en payais les frais bien plus jeune. Que ce soit les enfants, les femmes ou les hommes, le clan supérieur s'en moquaient bien. Tu te devais de garder ton calme en écoutant les questions totalement dénuées de sens.


Tu ne disais ni plus, ni moins. Avançant à pas tranquille dans ses ruelles que tu connaissais que trop bien... Prochaine à droite, puis encore à droite avant de bientôt sortir de ce labyrinthe.

Répond le Hattori tout en continuant de marcher. Même si c’est sûr que chercher un bar en particulier pour y boire un verre était forcément louche. Le Miwaku ne posait plus de questions et c’était mieux pour lui. Être trop curieux ne lui aurait apporté que des ennuis. Ils marchent donc encore un moment avant d’enfin arriver devant le lieu qu’il cherchait.



Il pousse alors la porte et regarde à l’intérieur un moment. Il se retourne alors vers le jeune garçon.



L’idée était de lui payer un verre et qu’après il lui lâche la grappe. Il avait autre chose à faire que du babysitting...

Tu te devais de garder ton sang froid. Tu ne pouvais sentir cet homme, quelque chose le rendait bien plus menaçant que tu n'osais l'imaginer. Rien que son apparence en disait bien long sur son vécu. Ses cicatrices sur son visage prouvait que ce n'était pas l'un de ces petit rigolo.

Vous finissiez par arriver au O Bar'Hike et l'individu te proposait de boire à ses côtés... Quelle ironie, quelle tête allait-il faire lorsqu'il va comprendre qu'ici c'est toi qui sert la clientèle ? Tu lui ouvrais la porte en tant que bon gentleman, mais tu lui poignarderais bien le dos en tant que Miwaku déchiré intérieurement.


L'endroit était somptueux comme sa réputation le faisait. Ici, les vices étaient directement mise à la porte. Tout se devait d'être fait dans le plus grand calme, avec élégance et classe pour satisfaire les plus bourges. La prostitution y était formellement interdite ! Quelques musiciens et autres Miwaku s'occupaient du divertissement par la dance ou le théâtre. Parfois même en proposant des jeux.


A peine l'Hattori y mettait les pieds, que le patron sortait de l'arrière comptoir.


Puis, il posait ses yeux sur l'inconnu.


Il te chassait d'un simple geste de la main avant de garder sa posture de gentleman.

Hiroo entrait dans le bar arquant un sourcil de surprise en voyant l’endroit. Ça n’avait rien d’un bar miteux. Tu m’étonnes qu’il connaissait pas. L’autre s’était bien foutu de sa gueule! Il le payerait cher ça c’était sur! Il s’installe finalement au comptoir observant chaque personne au cas où. Ce gamin bossait donc ici. Il aurait pu lui dire! Bref pas le temps de dire quoi que ce soit que le patron déboulait. Il le regarde un instant avant de regarder à nouveau vers la salle. Dans ce genre de coin ça l’étonnerait fort de trouver le type qu’il cherche. Peut être vers le personnel? Ouais il aurait peut être plus de chances de ce côté là.



Dit il au patron. Clairement il était pas au bon endroit mais dans le doute...



Lâche t’il avec une moue admirative.