Je pouvais sentir son hypocrisie envers ma personne, elle devait en faire de même le concernant . Cela me faisait sourire à pleine dents. Elle n’avait pas peur de toi, du moins , elle ne le montrait pas. Après tout, c’est la célèbre Okasan qui n’aurait pu jamais l’être, concours de circonstance. Je m’imaginais déjà la tuer, ça serait jouissif mais ça ne m’apporterait que des ennuis au sein de mon clan. Les Hattori deviennent faible de jours en jours, ça me dégoûte.
« Bien, je vais me permettre de te tutoyer alors. Ça sera moins formel de parler d’égal à égal. »
Égal à égal, n’importe quoi, elle m’était simplement inférieur… Mais, pourquoi le regarder dans les yeux de cette manière? Pfff petite petasse, tu crois me séduire et que je vais te sauter! Rêves pas, je ne touche pas au Miwaku, pas pour ça!
Elle avait soi-disant beaucoup de travail. Je vois là une manière de me faire partir ou de la laisser partir tranquillement. J’ai pourtant envie de m’amuser un peu et de voir ce qu’elle a dans le ventre.
« Le travail, toujours le travail. Parfois, il faut lâcher prise et se relâcher quelques temps. »
Je souris, mon visage en disait long sur ce que je pense d’elle ou des autres. Je n’ai pas besoin de me cacher pour si peu.
« Je vais te raccompagner, les déchets sont partout et si si tu es enlevé, ça coûterait tout le monde dans la merde. »
Un léger rire sadique s’échappe.
« Par contre, tu convoqueras tes gardes quand nous serons de retour. J’ai besoin de les briefer sur leurs rôles. On ne peut pas te laisser seule ainsi. »
Je l’invite donc à rentrer au palais à mes côtés.