Comme une impression de déjà vu.. !

Voilà bientôt la fin de l'hiver, les fêtes étaient déjà passées. Je m'apprêtais à rejoindre une camarade dont j'appréciais pleinement la compagnie. Il fallait dire que ce n'était pas le type de fille à chercher les histoires. Simple, élégante, studieuse et pragmatique, voilà la parfaite description que je me faisais d'elle. J'avais une chance inouïe de pouvoir profiter et jouir de petit moment comme ceux-là, à ne pas m'acharner à la livraison pour les ramen de Daichi.

Les quelques derniers flocons de neige tombaient encore, la température devenait bien plus agréable à supporter ce qui annonçait bientôt la venue du printemps. J'étais plus que satisfaite de mon année, malgré ma timidité et la difficulté de mon intégration. Les choses se déroulaient paisiblement, suivant leur court tel le fleuve tranquille parcourant son chemin et cela sans se préoccupait de la difficulté qu'il rencontre. À pas lent, dans le plus grand des calmes, tandis que des enfants jouaient gaiment non loin de la fontaine, je me dirigeais vers notre point de rendez-vous. Mettant ma main à mon menton, je me remémore alors tout les moments passés en compagnie de mon amie. En y réfléchissant bien, nous nous étions rencontrées à cette fameuse réunion pour découvrir les métier du village, puis nous avions participer à une mission de chats disparus pour finir à nous retrouver en tant qu'amie en s'ensuivant par notre enlèvement de ce psychopathe... De très bons souvenirs, malgré le ridicule de la plus part des situations. J'espérais cette fois-ci que les choses se feront beaucoup plus calmement.

En l'attendant, je rêvassais là. Devant la magnifique fontaine de Konoha, regardant la neige atterrir sur les fines couches de glace. Me projetant ainsi vers un futur de Diva où je me voyais en plein milieu de cette place pour y partager les champs que j'apprenais enfant. Un mélange de sentiment nostalgique, mais à la fois féérique dans ce décore encore tapis de blanc accompagné par une délicieuse odeur de pain d'épice et de chocolat chaud...

Tetsuko pressait le pas, glissant à moitié sur le sol recouverts de flocons qui fondaient en touchant le sol. C'était bien la fin de l'hiver, et cela commençait à se ressentir dans la météo. Elle était en retard à son rendez-vous avec Mai, qui devait l'attendre depuis déjà dix minutes à la fontaine.
Elle avait ralenti un peu, à cause de la foule de gens qui se baladaient en ville.



L'Uzumaki arriva finalement à se faufiler entre les jambes des passants, et déboucha finalement sur la place. Elle aperçut Mai de loin, et se mit à courir pour arriver jusqu'à elle.



Tetsuko glissa sur une minuscule plaque de verglas, qui se brisa sous son poids, et la fit basculer en avant. Elle s'étala de tout son long sur le ventre, en faisant une glissade ridicule qui la fit atterrir pratiquement aux pieds de son amie.



Elle se releva tant bien que mal, mais avec tout de même une petite douleur au genou qui la fit chanceler.

Trop tard... La pauvre glissait jusqu'à mes pieds et je lui tendais la main pour l'aider à se relever tant bien que mal.


Apparemment non, mais j'y veillerais quand même au grain. Une petite chute pouvait souvent apparaitre anodine et pourtant... Enfin, pensons positive !


Je joignais mes mains en disant cela, souriant de plus bel.




Peut-être avait-elle une idée de quoi faire dans l'immédiat. Après tout, nous avions toute l'après-midi devant nous pour nous éclater !

Tetsuko était un peu maladroite sur les bords, mais rien de bien dangereux. Ce n'était que dans la vie de tous les jours, et elle était capable d'une grande concentration durant ses entraînements. Cela dit, la dernière fois qu'elle avait fait du patinage, ça commençait à remonter...





Les deux jeunes filles partirent sans but précis se balader dans Konoha. Les rues commerçantes étaient très agréables, à la fois gelées et réchauffées par les vendeurs de chocolat ambulant et les odeurs chaleureuses de pain d'épices. Les gens étaient joyeux, les enfants qui couraient rieurs, et ça sentait bon la fin d'année.

Au moins elle semblait enthousiaste à l'idée de se laisser glisser sur une épaisse couche de glace. Je ne pouvais m'empêcher de laisser un rire d'amusement en entendant sa réflexion quant à notre dernière virée entre copine.


Alors, décidée de notre direction à prendre je passais devant Tetsuko pour que la foule nous laisse passer. Il y en avait du monde et dans cette mer de gens, je n'étais pas certaines, mais j'ai cru apercevoir ce jeune homme d'autres fois englouti par les visages inconnus.


Non, non. Ce n'était pas possible selon moi. Il n'était pas mort, mais pour le moment il ne se trouvait pas dans le village des quelques rumeurs que je savais. Bref ! Nous nous enfoncions d'avantage dans la foule bousculée de par et d'autres de simples gens pressés qui ne faisaient attention à rien. En guise de consolation de cette brutalité gratuite, une délicieuse odeur continuait à me narguer et Tetsuko aussi apparemment !

Tetsuko avait remarqué le trouble de Mai, le regard perdu dans le vague, au-dessus de la foule de visiteurs du petit marché. Peut-être avait-elle cru reconnaître quelqu'un parmi tous ces gens. En tout cas, soit elle préférait l'éviter, soit elle s'était trompée, mais son amie ne releva pas et elles continuèrent leur progression.



Tetsuko entraîna Mai vers un des stand, qui avait attiré son attention par les tintements des clochettes qui le décoraient. Il y avait un peu de queue devant elles, alors en attendant, l'Uzumaki prit le temps de détailler les alentours. On commençait déjà à vendre des kimonos de fête pour le nouvel an, arborant tous des rubans plus colorés les uns que les autres.
Un groupe de religieux passa dans la rue voisine, chantant leurs prières de la Saint-Nikolaseru.



Bientôt, se fut à leur tour, et elles purent regarder ce qu'elles allaient choisir. Il y a avait là un grand choix de pâtisseries étranges qu'elle n'avait jamais vu.

Alors que nous marchions dans la foule en compagnie des odeurs des Yatai spécialement sortis pour la nouvelle année, quelques chanteurs lyriques passaient non loin de nous et Tetsuko me fit une remarque à la fois appréciable venant de sa part, mais qui me faisait grandement rougir !


Je tournais la tête pour éviter son regard, cela serait fortement plaisant, mais je n'en avais nullement le courage.


Comment dire... J'étais très embarrassée ! Je n'avais pas remarqué que nous faisions la queue pour l'un des stands, toujours rêveuse et perdue dans mes pensées ! Tetsuko commandait déjà, tandis que je n'avais même pas encore penser à ce que je voulais ! Ce qui ne manquait pas de faire attendre les gens derrière un peu plus longtemps.


Allez vite, réfléchis Mai !




Ce n'était pas vraiment le genre de pâtisserie que j'aurais choisi en tant normal, mais je fus prise de court ! Non loin de nous, se trouvait la patinoire avec quelques bancs provisoire, installés ici pour les promeneurs du dimanche.

Mai prit la même pâtisserie qu'elle, visiblement encore bouleversée de ce qu'elle lui avait dit. Tetsuko n'avait pas voulu la brusquer autant, et se sentait un peu mal de l'avoir mis dans cet état. Les joues de la Gaikotsu avaient pris une teinte rouge vives.



Elles se dirigèrent vers un banc non loin de la patinoire, et s'y assirent. L'assise était froide, mais en se serrant un peu dans leur manteaux et écharpes, elles trouvèrent une position assez confortable pour ne pas se transformer en glaçons dans la minute.
Tetsuko observait les Konohajin venus glisser sur la glace polie de la patinoire. Elle-même n'était pas aussi gracieuse sur la glace, mais elle finissait toujours par s'y amuser.



Tetsuko se retourna d'un geste vers la personne qui les hélait derrière elles.



L'Uzumaki ne reconnaissait pas le garçon qui s'adressait à elles. Elle jeta un regard vers Mai.

Alors que nous nous installions toutes les deux sur ce banc encore frais, que nous nous apprêtions à croquer notre première bouchée de panettone avec ma camarade Tetsuko. Un drôle de type parvint jusqu'à nous, capuche sur la tête. Mon amie était la première à répondre à l'inconnu...


Bravo Mai ! Quelle perspicacité ! L'inconnu retirait alors sa capuche laissant apparaître ses yeux bleus et sa chevelure d'or.


J'étais surprise de l'entendre soudainement hurler sans aucune raison. D'ailleurs, pourquoi était-il là ? Que nous voulait-il ?


Il tournait alors sa tête en direction de Tetsuko, ses joues commençant à légèrement rougir.


Je ne pouvais m'empêcher d'avaler ma brioche de travers manquant de m'étouffer. D'où sortait donc ce genre de phénomène ?!




Il était à la fois effrayant et écœurant !

Tetsuko était stupéfaite. L'inconnu retira sa capuche, et elles purent voir un jeune garçon, blond, et à l'air fébrile. On pouvait presque voir les points d'interrogation se former au-dessus de la tête de la Uzumaki. Que leur voulait-il, et surtout, pourquoi criait-il si fort ?



Sa déclaration la surprit tellement que ses yeux s'arrondirent comme des soucoupes. Ses sourcils se levèrent tellement haut qu'ils disparurent sous sa frange rousse. Il y eut un petit instant de malaise durant lequel elle ne dit rien et Mai toussa, en train de s'étouffer avec sa part de gâteau. Son amie tenta de faire comprendre au jeune homme que ce n'était pas... conventionnel, mais il lui répondit violemment que ce n'était pas à elle qu'elle s'adressait.



Tetsuko n'eut même pas le courage de lui demander de s'adresser autrement à sa camarade. Personne ne lui avait jamais appris à refuser les avances d'un inconnu qui voulait se marier avec elle, en pleine rue !



La jeune fille sentait ses joues devenir un peu rouges. Ce n'était pas dans ses habitudes de rougir, elle qui était si maîtresse de ses émotions. Qu'était-elle censée faire ? Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il avait l'air déterminé. Tetsuko ne voulait pas qu'il soit malheureux à cause d'elle non plus... Et voilà qu'elle se mettait à tellement trop penser qu'une idée saugrenue lui vint.

Ce garçon ou cet homme avait le don de nous mettre mal à l'aise, mais ce qui me surprenait c'était les réponses de Tetsuko ! Ce qui avait don de me faire avaler une seconde fois de travers !


Soit c'était moi, soit l'impression que donnait ma camarade était une ouverture indirecte de sa part. Puis, elle surenchérissait sur le fait qu'elle avait déjà un crush dans sa vie de tout les jours. C'était plus une nouvelle amusante. Je souriais légèrement, pleine de compassion qu'elle puisse trouve run jour l'amour, mais pour le moment... Nous avions un problème majeur !






Plus ça allait et pire la situation en devenait ! Si quelqu'un pouvait venir nous aider ce ne serait pas de refus... ! Oh et puis, hors de question de rester en arrière plan cette fois-ci, la pauvre avait déjà subi ça il y a peu de temps de ça !










Non, mais et puis quoi encore celui-là ?

Tetsuko croyait avoir réussi à calmer les ardeurs du jeune homme, et souriait d'un air contrite, mais soulagée. Ce n'était qu'un incident sans importance... C'est pourquoi la jeune fille sursauta carrément quand elle entendit ce qu'il lui dit. Elle n'était rien d'autre qu'abasourdie.



C'était si inattendu, et tellement improbable... Enfin personne n'était assez fou pour prévenir avant de kidnapper sa victime, si ? Et puis quelle était cette mode du moment : on croirait que tous les détraqués du village cherchait à l'enlever, que ce soit pour la vendre ou la marier.
Mai avait l'air tellement blasé et ennuyé qu'on aurait dit qu'elle n'était rien de plus qu'habituée.



Tetsuko hésitait à user d'un Genjutsu pour l'endormir directement. Ce ne serait pas très éthique, puisqu'il ne les avait pas attaqué - ou du moins pas encore. En plus, il avait l'air d'un civil... Et gringalet.