« Je dirais que je suis dans une situation qui m'est bénéfique. Je passe beaucoup de temps à me remettre de ces temps... Tumultueux. Être seul me laisse pas mal de temps pour réfléchir. »
Être amené dans cet hôpital a été une des meilleures choses possibles, il était loin de regretter et il ne souhaitait pas encore sortir pour le moment.
« Je crois que j'en ai très peu envie, mais si je ne fais que ce dont j'ai envie je reproduirais les mêmes erreurs. »
Il la voyait sourire, exprimer ses sentiments. Ca lui faisait tellement de bien, les seuls sourirs qu'il voyait depuis des mois étaient les siens. Pas qu'ils n'étaient pas sources de bonheur, mais la solitude pouvait quelque part peser ssur lui. Le sourire vraiment joyeux de son aînée le rendait vraiment
« J'ai toujours su que mon père avait fuit Konoha très jeune car il était présumé coupable pour le meurtre de ma mère. Je suis revenu à Konoha en parti pour ça. Après 6 mois de recherche au sein de la maison, j'ai trouvé un livre qu'il avait écrit, racontant ses pulsions sombres et ses intentions de meurtres. »
Il prit une petite pause, avala sa salive, se redressa et continua. Il se répétait en boucle qu'il ne devait pas avoir honte de son passé.
« Quand je lisais le manuel je devinais de suite qu'il était atteint d'une maladie mentale. Il racontait son passé et je m'y reconnaissais en partie, dans l'analyse psychologique du moins. Quand j'ai déterré le cadavre de ma mère, cette nuit là, je me suis dit que je finirais comme lui. Mon cerveau a totalement vrillé cette nuit là. »
Il s'arrêta, regarda l'Eisenin en face de lui dans les yeux. Il n'avait aucune larme, aucun remord, aucune tristesse, simplement il venait de raconter l'histoire d'un enfant perdu dans la vie qui n'était plus lui, vu qu'il avait trouvé sa place.
« Voilà ce qui s'est passé depuis que je suis revenu au village. Merci de m'avoir écouté sans interruption. Si t... vous avez des questions je vous en prie. »
Il ne se sentait pas à l'aise de la tutoyer, il y'avait encore trop d'écart : elle était le médecin et lui le patient, rien de plus. Chaque chose en son temps, il ne fallait pas être pressé.