La douce détente de la méditation matinale couplet avec les vapeurs de l'opium, c'est ce qu'il me fallait pour bien débuter la journée, j'avais ma routine matinale, d'abord un long bain chaud, des huiles essentielles, un long moment de relaxation dans les vapeurs de la salle de bain, ensuite je sortais je me séchais et traversais la maison totalement nue jusqu'à la salle de méditation, ici je prenais un encensoir et le remplissais d'opium jusqu'à se que la puce soit prise dans un brouillard de bonheur. Puis c'était l'heure pour moi de faire mon yoga méditatif, toujours dans le plus simple appareil.
J'enchaînais les postures, tantôt allongé, tantôt en équilibre sur les mains, tantôt en grand écart, et cela pendant plus d'une heure, à chaque inspiration je faisais pénétrer cette douce fumée dans mon organisme, mon corps était parfaitement souple, magnifiquement sculpté et musclé, rien de disgracieux, aucun détail, aucun boutons, aucun poil, aucune cicatrice. J'étais particulièrement fière de se physique et en prenais le plus grand soins.
Une fois cela terminé, je me rendais de nouveau dans la salle de bain, traversant la maison une fois encore. Une fois devant mon miroir, qui au passage avait coûté très cher et venait directement de Koya, je me mettais quelques gouttes de parfum, je savais que mon frère l'aimais et que Oshi aussi en était amateur, surtout quand il venait se mettre autour de mon coup pendant qu'on... Non je vais garder ça privé...
Maintenant que j'étais propre, détendu et parfumé, il était temps de s'habiller et de se maquiller, mais pas dans cet ordre, je ne voudrais pas t'acheter ma robe en soie de Taki, une soit directement prélevée sur les verre à soie des marécages... Mais bref je ne suis pas là pour montrer les objets de valeur de ma maison, même si j'en suis très fière. Une fois la robe kimono, de soie blanche enfilé, le rouge mis à mes lèvres, je remettais mes boucles d'oreilles en or et mon collier serti d'un rubis venant des mines de Kozan, et je me rendais dans la cuisine pour y trouver mon frère cuvant sur la sol sa cuite de la veille.
« Réveil toi ! Tu m'avais promis de venir avec moi ce matin ! »
Je ne lui disais pas pourquoi, c'était à lui de se souvenir que nous devions allez faire les boutiques pour me trouver le fourreau parfait pour mon sabre...