Heiki Shinayaka parcourait le somptueux bâtiment du Kage. Beaucoup de gens couraient a droite et a gauche pour apporter le fruit de leurs trouvailles à d'autres bureaux, synthétisant les informations pour enfin les déposer dans le bureau du Kage. Un travail de fourmis nécessaire au bon fonctionnement du village. Heiki ne faisait pas partie de ses fourmis la, elle n’était d’un bras armé directement au coté de l’ Impératrices.
Mais pour elle, tous lui semblait trop luxueux. Les lumières, les gens, leurs mots, les murs, et même les portes. Et cela faisait longtemps qu'elle attendait derrière cette grande porte que quelqu'un se pointes. Personne ne lui posait de question, cela faisait longtemps qu'elle passait pour un meuble ici, et qu'elle avait intégrer les lieux. Jamais on ne lui demandait où elle allait ou se qu'elle y faisait, pas besoin puisqu'elle n'écoutait les ordres que de l'impératrice.
On frappa à la porte, et Heiki n'en fut pas surprise. Elle ouvrit presque immédiatement et découvrit devant elle un jeune homme, très grand, élégant et bien habiller. Lui aussi était luxueux. Il allait donc bien avec le bâtiment. Elle, elle n'était vêtu que d'un pull col roulé et manche longue noir et d'un pantalon noir moulant. Rien de très pratique pour définir qui elle était dans ce bâtiment.
Lorsqu'elle ouvrit la bouche, une voix douce et étrangement ferme s’échappa. Et comme si elle se souvenait soudain des convenances humaines, elle ajouta :
D'un ton bien plus hésitant qui ne ressemblait pas vraiment à ses premiers mots. Elle fit demi tour et sa longue queue de cheval noir vola dans l'air, un élastique or, seul petite tache de fantasy de sa tenu, brillé dans la lumière des quelques rayon de soleil de l’hiver.
Elle parcourut d'un pas décidé les couloirs et les escaliers qui les séparaient du bureau du maître. Elle ne prononça pas un mot, puisqu'elle n'avait rien a dire a cet homme d'utile.
Lorsqu'ils furent enfin devant les larges portes du bureau de leurs impératrices, elle frappa 2 fois, puis ouvrit lentement les portes. Sans un regard en arrière, elle se dirigea directement au coté de l’impératrice, un pas derrière elle.