La guerre était désormais déclarée contre Kumo, de redoutables adversaires dont nous aurons du mal à venir à bout. Toutefois, cette réalité ne m'affectais pas vraiment, je ne posais pas de questions et me contentais d'obéir et de tenter de massacrer le plus d'ennemis possible. C'est du moins ce que je me disais avant d'être envoyé au front accompagné de quelques membres de mon clan.
Nous étions censé effectuer une offensive rapide sur l'ennemi et pourtant, moi et mes congénères n'étions pas réputés pour notre haut niveau de puissance. Cette attaque servirait peut être à détourner l'attention de certains pendant que les hommes forts de notre clan combattraient. Il faut dire que nous n'avions pas reçu des consignes très détaillées.
Nous étions donc tous en position, en train d'échanger à l'abri, une dernière fois avant de partir à l'assaut.
Quand soudain, un groupe armé appartenant vraisemblablement à Kumo nous pris à notre propre jeu. Une escarmouche contre un groupe d'escarmouche.
Mes camarades tombèrent les uns après les autres devant moi. Grâce à mes capacités claniques, je fis jaillir un os de mon bras gauche prêt à étriper nos ennemis.
Je me retrouva face à l'un d'eux, je lui asséna des coups au niveau du visage et réussit à le toucher une fois. Cependant, l'un de ses compagnon s'apprêta à m'assaillir également.
Mon temps de réaction était trop faible, j'allais certainement encaisser ce coup.
Quand tout à coup, une femme plutôt âgée surgit de nulle part et se précipita sur ces soldats afin de les mettre K.O.
En me retournant, je pouvais contempler l'ampleur de cet affrontement. Les corps de mes camarades et de mes ennemis gisait au sol dans une marre de sang.
J'étais le seul encore debout avec cette mystérieuse femme.
Celle-ci m'approcha et me fis une drôle de proposition.
En sécurité ? Elle se moque de moi ? je ne vais pas fuir comme un lâche pendant que les miens sont en plein affrontement me disais-je.
Sans lui adresser un seul mot, je me rapprocha de ces deux soldats inconscient et les contempla d'un regard inexpressif.
Une fois dans cette posture, je ramassa une lame ensanglantée qui gisait près de leurs corps, prêt à achever ces deux ennemis avec celle-ci. Tout en armant mon coup, je me décida finalement à lui répondre.
« Comment pouvez être sure que cette guerre est perdue d'avance ? »