Douce nuit

J'écoutais toute l'explication de Kenshin, je me devais de lui montrer mon désaccord en argumentant. Secouant la tête comme pour signifier "non" je contre argumentais da ma voix douce.






Je lui prenais ses mains dans les miennes en lui souriant sincèrement.






Cet Uzumaki était peut-être un espoir, une lumière qui pourrait nous guider pour l'avenir.

Le début de l’argumentaire de la jeune fille fit sourire Kenshin. Lui un Sensei? Wow. Voilà qui ferait bien auprès des demoiselles de la ville une telle promotion! Il s’y voyait déjà ... non restons sérieux... Kenshin n’avait rien d’un Sensei qui enseignait à des élèves. Un esprit rebelle, une grosse propension à séduire tout ce qui était de sexe féminin et qui avait dans ces âges ou un peu plus jeune. Vraiment? C’était ça le Sensei Kenshin? Ça le fit même doucement rire.



Allez voir la Hokage pour lui demander de revoir son rang? Pourquoi pas ça par contre . Ça lui ferait un bon prétexte pour la revoir!



Elle lui prit les mains avec un regard implorant . Le genre de regard qu’il était difficile pour Kenshin de soutenir. Quel pouvait bien être l’objet de cette requête ? Où voulait elle en venir exactement? Il ne tarda pas à le savoir... et pour une fois c’est lui qui se retrouva un peu désarçonné...



Oui. Il cherchait un peu à se défiler avec un rire nerveux. Il n’avait jamais enseigné. Ça ne lui avait même jamais traversé l’esprit à vrai dire. Il avait une petite vie bien rodée quand il n’était pas en mission, et cette demande le déboussola complètement... D’un côté son cœur lui dictait de répondre par l’affirmative, de l’autre sa tête lui commandait de ne surtout pas accepter...

J'avais une drôle de sensation... Kenshin qui semblait être un adepte à la discussion semblait très mal à l'aise vis à vis de mes propos. Je pensais sincèrement que je venais de toucher une corde sensible, alors dans ce genre de situation il n'y avait pas trente six mille solution.




Je relâchais ses mains en gardant toujours un petit sourire aux lèvres.


Les rôles s'étaient clairement inversés... De la timide, c'était à mon tour d'essayer de rassurer Kenshin.




Il se faisait bien tard, la nuit laissait place aux étoiles depuis pas mal de temps déjà.

Demande le Uzumaki. Après tout elle n’avait fait que lui demander de devenir son Sensei. Et lui avait peut être juste besoin d’y réfléchir... la demande l’avait déstabilisé ça c’est sûr. D’habitude il cachait ça mieux que ça...



Leurs affinités étaient différentes. Bien sûr elles pourraient s'avérer complémentaires en combat, mais cela voulait dire qu’il allait peut être devoir de jeunes Genin sans réellement d’expérience dans des missions peut être périlleuses. La forêt n’était pas vraiment sûre...



Il soupire doucement . Il avait été faible sur ce coup là...mais ça avait l’air relativement important pour elle.



Voilà c’était dit... Kenshin avait officiellement accepté de prendre des élèves. Il ne savait pas réellement ce qu’il ferait avec eux, ni même de quelle façon il pourrait les entraîner, mais pour l’heure il venait de donner une parole...

Il ne fallait pas non plus laisser entendre que je voulais m'entrainer d'arrache pied... Loin de là ! M'entrainer certes, mais pas aussi intensivement qu'Ishizu nous le faisait faire... Puis, dans son élan de bonté l'Uzumaki finissait par céder. Je me sentais extrêmement gênée... Cette impression de lui avoir forcer la main, alors que je ne faisais que de le complimenter pour qu'il semblait être.




Mes deux camarades, ceux que j'admirais énormément pour leur rêve et leur objectif. Et pourtant, l'un comme l'autre ne semblait pas vraiment s'apprécier. Peut-être leur fallait-il encore un peu de temps pour s'acclimater entre eux ?

Je finissais par m'incliner, laissant ma longue chevelure tomber devant mon visage.


Je regardais une dernière fois le ciel avant d'ajouter.

Répond Kenshin. A vrai dire il avait beaucoup de questions à lui poser quant à ses capacités mais comme il était déjà bien tard, il les garderait pour plus tard, si jamais il s’avérait qu’il ne devienne leur Sensei...Les noms de ses camarades ne lui disaient pas vraiment quoi que ce soit. Mais bon, il verrait bien le moment venu.



Dit il avec un sourire bienveillant. Il s’écarta ensuite doucement de la jeune fille. Sans aucune arrière pensée pour une fois, il proposa gentiment.

Cela me soulagerait vraiment d'avoir quelqu'un pour me raccompagner... Depuis cette histoire, j'ai l'impression de le voir partout...


Je saisissais le bras de Kenshin pour me rassurer de l'obscurité. Cela me rappelait beaucoup trop ces ombres...




pourtant j'y trainais souvent et seule... Quel paradoxe. En fixant un autre endroit au même d'avouer cette crainte, je le vis à nouveau... Son visage... Là-bas.


Son rire cristallin me glaçait d'avantage le sang et je serrais un peu plus le bras de l'Uzumaki.

Répond Kenshin toujours souriant. Après tout, il n’allait pas laisser une jeune fille rentrer seule dans le noir, alors que c’était lui qui l’avait retenue? Sans cela elle serait sans doute déjà rentrée en plus à cette heure ci. Au besoin, il expliquerait à sa famille que c’est lui qui l’a retenue et tout irait bien. Il marchait donc à ses côtés tranquillement. Le fait que la nuit lui fasse peur le fit légèrement sourire.



Dit il sur le ton de la plaisanterie autant que d’une voix douce. Il cherchait surtout à la rassurer sentant bien qu’elle n’était pas forcément sereine. Qu’est ce qui pouvait bien lui faire peur comme ça? On était à Konoha. Ce n’était quand même pas la ville la moins sûre qui existe? Sentant sa main se crisper sur son bras, Kenshin posa le regard sur elle et suivit le sien pour y apercevoir peut être quelque chose. Mais rien... en tous cas lui ne voyait absolument rien. Par réflexe toutefois, il posa la main sur son couteau prêt à le dégainer.



Demande t’il.



Ne connaissant rien de ses capacités, il préférait s’attendre à n’importe quoi. Elle pouvait sentir ses muscles tendus prêt à intervenir au besoin.

Je déglutissais péniblement et avait honte de voir le fantôme d'un jeune garçon qui vivait encore au village. Une bien longue histoire qui te déchirait le cœur en y repensant.






Je ne m'éloignais pas d'une semelle de l'homme qui m'accompagnait jusqu'à la résidence des Gaikotsu. Il y avait de bonnes minutes de marche encore. Daichi devait encore travailler à son restaurant, l'on pouvait y humer non loin du bâtiment la bonne odeur de ramens.

Répond Kenshin avec un nouveau sourire. Plus il apprenait à la connaître et moins il se voyait emmener Mai en mission en forêt. Là bas des chats il y’en avait et des très gros en plus... celui qu’il avait sauvé il y a bien sept ans à présent s’était montré coopératif, mais tous ne sont pas comme lui loin de là...



Mieux valait qu’il se montre rassurant. Il garda sa dague à portée de main, mais ses muscles s’étaient détendus. Il devait lui occuper l’esprit.





Des questions banales dont le seul but était de la détendre un peu et de penser à autre chose. L’odeur de ramens lui arriva ensuite aux narines. Une odeur qu’il inspira longuement à pleins poumons.



Dit il enthousiaste.

Le pauvre Kenshin qui me connaissait à peine et que je connaissais à peine pensait que ma situation était un manque de confiance. Hélas, c'était beaucoup plus complexe que cela, mais je ne voulais pas en parler. Du moins, pas pour le moment.


Voyant que le sujet n'était pas des plus favorables, il me demandait par la suite combien de temps cela faisait que je vivais à Konoha. Et mon intégration en tant que pompier... Ce n'était pas vraiment les sujets que je voulais confier à cet individu. Ce n'était pas le moment, selon moi, mais je pouvais me contenter de divulguer le minimum.


Puis, le voilà qui s'extasiait d'avantage sur l'odeur des ramens de Daichi. Ca m'amusait un peu, malgré le fait que je n'étais pas rassurée ou peu. Au moins, ca me faisait légèrement sourire et glousser.


Ajoutais-je d'une affectueuse. Puis, je me défaisais de sous sa cape avant de m'incliner pour le remercier.

Répond Kenshin enjoué et totalement à côté de la plaque sans le savoir. Après tout, la confiance en soit était bien quelque chose qu’il maîtrisait!



Marchant encore un peu, la discussion tournait autour de sa famille et des pompiers. Elle semblait légèrement plus détendue et c’est tout ce que voulait le Uzumaki qui continuait donc sur sa lancée.



Dit il avant de finalement arriver non loin de chez elle et qu’elle lui rende sa cape. C’est d’un sourire malicieux et d’un petit clin d’œil qu’il répondit.



Puis il incline légèrement le buste de quelques degrés.



Puis il se retourna et prit la direction de sa demeure rentrant finalement plus tard que prévu. Mais tans pis il avait fait une rencontre sympathique.