Nos chemins se croisent de nouveau...

Silencieusement, l'homme au masque de singe rouge sans écoutait les propos de son camarade sans réagir. Il ne pouvait pas lui en vouloir. C'était effectivement égoïste de sa part de vouloir vivre sa vie comme il l'entend. Après tout, les shinobi sont des outils de leurs village. C'était encore plus vrai au sein de l'empire de Kumo. Qui était Red n'intéressait personne là-bas. il n'était que l'animal de compagnie d'Usagi. Lui même reléguer à un fou dans un tunnel. Une équipe spécial de monstre bon pour des mission risqué sans crainte de mêler l'empire. Une équipe qui pouvait facilement disparaitre si elle devenait gênante. Voila comme il voyait sa vie à Kumo. La souffrance que l'empire à infliger à Soshi. Le type de formation qui était la "norme" afin de crée de parfaite arme au services des Hattori. Il se mît à rire.


C'était quand même bien triste si le cafard ne voyais toujours pas à quel point cette empire pouvait être effrayant; Cependant, c'était quelque chose de normal. Genichi avait grandi à Kumo. Kitaï venait de Kiri. Leurs vie n'avait pas évolué dans le même sens entrainant une vision différente.


Il était impossible pour le cafard de faire croire à l'ancien Saru que cette acte était pour la paix de l'empire. Non, l'empire ne voyait que son propre intérêt.


Les Kenketsu était peut-être une menace pour l'humanité, mais elle n'était clairement pas la priorité de l'empire. Ce dernier était bien trop concentré à maintenir son propre petit monde.




Soupirant, il comprenait qu'il pouvait paraitre égoïste... Mais il ne l'était pas autant que ce que Genichi pensait.


Une des raison qui devait intéresser le Prince d'ailleurs.


La fuite des Kiri-jin était sans doute fortuite. Mais le singe savait qui ce trouvait derrière toute cette manigance. Il l'avait d'ailleurs laissé en vie. Sans doute sa deuxiéme plus grande erreur après avoir épargner le Prince. Sa troisième était d'avoir fait confiance à Rei et au Minashigo...

Tu écoutais ton ami tout en restant tapi dans le silence. Ses paroles pouvaient avoir du sens. Un sens lorsque Kumo appartenait encore à Masashi, mais désormais, Shizuka avait repris les rênes de l'Empire. Et tu avais conscience en elle, en ce qu'elle était capable de bâtir : un monde meilleur. Mais, cela, tu n'étais pas encore prêt pour en parler avec Red. Avant, tu te devais de répondre à certaines de ses questions...



Il était désormais temps de mettre sur la table la reine. L'impératrice Shizuka... Tu espérais que cela lui permettrait de comprendre ton point de vue, mais surtout, d'accepter de mettre son talent unique aux contributions de Kumo...





Tu marquais une pause, afin de laisser ton discours imprégné l'esprit de ton ancien camarade.

Le singe resta planter, immobile, à écoutait les nouveau argument du cafard de Kumo. Et le masque cachait plutôt bien son hésitation qui se développait à mesure du discours de ce dernier.

Au fond de lui, le singe voulait faire confiance une nouvelle fois à son ancien rival et ami. Il voulait croire qu'un monde meilleur pouvait émerger de l'empire sous la régence de Shizuka. Le singe n'était pas des plus attentif à la vie politique du monde, et encore moin lors de son séjour à Kumo. Malheureusement, il y avait des point avec laquelle il n'était pas d'accord. Kitaï était beaucoup trop difficile à l'idée de tuer maintenant. Il n'avait pas besoin de réfléchir longtemps comment l'empire pouvait amener la paix sur le Yuukan. Les kumo-jin marcherait sans doute sur le reste du Yuukan en écrasant ceux qui s'opposerait à leurs vision, ou tout simplement de ce soumettre. Cette notion de soumission qui revenais dans dans les propos du cafard. La "guérison" qu'il pouvait apporter n'était qu'un moyen de "soumettre" les vampires finalement.
Croire Genichi et rentrer à Kumo. Retrouver Soshi et comprendre ce qui était arriver à Usagi... C'était plus que tentant pour le Gaikotsu.


Il baissa le regard brièvement. Un moment d'hésitation qui transparaissait avant de soutenir de nouveau le regard du Miwaku.


La voix trahissait l'hésitation de ce dernier. La question était de savoir quel serait le prix de cette "paix".


Il soupira. Venait t'il vraiment de refuser l'offre du cafard?


Le singe savait que Genichi prendrait sans doute très mal cette réponse. Surtout sans lui fournir d'alternative. Il n'avait pas vraiment le luxe de réfléchir. S'il n'y allait pas de grés, nul doute que le Miwaku conduirait le singe de force à Kumo.


La bombe était lâché.

Tu regardais ton ami et ce que tu y vu te donna une once d'espoir. De l'hésitation... Il venait d'hésiter. Le temps d'un instant, osant même exprimer le doute qui l'habitait. Mais cela ne dura pas. Il se rétracta tout aussi vite, expliquant que sa vision n'était pas en adéquation avec celle de Kumo. La mort, cela n'avait jamais été une chose aussi naturelle que pour toi... Et Kumo était le maître dans ce domaine, sur ce point, le singe n'avait pas tort...



À peine venais-tu de commencer ta phrase, désireux d'argumenter ton point de vue, prêt à convaincre ton ami, que celui-ci te coupa la parole. Le Prince est en vie. Il venait de le dire. Tu te passas la phrase une seconde fois dans ton esprit. Le Prince est en vie. Comment était-ce possible ? Vous l'aviez tous deux combattu. Tu y avais pratiquement laissé ta vie. Cette bataille avait coûté la vie de nombreuses personnes. Tu avais affronté un monstre. Shizuka t'avait confirmé que celui-ci avait trépas... Mais... Le singe venait de te dire l'inverse ! Tu te renfermas, ton visage laissait transparaître désormais de la haine...



Tes poings se serrèrent. Tes doigts blanchirent sous la pression exercée.



Tu ne pouvais y croire... Non pas que tu craignais de le combattre à nouveau. Bien au contraire, il était pour toi, le seul adversaire digne de ce nom que tu avais eu la chance de combattre à ce jour. Mais si une telle information se montrait vraie... Alors, tu te devais d'aider le singe à finir ce que Shizuka avait voulu accomplir...

Comment expliquer au cafard que le Prince était mort sans être mort? Qu'il était encore en vie dans une bouteille car Kitaï l'avait épargné? Il n'y avait alors aucune bonne réponse à donné. Mentir au cafard sur l'origine de la survie du chef des Kenketsu ou dire la vérité? Aucune des deux réponse n'était satisfaisante.


Partiellement vrai finalement. Il enquêtait bien sur le prince mais en sa compagnie. Soudainement, un violent mal de tête le pris par surprise. la voix de Saru raisonnait fortement. Elle qui avait eu tendance à faiblir depuis qu'il avait quitté Kumo.


Il choisissait décidément le mauvais moment. Le singe essayant de caché au mieux se trouble intempestif.


Le mal de tête se renforçait. Devenait t'il fou, ou tétait-ce lié à la personnalité de Saru? Soupirant, il se résigna à dire une partie de la vérité.



La douleur semblait s'atténué a mesure que Saru obtenait ce qu'il voulait.


Pas besoin de préciser la raison. Cette fois-là, il n'avait pas eu le temps de vraiment conversé. Puis, l'autre partenaire de Genichi n'était pas spécialement de cette avis à ce moment.

Red devenait quelque peu étrange. Du moins, plus qu'il ne l'était à l'accoutumé. Il semblait vivre une lutte intérieure en ce moment même. Ce genre d’événement, tu l'avais déjà vécu auprès de lui. Bien que vous n'ayez jamais évoqué le sujet, tu avais toujours eu conscience que ton ami n'était pas réellement "seul". Mais, cela n'avait pas la moindre importance en ce moment même. Ce qui t'intéressait, c'était de connaître l'histoire du Prince et de sa survie. Tu croisas les bras, relâchant un peu la pression qui se trouvait entre vous deux.



Puis alors, Red évoqua Rei. Il te fallut quelques instants pour remettre un visage sur ce nom. Les marécages, votre dernière rencontre avec le singe. Ta mémoire sur ce moment, si important dans ta vie, était intacte. Tu te souvins de jeune homme maigrichon, à l'allure faiblarde, fragile... Mais ce que tu te souvins surtout était que celui-ci avait avoué être atteint de fanatisme. Une maladie que tu ne connaissais que trop bien pour avoir cru un long moment en être atteint. Mais, un détail ne t'échappait pas... Ce dénommé Rei avait également dit être dans les marécages pour chercher un médecin ou un laboratoire, un remède pour le fanatisme... Nullement une traque au Prince... Est-ce que Red était entrain de te mentir ?





Ta voix avait monté d'un ton.

La voix de Saru était maintenant beaucoups plus insistante. Genichi semblait se souvenir de leur rencontre, mais il n'avait apparemment pas tout compris. Pourtant, tu était en possession du Prince à ce moment.


S'écria t'il alors qu'il se prenait le visage dans les main. la douleurs était violente mais s'atténua finalement. Soufflant un grand coup il repris le plus calmement qu'il put. bien que sa voix était encore coloré par l'énervement.


Il ne fallait pas être un géni pour comprendre que le singe n'était pas des plus agilité pour interroger un prisonnier.


A ce moment précis. Kitaï détestait vraiment le singe. Lui qui pensait s'en être débarrassé une fois pour toute.



Cette rencontre avait changer le cours des choses d'une façon tellement imprévisible.

Le singe te surprit quelques instants en criant contre ce que tu pensais être une voix dans sa tête. Ce n'était pas la première fois que tu assistais à ce genre de comportement, cependant, il avait tout la particularité de surprendre qui était témoin d'une telle scène. Malgré la surprise, tu ne te laissa pas déstabiliser et garda ton sérieux, désireux de comprendre la complexité de ce que ton ami t'expliquait.



Tu pris quelques instants pour réfléchir. Si dans ce genre de situation, Red se prenait les mains dans le visage, toi, tu restais stoïque.



Ta voix qui s'était calmée, repris une once de colère pour rajouter.



Tu baissas les yeux au sol quelques instants. Toi qui t'étais promis de tuer Red, tes plans avais changé et par deux fois. Tu avais dans un premier temps souhaité le ramener à Kumo afin d'exploiter son don pour transformer les Kenketsu et désormais, tu allais lui proposer de l'aider à retrouver cette saloperie de Prince... Si Shizuka t'avait envoyé dans un combat au péril de ta vie contre cette engeance, ce n'était pas pour rien... Et tu étais persuadé qu'à cet instant, si l'Impératrice avait connaissance de la survie de ce monstre, elle t'ordonnerait de partir à sa recherche... Certes, tu avais déserté, mais tu étais, malgré tout, resté fidèle à Kumo... Peut-être même qu'au fond de toi, tu espérais un jour, rejoindre à nouveau l'Empire...

Kitaï n'aimait pas se rappeler leurs rencontre dans les marécage. De la façon dont il avait du mettre fin au jour du Minashigo. Sa rencontre avec le terrible Gekido Uzumaki. Le destin ce foutait bien de lui ce jour là.


Soupirant une nouvelle fois, la voix de Saru disparut de son esprit en même temps que la douleurs. La situation allait dans le sens du fichu singe ce qui expliquait ce changement.


Il posait vraiment la question? Le singe avait t'il seulement eu l'occasion d'en parler? Il y avait la nouvelle de la disparition d'Usagi. Le choque de revoir le cafard dans ces condition. Et le fait qu'il soit vu comme un déserteur n'avait certainement pas aider.


Le Gaikotsu atteint de Fanatisme n'aurait eu aucune chance face au deux Kumo-jin. Même lui n'aurait pas parié sur sa survie ce jour là.


Une possibilité qu'il refusait de croire. Malheureusement, le temps passé et il n'avait aucune nouvelle. Aucune possibilité de savoir si le Prince avait récupérer un corps ou pas. Finalement, ta quête était certainement aussi avancé que Genichi dans la recherche de sa fille.


Cette fois, le singe ne soutenait plus le regard du cafard; Sa voix c'était apaiser et il fixé le sol. Réfléchissant à la tournure que prenait les chose. Comment pouvait t'il réellement retrouver un simple Gaikotsu dans l'immensité du Yuukan...

Tu absorbais le fait que le Prince pouvait récupérer forme humaine en récupérant un corps. Red semblait craindre que son ancien acolyte de voyage, Rei, se soumette à sa volonté. Peut-être pensait-il que cela lui aiderait à vaincre son fanatisme ? Qu'importait, la situation semblait bien périlleuse. Mais ce qui ne semblait nullement arranger la situation était le fait que ton ami avait perdu toute piste à suivre. En conclusion, il en était au même stade que toi dans ta recherche avec Nasana... À tes yeux, une fois de plus, il ne semblait rester plus qu'une seule solution... Demander de l'aide à Kumo, plus précisément, à Shizuka...



Tu semblais bien trop sérieux. Cependant, tu étais emplie de doute sur la marche que tu devais suivre. Tu avais tellement changé ses derniers mois. Tu t'étais perdu, tu avais trahit et tu ne savais plus réellement qui tu étais, ni ce que tu devais faire désormais... Au commencement, la trahison de ton empire avait débuté face à ton incapacité à tuer le Nukenin qui se trouvait face à toi: Red. Tu ne pouvais, comme aujourd'hui, te résoudre à lui ôter la vie. Tu en étais tout simplement incapable. Et pour cela, une part de honte subsistait en toi... La honte de ne pouvoir servir correctement ton Empire. Alors, comme pour te racheter de ton action tu avais décidé de devenir un martyre, souhaitant te sacrifier et couler ce monde dans le sang afin d'aider ton Empire à régner en maître... Mais était-ce seulement réalisable... Finalement, ta désertion était futile, et aujourd'hui, tu comprenais que tu pouvais te racheter, mais plus important que cela... Tu comprenais que tu pouvais assumer tes actes auprès de ton Empire.



La seconde suivante, tu repris la parole, plein de détermination.



Tu te rapprochais de Red.



Tu tendais ta main face à Red, prêt à pactiser avec ton ami...

Le singe ce retrouvait face à un mur dans sa quête personnelle tout comme Genichi qui n'avait pu retrouver sa fille. Dans un sens, le singe était cruelle de parler de la survit du Prince sans même proposer de réel solution à ça. Même si le cafard accepté d'aider le singe dans sa quête, ça ne changer rien à la situation. Alors que le cafard avoué ne pas avoir de plan, le singe reporta sont attention sur ce dernier qui ne lui laissa malheureusement pas le temps d'en placé une qu'il revenait à la charge avec une détermination évidente. Sans doute même plus forte que la précédente.

Penchant la tête de coté sans un mots, le singe était surpris de ce revirement. Il avait vraiment convaincu son ancien rival de le laisser vagabonder librement sur le yuukan? C'était une histoire louche. Saru était naïf, mais Kitaï se doutait de la suite. Même s'il n'était pas un kumo-jin, cette révolution le fît grimacer. Il était certain que le Miwaku parlerait de nouveau de Kumo. Il aurait même pu mettre sa main à coupé s'il y en avait eu besoin.

Ainsi, Genichi souhaitait quémander l'aide de l'empire, seul cette fois, afin de requérir de l'aide à la traque de l'immortelle. Mais ce qui chiffonait grandement le singe, c'est qu'il n'y croyait pas. Genichi avait sans doute la foi la plus inébranlable qu'il soit possible d'avoir en l'empire fondé par les Hattori. mais ce n'était pas le cas de l'ex-kiri-jin. Il n'y avait que très peu de chance que l'empire ferme les yeux aveuglément sur les action du cafard. Au mieu, il finirait dans les cachot jusqu'à la fin de ces jours. Au pire, qui était le plus probable, il serait purement exécuter pour expié sa faute.


Le cafard, maintenant plus prés, tendis sa main que le singe observa. Il était partagé dans ce qu'il voulait faire. D'un coté, il ne voulait pas que le cafard joue ainsi sa vie. Surtout pas pour une des ces erreurs. D'un autre coté, il ne pouvait pas rejeté simplement la résolution et la confiance qu'il lui accordait. Après tout, par ce pacte. Le cafard confiait sans doute l'un de ses bien le plu précieux que le Miwaku puisse possédait. Serrant les poings, le singe était tiraillait l'espace d'un instant. Il soupira avant d'échanger une poignet de main avec son ami...


Si le singe avait vu juste, tout comme le laissait présager Genichi. C'était peut-être la dernière fois que le duo se croiserait en vie.


Le singe n'était que faiblement convaincu. Une tentative sans doute inutile de proposer une alternative à celle du Miwaku.

Tu baissas tes yeux sur ta main liée à celle du singe. Votre poigne était féroce, pleine de non-dit. Tu relevais alors le regard pour le plonger dans les orifices du masque de Red. Tu l'écoutais te faire sa promesse, celle de retrouver Nasana. Et malgré les différents que vous aviez eux tous les deux, tu savais que ton plus vieil ami tiendrait sa parole. Tu savais que tu pouvais mettre entre ses mains la personne qui t'était devenu la plus précieuse. Bien que tu ne laissais rien paraître, au fond de toi, ce moment était chargé en émotion. Tu savais que cette simple poignée de main concluait probablement un pacte de mort à ton égard. Bien que tu croyais fermement en ton Empire, tu savais qu'un acte de traîtrise, même argumenté, avait toutes les chances de t'emmener à une mort certaine. Mais tu l'acceptais, tu avais finalement toujours été un sujet fidèle. Extrémiste, peut-être même. La mort ne t'avait jamais effrayé. Seulement, tu t'étais toujours imaginé la trouver face à un adversaire redoutable et nullement la tête sur le billot... Tuer pour avoir déserté...

Tu relâchais la main de Red, alors que celui-ci tentait de se convaincre qu'il existait une autre solution. En vain, tu avais pris ta décision, tu allais marcher jusqu'à Kumo afin d'offrir la meilleure solution à un problème qui était bien plus gros que votre simple personne.



Tu fis quelques pas en arrière et sortit de tes poches intérieurs différents rouleaux que tu envoyas dans les airs avant d'effectuer une série de mudra. Rapidement, tu te retrouvas momifier de papier, et doucement, ton apparence changea. Tes traits du visage gagnèrent en féminité, tes formes évoluèrent dans ce même sens. Et enfin, Genichi n'existait plus, tu étais désormais dans le corps de Nasana...



Tu sortais alors de ta poche, un origami en forme de fleur, fait entièrement de papier. Et tu le tendais à Red.



Tu rompis alors ton Henge et les bandelettes de papier tomba à même le sol. Tu retrouvais ton apparence normale, avec pour une fois, un regard emplit d'émotion.