Prise de contact

Plusieurs jours s’étaient écoulés entre le moment où Hiroo avait emmené le gamin au lieu prévu et le temps de revenir pour se rendre au O Bar’Hike… Il avait comme prévu attaché le gamin par les mains et les pieds, mais avait prit soin de ne pas trop serrer les entraves pour lui laisser une possibilité d’évasion ou de se défendre. Avant de lui attacher les mains dans le dos, il avait même prit soin de lui glisser un petit kunaï par dessus lequel il repassa la corde plusieurs fois pour le cacher proprement. Il était donc à présent en compagnie de ses amis. Ils étaient tous plus ou moins en bon état. Certains un peu plus amochés que d’autres, mais rien qui ne pourrait se soigner avec le temps… Hiroo avait la main lourde, il n’y pouvait rien…
Enfin l’établissement était en vue.



Marmonna t’il en arrivant devant. Il observa d’abord la porte de son regard jaune avant de se décider à la pousser finalement et de s’avancer dans le bar, observant de sa mine patibulaire la clientèle . Mais ce soir, ce n’était pas pour eux qu’il était là. Non ce soir, il devait discuter avec le tôlier.il s’assît donc au bout du bar et sortit le papier qu’il laissa pour le moment sous sa main le temps qu’il arrive à lui.



Se contenta t’il de dire en faisant glisser doucement le papier vers lui.



Ajoute t’il calmement en regardant le tôlier.

L'ambiance toujours aussi conviviale, la clientèle riante et s'amusant de diverses manières. C'était ainsi qu'arrivait le patron du O Bar'Hike situé de l'autre côté du comptoir.


Disait-il en effectuant sa petite révérence. Mais l'homme ne se tardait pas à la salutation et paraissait nerveux.


Un petit sourire s'affichait sur le visage de l'homme en voyant le papier qu'il saisissait d'un geste habile. Il avait probablement sa petite idée de quoi il s'en retournait, mais il ne le lisait pas et se tut pour le moment. Il fit un signe à Hiroo de le suivre dans le bureau, loin des oreilles indiscrètes. Une fois que les deux dans la pièce, le patron/serveur se permettait de refermer la porte.

Hiroo se leva tranquillement et suivit le tôlier dans son bureau refermant la porte derrière lui. Il s’appuie ensuite contre celle ci bras croisés.



Commence t’il par dire. Il le laisse lire s’il souhaite puis reprend ensuite.



Explique t’il rapidement.



Il redresse la tête pour regarder le Miwaku.



Il avait en gros terminé au niveau explications. Le reste il le réservait pour la Okasan.

Si le patron savait une chose, c'était que la lecture du bout de papier pouvait être très utile. Le civil ne mettait que peu de temps à comprendre la situation.


Il s'asseyait sur le coin de son bureau.


Il resserait ses gants, puis croisait les bras.


L'Hattori mentionnait le fait qu'il voulait voir très rapidement la Okasan.


Apparemment, la situation semblait assez désespéré pour cet homme, mais Willston restait calme et impassible. Inutile de se presser et de faire les choses beaucoup trop rapidement... Il fallait réfléchir à tête reposer.



Ailleurs...

Vous étiez peu à être rassembler au même endroit. Les quelques complices ne devaient certainement pas être de grand génie. Tu gardais les yeux clos pour le moment, sentant la peur des autres captifs. Attendant le bon moment et optant pour la meilleure des stratégies pour frapper fort.

Répète à nouveau le Hattori. Comme ça le gamin ne se mêlait de chose qui ne le concernait pas hein?



Bon il le savait déjà puisqu’il lui avait dit. Mais parfois prêcher le faux pour savoir le vrai était une bonne chose… comme s’il allait lui parler de ce contrat. Le prenait il pour un con? Sans doute.



Dit il calmement. C’est quand même dingue de devoir insister à ce point pour si peu… m’enfin bref…



Il en avait les moyens et était assez intelligent pour ça. Tout ce qu’il voulait que le tôlier comprenne c’est qu’il ne souhaitait pas que Lewis y reste bêtement.

Tomi-san n'aimait pas ce type de situation, il ne savait pas non plus en quoi consistait leur contrat, enfin ce double contrat. Il restait calme et impassible même si au fond il était triste de cette nouvelle et des incidents qui ont suivit !


Il invitait l'homme à s'installer au comptoir en lui servant la même que la dernière fois. Puis il empruntait immédiatement la porte de derrière.

Il ne fallut que peu de temps avant que celui-ci ne revienne le sourire aux lèvres.


Il posait une serviette sur son avant bras avant de prendre un chiffon humide pour nettoyer à deux chaises à côté du Hattori.


Une information qui pouvait être banale pour qui le voulait.

À la grotte...


Demandait l'un des criminels de l'autre côté du rocher bloquant la grotte. Tu regardais discrètement autour de toi. Il n'était pas aïs de voir grand chose dans la pénombre, mais un trou permettait de laisser quelques petits rayons de lumière. Tu comptais combien ous étiez.... Une femme et son enfant, un membre du clan Miwaku et un pauvre vieillard ramassé au pif en plus de toi. Au total, trois civils faibles et deux Miwaku dont toi inclus... Hum... Tu patientais encore un peu.

Enfin il semblait avoir compris. Il était long à la détente visiblement… mais bon mieux vaut tard que jamais comme on dit… il le suivit ensuite au comptoir calmement s’asseyant sur le tabouret tout en s’accoudant, inclinant la tête doucement en prenant son verre en main. Il ne le bu pas cependant. Il se contenta de doucement le faire tourner en l’observant. Un Miwaku avait déjà essayé de le prendre par surprise, il n’avait pas excessivement confiance. Quand l’homme réapparu, il reposa son verre son verre sur le comptoir doucement le regardant nettoyer les chaises à côté de lui.



Se contenta t’il de dire tout en l’écoutant parler d’arrestation. Un Hattori arrêté par la Okasan? Surprenant…



Dit il.



Demanda t’il ensuite sur le ton de la conversation, tout en faisant tranquillement tourner son verre sur le comptoir.

Tomi-san essuyait quelques verres au passage.


Ce qui n'était pas très intelligent de sa part, il fallait l'admettre tout de même.


Il essuyait la table du comptoir.


L'attente de la femme risquait d'être légèrement long. Le temps que l'Okasan recevait l'information et le temps de se déplacer...

Le Hattori leva les yeux au ciel aux explications du Miwaku. C’était donc là les desseins d’Ashura. Menacer la Okasan pour obtenir le O bar’Hike avec cette liste de prisonniers. S’il avait su… En plus il avait anticipé la réussite du contrat ce qui était plutôt flatteur pour le Limier, mais qui le mettait aussi dans une situation un peu complexe à présent. Ashura avait de l’argent mais manquait cruellement de discrétion et d’intelligence dans ses opérations. Il s’en était douté mais n’imaginait qu’il allait faire de la merde à ce point.



Ce qui finalement l’inquiétait encore plus.



Demanda t’il par acquis de conscience. Étant l’exécutant du contrat il était plutôt étonné par cette révélation.



Il prit son verre en main qu’il n’avait même pas touché pour le montrer au tôlier.



Dit il en reposant son verre sur le comptoir.

L'Hattori déclinait l'offre du second verre n'ayant pas entamé le premier.


Il s'inclinait par politesse.


Ton absence obligeait ton patron à s'occuper de tes tâches habituelles ce qui ne lui permettait d'avoir un repos complet ces temps-ci. Pour le moment, lui comme Hiroo patientait. Le messager ne devrait pas mettre trop de temps non plus, mais chaque minutes semblaient compter.

Dit le Hattori bras croisés. Il inclinait la tête ensuite pour libérer le tôlier, même si c’était plus par politesse qu’une réelle autorisation. Il faisait encore ce qu’il voulait dans son établissement.



Il s’adossa donc au comptoir les coudes posés dessus, toujours assit sur son tabouret, espérant que la Okasan ne soit pas du genre très occupée. Plus les minutes passaient, et plus le risque était grand pour les prisonniers.

Une heure après la réception du message donné par le O Bar'Hike.

L'Okasan arrivait enfin sur place. Les choses semblaient dramatique à l'heure actuelle d'après le petit courrier qu'elle recevait. Gracieusement et à pas lent elle s'avançait vers le comptoir.


Elle s'asseyait d'un mouvement parfaitement calculé prenant soin de laisser sa robe la plus présentable possible. Elle représentait les siens et ce devait de respecter la beauté des Geisha, même si elle n'en portait pas la perruque... En entendant sa voix, le patron du bar se montrait à nouveau.


La sainte vierge tournait avec une grande délicatesse sa tête vers l'homme. Ses cicatrices lui rappelaient de nombreux souvenirs concernant les détenus des geôles.

Sortant son éventail, elle camouflait à moitié son visage.


Les gardes qui l'accompagnaient, se tenaient à l'extérieur du bâtiment.