Nouvelle acquisition

Je commence depuis un certain temps à acheter des bâtiments dans la zone industrielle pour en faire des logements pour les Kaguya. Je me moquais de leurs conditions de vie. C’était des déchets encore pire que les Miwaku et l’empereur à autorisé cela au lieu de les éradiquer. J’avais d’ailleurs une carte à jouer, une idée qui me vient à l’esprit. C’est pour ça que je crée des appartements pour qu’il puisse y loger. Je voulais me faire bien voir dans leur communauté de sauvage et il ferme les yeux sur mes activités, un bon deal.

Je ne suis pas ici pour cela. J’ai donné rendez-vous à un homme qui se fait appelé le « limier », drôle de nom pour un type qui semble être un Hattori et voir plus. D’après ce que je sais de lui, il avait des idéaux bien particulier… à voir si il concorde avec les tiens afin de trouver un nouvel allié.



Tsss je sais ce que je dois faire.



Je me met à rire.



Je ne dis plus rien, je n’avais plus qu’à attendre ce type en espérant qu’il vienne.

Ce soir, Hiroo avait un rendez vous particulier. En bon Limier, il n’avait pas été difficile pour lui de se faire dresser un portrait de celui qu’il devait rencontrer... c’était pas forcément joli à voir.. un taré fanatique putain. Pour la discrétion on repassera... marchant dans la rue où seuls ses pas résonnaient à l’heure avancée qu’il était, il cherchait l’adresse indiquée.





Marmonnait il. Là. C’était ce bâtiment. Par habitude, il observa l’ensemble de l’édifice, cherchant les diverses sorties possible. Avec des lascars comme ça, mieux valait être prudent. Il poussa finalement la porte avant de monter une à une les marches tranquillement. C’était au sommet. « Une rencontre au sommet haha » cette connerie pensa t’il. Une fois qu’il fut arrivé devant la porte entre ouverte, il l’écarta doucement de sa grosse main. Hiroo était une montagne. 1m90 pour 120 kilos de muscles. Les cheveux longs et le visage lardé de cicatrices. Baissant sa capuche, il fit quelques pas vers celui qu’il devait rencontrer.



La demande était courtoise mais directe.





Répond t’il.







Lance t’il à son parasite agacé . C’est dingue ça qu’il puisse pas être tranquille cinq minutes! Il regardait donc le type en face de lui en croisant les bras attendant qu’il lui explique l’objet de cette invitation.

L’homme qui s’est défait un peu attendre, arrive tout de même avec son hebi. En voilà une belle brute comme je les aimes. Il va droit au but en évitant marques de politesse et j’en passe. Je n’aime pas les fioritures. Je laisses finir la discussion entre lui et son parasite. Ils n’avaient absolument pas leurs langues dans leurs poches ce qui te fait sourire quelque peu.



Je m’assieds alors sur une sorte de baril et je débouche une bouteille de saké.



Je me frotte la bouche alors que Oshi fait son apparition.





Trêves de plaisanteries maintenant.



Je me relève et je claque des doigts. Un Shinyaka arrive avec un gars qui est ligoté et cagoulé. Il le jette entre nous deux. Je lui retire alors sa capuche. Il est totalement apeuré! Ça me remplit de plaisir!



Je soulève par le crâne ce miséreux. Le limier était imposant mais je l’étais tout autant.



Je broie le crâne du pauvre Miwaku et je balance le cadavre plus loin.

Hiroo esquisse un sourire et souffle du nez. Ça devait être un point commun à tous les parasites de se prendre pour la conscience de leur hôte. Invité à boire un coup de saké, il ne refuse pas. Ce serait malpoli. Il décroise les bras et s’avance pour se saisir de la bouteille en buvant une bonne lampée avant de la reposer puis de se reculer légèrement.



Se contente t’il de dire à la suite de ça.





Après un dernier sifflement strident, le serpent part se cacher sous sa cape. Il voulait gouverner par l’argent visiblement. Prendre le monopole de certains quartiers pour sans doute accroître son influence. Un jeu dangereux et pas très discret. Mais au moins celui là faisait quelque chose. Hiroo écoute donc en silence sans broncher. Il n’était pas du genre à parler pour ne rien dire. Le type en face semblait apprécier son côté direct et ça lui convenait très bien. Lui aussi était direct visiblement donc ils devraient plutôt bien s’entendre. Un gars est jeté entre eux sans ménagement. Recroisant les bras, Hiroo attend la suite. Un Miwaku... un pauvre type qui devait se trouver au mauvais endroit au mauvais moment. Toujours silencieux, il observe et écoute. Son regard posé sur la future victime de ce fanatique. Aucune pitié ne transparaît sur son visage. Pourquoi en aurait il après tout? Il lui brise le crâne avec beaucoup de facilité. Ce qui laisse penser à Hiroo qu’en plus d’être dangereux il était puissant. Il ne sourcille pas puis finalement sourit et répond.



Suite à cette petite plaisanterie, le Hattori se fait plus sérieux.



Explique t’il. Parce que s’allier à un taré pareil, il fallait que ce soit juteux, quelque soit la solde. Que ce soit matériel ou financier.



Dit il en regardant le cadavre du Miwaku gisant au sol. Il n’avait pas encore donné son accord cela dit. Mais c’était pas le genre à s’engager à la légère non plus.

Il était direct, il savait ce qu’il faisait et ce qu’il voulait. Je vais donc lui exposer ma vision des choses. Il fallait que je me la joue des plus organisé possible si je voulais voir mon plan aboutir à créer une forme de petit chaos tout à mon avantage. Ça va réveiller des vieux démons, c’est le moment idéal que ça se produise. J’allais donc être aussi direct avec lui et répondre à sa vrai question. On arrêt le blabla.



Mon regard était d’une d’elle noirceur qu’heureusement qu’il y avait le jaune de mes yeux pour faire croire à un soupçon de luminosité.



Je ne peux m’empêcher de sourire quand je visualise mon plan tout entier.



L’ère des Kaguyas va se terminer de manière dramatique à Kumo.

Hiroo écoutait Ashura déployer son plan. C’était visiblement le même que lui plus ou moins. Sauf qu’il semblait bien empressé contrairement à lui. C’était pas le genre de chose qu’on pouvait faire en un claquement de doigts. Sa haine viscérale des Miwaku semblait prendre le pas sur le bon sens. Il se devait de le mettre en garde.



Dit il. Il devait être au courant pour la Okasan. Pas besoin de l’insulter en lui en parlant. Il ferait sans doute le rapprochement de lui même. Il le sentait moyennement son plan soit disant parfait.



Deux conditions qui lui semblaient honnêtes à première vue. Et un bon moyen de pas trop s’investir et de conserver une bonne couverture tout en gagnant des sommes rondelettes. Si ce type se demerdait bien, il s’investirai peut être un peu plus, mais pour le moment il préférait rester prudent.




Direct, clair,concis, tout ce que Hiroo aimait. Les ronds de jambes lui ça le faisait chier. Il aimait pas ça quand il devait en faire et il aimait pas non plus qu’on en fasse à son égard. Ça puait le faux et lui préférait grandement la franchise.

Il avait une bonne réflexion et niveau discrétion… je ne peux le cacher sur ce que je suis et ce que je fais. Le parasite prend de plus en plus emprise sur moi et je me transforme peu à peu en serpent humanoïde. Ce qui n’est pas pour me déplaire, le stade ultime de notre évolution qui aura pour conséquence de devoir me faire quitter Kumo sauf si les choses changent.



J’écoute avec attention ces règles concernant le job que je lui demande de faire pour moi. Le gars était bien plus preux et que je ne le suis… j’essaie mais mon côté fanatique revient toujours à la charge à chaque instant. Les conditions sont acceptables et je souris en sortant une enveloppe de ma veste.



Je lui lances l’enveloppe.



Je me met à rire.

Il voulait acheter le O Bar’Hike? Après tout si ça lui faisait plaisir… Ça lui semblait improbable que l’établissement garde son état propret actuel avec un tôlier comme lui. D’un côté ça faisait un peu chier Hiroo. Ce bar était pas mal pour un quartier pourrit comme ça. Ça ramenait des bourges et les bourges avaient de l’argent. Et donc c’était bon pour le commerce. M’enfin bon… après tout il en avait rien à carrer. C’était pas son problème. Alors qu’une enveloppe lui était lancée, il l’attrapa au vol d’un geste vif avant de l’ouvrir. Un léger sourire apparut sur ses lèvres avant que son regard ne se repose sur le Hattori.



Dit il en s’inclinant bien bas dans une fausse révérence volontairement sur jouée avant de se marrer. L’enveloppe contenait une somme rondelette alors qu’il avait même pas commencé à chercher l’ombre d’une piste. Y’avait moyen de se faire un paquet d’oseille si son employeur se tenait un minimum tranquille…



Oui Hiroo n’aimait pas se perdre en longues explications. Et puis l’autre en face n’avait pas une tête à apprécier les longs discours argumentés en plusieurs exemplaires de toute façon.



Généralement on lui donnait au minimum le nom de la cible, ou au moins une description. Sans ça, c’était forcément compliqué.



Il avait pas franchement envie de devoir se taper des aller et retour pour les nourrir même si ça arrivait une fois par semaine…

Un être hypocrite face à un autre hypocrite… simplement grandiose. Mais je sais bien que l’argent peut tout acheter, tout faire…. Il ne voulait pas être connu et ne pas avoir de reconnaissance. Parfait, tout l’inverse de moi à ce sujet là. Il n’y a pas de problème à mes yeux qu’il reste dans l’ombre bien loin de la.



J’ai quelques infos en effet.



Je riais intérieurement.



Je finis ma bouteille de saké.



Je me relève tout en m’étirant.

Hiroo notait mentalement les informations transmises. Une petite balade donc pour aller récupérer quelques Miwaku, se faire payer et basta. Ça lui semblait un plan réalisable avec une bonne observation des lieux avant pour minimiser les prises de risques. Fondre ensuite sur l’un d’eux, le mettre hors d’état de nuire puis disparaître avec le colis. Le type lui demandait de prendre de sacrées dispositions. Au moins était il un minimum organisé.



Et ça lui allait très bien.



Demande t’il ensuite. Ses desseins personnels il s’en foutait un peu. Lui ce qui l’intéressait c’était par rapport à la mission qu’il devait accomplir…

Au moins eux, ils fermaient leurs gueuler et ils obéissaient aux doigts et à l’œil. De la viande à sacrifier lors des missions ou batailles, c’est mieux que de se salir les mains.



Je finis par le saluer et je pars d’ici rapidement. J’avais encore à faire et à organiser certaines choses. Je sens Oshi monter vers mon épaule.



Je lèves les yeux au ciel.

Tapis dans l'ombre après avoir pourchasser Ashura en filature suite à son message, tu attendais le moment propice pour passer à l'action. Cet endroit, tu le connaissais mieux que quiconque, trouvant le temps d'y dormir plus jeune, puis t'y entrainant par la suite avec Kazuko et sa petite soeur. Tu te demandais comment ces deux là avaient fait pour graisser la patte des gardiens se trouvant à l'entrée de la zone et comment cela se fasse-t-il que les Kaguya ne les ai pas encore repéré ? Pour ta part, tu étais fin et passais par les toits en restant le plus discret possible... Si autrefois il était facile de venir ici, aujourd'hui la sécurité se trouvait bien plus redoutable ! Surtout depuis cet incident qui faisait écho en accusant deux Hattori d'avoir aider des Kaguya à s'enfuir, mais depuis les choses étaient rentrées dans l'ordre, l'affaire étouffée et les accusés attendent encore leur jugement. Tu n'en savais pas plus pour le moment.

Dès l'instant où cet abruti d'Ashura s'éloignait tu continuais ta filature sur l'autre individu avant d'user de ton Satetsu mode et en créant un câblage pour y attraper l'homme restant ! L'effet de surprise, tu misais tout là-dedans. Encapuchonné, masqué et bandelé sous ta cape, tu espérais pouvoir agripper cet Hattori restant et négocier pour la survie de ces pauvres gens victimes des caprices de cette pourriture. Pour user de ce don que tu croyais perdu, mais que tu cachais à la vue de tous jusqu'à cet instant, ton corps entier était couvert de bandage pour t'éviter que ton allergie au métal ne te gêne d'avantage. Ton but étant d'immobiliser ta cible à travers cette vieille bâtisse et de pouvoir discuter avec sans être vue... Tu attendais encore le bon signale pour passer ton bras à travers la fenêtre, Ninjato en main, pour empêcher l'homme de tenter quoi que ce soit de stupide.