Trouver des alliés…

Fils de pute de Gareki, sale petite salope de Okasan, tous ses trou du cul… pas un pour rattraper l’autre. Devoir m’écraser de la sorte me rendait malade mais je n’ai pas le choix que de rester à ma place pour le moment. Après tout, Kumo ne s’est pas construit en un jour. En tout cas, il fallait que je trouve une solution et des alliés potentiels pour mettre à exécution mon plan.

Tout en déboulant de rage à travers les rues, je tape dans tout les objets qui sont à ma portée alors que les civiles fuient presque devant mon passage de peur de ramasser un coup. J’en avais rien à foutre, je ne suis qu’un monstre à leurs yeux et cela le convient totalement. Alors que je continue à me défouler, je finis par entendre un son familier. Je suis dans le quartier des plaisirs et je me diriges vers le bar le plus huppé. Avant cela, je m’écarte dans une sombre ruelle.



C’est alors que le parasite sort d’un des orifices pour mieux me côtoyer.



Bla-bla-bla, voilà que ce con me fait la morale.



Oshi s’enroule autour de mon bras écailleux tout en serrant fortement. Il me fait quoi la!



Le regarde noir qui me lançait, ne laissait place à aucune plaisanterie. Il était sérieux.



Oshi disparaît et quand à moi, j’entre enfin dans le bar ou j’étais autorisé à boire sans provoquer une bagarre. Je devais juste ça a mon rang.

Des missions, seulement des missions pour la Okasan, avec tout ça, je n'avais pas eu une seconde à moi depuis plusieurs semaine mais ce soir j'étais libre et je comptais bien me défouler un peu. Bizarrement le seul endroit où je me sentais à ma place dans ce village était le quartier des plaisir, c'était un peu comme retourner dans les tunnels, mais avec la débauche en plus.

J'avais mis le paquet ce soir, magnifique robe de soie noir, décolleté affriolant, rouge à levre rouge vif, cheveux détaché et ondulé, je sortais dans le but de plaire. Pas dans le but de ramener quelqu'un chez moi, mais simplement pour me sentir séduisante, pour ne pas avoir l'impression de n'être qu'une arme, et c'était le moyen que j'avais trouvé.

J'étais à l'extérieur du bar, je fumais une cigarette quand j'entendais du remue-ménage au loin, bien sûr personne d'autre n'entendait, mais j'avais un don particulier. Je continuais ma cigarette, de toute façon il y avait tellement de personne saoule dans ce quartier que cela n'avait rien d'inhabituel.

Alors que je jetais mon mégot, je vis apparaitre une sorte de colosse au loin, il y avait fort à parier qu'il avait le potentiel pour gacher ma seule soirée off depuis des semaines...

Tout en entrant je croise brièvement le regard d’une femme assez séduisante mais vu son air, il s’agit d’une simple Miwaku sans grand intérêt. Je n’avais pas regardais de plus près, j’en avais assez de ces filles de joies qui ne m’attirent que des ennuis au final. Je dois simplement me renier à carreaux le temps de revoir le maître. Mais mon instinct me dit que la soirée risque d’être particulière. En entrant dans le Var, il n’y avait aucune femme aussi séduisante et non vulgaire que celle qui était dehors. Quand je vois ici, un lieu de débauche de luxe… enfin pas vraiment, il est bien gardé et il n’accepte pas n’importe qui. C’est pour ça que je n’ai jamais provoqué une quelconque bagarre ici même si on me regarde comme un pestiféré avec mon air changeant.



Le barman m’amène un verre de bière. Et avant même que je ne le porte à ma bouche, Oshi se met à parler… quel chieur celui la.



Je ne relève pas, je savais bien de quoi il était capable. Je bois mon verre à mon aise et je vois cette femme rentrer que je regarde furtivement du coin de l’œil. Une femme fatale n’apporte jamais rien de bon…

Il allait poser problème ce type, je le savais au fond de moi... Voilà il venait de gâcher ma soirée par sa simple présence, les habitués qui me connaissaient bien et qui savais que je mettais à la porte les fauteur de trouble me fixaient tous comme pour me dire de m'occuper de cet homme. Je soupirais et entrais alors dans le bar.

Je me mettais à une table avant de regarder cet homme, je ne le lâchais pas vraiment du regard et je me fichais pas mal qu'il le remarque, au contraire, j'espérais même que ce soit le cas. Cet Hattori ne semblait pas "normal" en même temps quand nos parents sont frère et sœur, il y a peu de chance pour être complètement fini. Mais celui ci avait un espèce de regard idiot qui faisait dire qu'en plus de la consanguinité il avait sans doute etait un peu fini à l'urine.

Voilà ma soirée était définitivement terminée, j'étais de nouveau et malgré moi entraîné dans le même genre d'ambiance que durant les missions...

Qui était cet homme qui se permettait de souiller cet endroit ? Tu n'étais pas du genre à t'emballer pour si peu, mais cet Hattori n'était pas des plus inconnus. Si Maître Nori pouvait se montrer cruel... Celui-ci était bien pire !

Tu restais au bar en gardant un œil de temps à autre sur cet imbécile. Hors de question qu'un tel phénomène face une mauvaise réputation à l'ancienne. Tu te devais de te tenir prêt en cas de problème, si cet ogre pensait pouvoir se saouler la gueule ici. Il allait être très vite déçu...

Je n’aimais pas ça du tout, cette femme qui s’était mise à une table. Je peux sentir son regard sur moi. Elle le veut quoi cette pute? Elle pense que je vais l’aborder et commencer à discuter, ce qui risque de finir en pugilat si d’autres hommes viennent car j’ose lui parler et ainsi me faire jeter comme un mal propre. Il n’en était pas question, je devais me tenir à carreaux, résister à mes pulsions le plus possible. Mon rythme cardiaque augmente…



J’allais être saoule mais d’une autre manière.



Je compte aller etre courtois. Elle regardera peut être ailleurs ainsi. Je prends mon verre et je dis au barman de servir un verre à la dame derrière moi. Je pars ensuite vers le fond du bar pour être un peu moins exposé. Ce genre de personne, plus discret. Je ne compte pas m’éterniser ici, si je bois de trop, ça va très mal tourner de toute façon.



Certains devaient penser que je parle seul et donc que je suis complètement fou… si seulement il savait, ils ont une vie bien trop minable et trop à se soucier de choses futiles que pour voir la réalité des choses. Pauvres être humains !

La pression de mon regard émeraude sur cet homme était tel que je le sentais, je le mettais mal à l'aise. Qu'est-ce qu'il faisait ici ? C'était des écailles que je venais d'apercevoir sur son bras ? Il avait l'air d'un monstre mais en était il un pour autant ? Alors qu'il se levait pour changer de place, le serveur m'apportait une boisson de la part de l'homme.

Je dégustais mon verre en le regardant toujours, mais il fallait dire que je peinais à garder un contact visuel, j'avais grâce à ce verre un autre moyen d'en apprendre plus sur lui. Je me levais et allais vers lui comme une féline, puis avec un visage doux et séducteur je lui dit.



J'allais essayer de faire connaissance avec lui, voir s'il était un danger et le cas échéant agir. Il était Hattori, je ne pouvais pas simplement le mettre à la porte...

Je pensais avoir la paix mais ce n’était pas le cas. Voilà l’autre dinde qui se ramène vers moi avec son verre et qui le demande si elle peut prendre place. Je suis con, je m’imaginais quoi en faisant ça qu’elle allait me fourré la paix et tracer sa route pour ne pas remercier le type que je suis. Bordel, ça me saoule grave ! En plus, elle en joue, ça marche pas ce genre de truc sur moi ma fille.



Que voulez vous que je dise d’autre, je veux éviter un scandale et que ça part en cacahuète. Il va falloir rester calme et courtois même si je ne compte pas m’attarder.



On me cherche souvent des ennuis où on me demande de partir, ce qui me met grave en colère et j’espère pour elle qu’elle ne venait pas pour l’une de ces deux raisons.

Tu te trouvais à la table voisine de là où la Miwaku se trouvait en compagnie de l'Hattori. Elle comme toi, devais avoir l'oeil sur lui. Après tout ce qui c'était passer dans les quartiers des plaisirs, il était bien normal que vous vous méfiez des fouteurs de troubles. Et ce type était assez connu: Hattori Ashura, taille à environ 190 cm, poids à environ 100 kg, âge environ à 35 ans. Fidèle de ces foutus reptiles rampant. Particulièrement violent et surtout envers les villageois et les clans dits inférieurs. Tu avais lu les cartes qui se trouvaient dans ta manche donné par Tomi-chan avant de t'amuser à faire le tour de la salle pour servir la clientèle.


Tu continuais à faire le tour des tables avoisinantes en écoutant les deux individus.

Law tout comme moi semblait sur le coup, cet homme était étrange et sa simple présence me m'étais extrêmement mal à l'aise, et ses putain de pupilles jaunes, une simple couleur de yeux qui donnait à n'importent quel psychopathe le droit de faire presque tout ce qu'il voulait du moment que l'empire n'était pas mis en péril.

Il me disait ne vouloir être là que pour boire un verre et rentrer tranquillement chez lui, alors je jouai le jeu de la prostituée, j'avais développé ce genre de comportement durant ma mission d'infiltration, je ne devais surtout pas le rendre agressif, mais plutôt faire en sorte qu'il se détende.



Je le regardais avec envie, une fausse envie, une envie simulée comme je le faisais si bien, je me penchais légèrement sur la table pour qu'il puisse voir dans mon décolleté, les hommes sont faibles... Extrêmement faible...

J’essaie de boire mon verre et le suivant qui va arriver dans le plus grand des calmes. Je dois me contenir et ce n’est pas facile. En plus, je ne peux parler à Oshi, ça va me créer que des problèmes surtout face à cette femme. D’ailleurs, quelle pauvre conne, je suis intriguant et j’ai un physique de colosse et alors? Il y en a d’autres, pas essentiellement ici mais dans d’autres bars.



Je disais ça sur le ton le moins agressif possible alors que cette femme me fixe tout en croyant que je vais plonger mes yeux dans son décolleté de merde. Elle croit quoi? Que je m’abaisse à ça? Ce n’est qu’un déchet qui ne mérite ps le regard d’un Hattori. Je vois dans ma tête les diverses façons de la tuer, autant simuler de cette façon, c’est moins problématique.



Je soupire et je peux ressentir Oshi qui commence à s’énerver aussi. Je décide alors de la fixer droit dans les yeux.



Il faut arrêter de tourner autour du pot

Bon la méthode douce semblait ne pas avoir fonctionné, et je refusais que les Hattori vienne mettre le bazars dans la vie des Miwaku, depuis mon entretien avec la Okasan, le retour au source avec ma famille, je ressentais l'étrange sensation de devoir les protéger contre le clan Hattori. J'avais ouvert les yeux sur cet empire qui avait mis à l'esclavage les Shinayaka, les Miwaku, les Kaguya et sans doute bientôt d'autres...

Mon regard changea, il devint noir, bien plus noir. Il pouvait sentir dans le vert de mon Iris que la personne en face de lui n'était plus la même, et qu'il ne faudrait pas longtemps pour que je le tue. J'en avais marre qu'il parle pour ne rien dire et qu'il me coupe, alors je le pointais du doigt, et il devint muet.



Je le fixais, un petit sourire légèrement sadique quand je le vis comprendre qu'il ne pouvait plus parler.



Je remarquais pour la première fois les écailles sur son bras et compris à qui j'avais à faire, je fis comme si je le savais depuis le début.



Je relâchais mon emprise avant de le regardais en souriant, j'allais quitter sa table s'il n'essayait pas de m'en empêcher, Law non loin avait entendu toute la conversation, et pouvais comprendre que j'étais une alliée...