Tu faisais face à un homme d'environ une cinquantaine d'année. Sa peau, bien que plus claire que celle d'un Kirishitan, avait été tanné par les années passées sous le soleil. La qualité de ses vêtements ne laissait que peu de doute sur sa classe sociale, ou tout du moins, sur sa situation financière. Bien évidemment, pour appuyer le fait qu'il était, évidemment, pauvre, cet homme tenait au bout de ses deux bras, deux énormes sacs, confectionnés en tissu, dans lesquels se trouvait de nombreuses fripes. Ton offre se répandait au sein de Konoha, tu rachetais tout tissu, peu importait la qualité ou l'état de celui-ci. Bien évidemment, le prix de rachat était faible. Mais c'était un moyen de joindre les deux bouts pour certaines classes sociales du village, qui se trouvait limite au niveau des finances. Bien évidemment, ta volonté était d'aider les plus démunis, mais pas que, tu te servais de ses nombreux tissus avec l'aide de ton Kijiton. Des vieilles fripes naissaient les vêtements de luxe de demain. Tu achetais cela une poignée de pièces, tu injectais un peu de ton chakra et finalement, tu gagnais une fortune que tu pouvais réinvestir pour le bien commun du village... Tout le monde semblait gagnant dans cette histoire... Bien évidemment, nul ne savait que les tuniques que tu vendais étaient en réalité, conçues à partir de vieux tissu à l'odeur rance. C'était finalement, l'un de tes nombreux secrets de fabrication...
Tu posais dans la main du vieillard, une poignée de pièces qui vint le faire sourire avant de le raccompagner jusqu'à la porte. Et c'est à ce même instant, qu'un individu toquait de l'autre côté de celle-ci. Alors, lorsque tu l'ouvris, en remerciant une nouvelle fois l'homme et l'invitant à revenir vendre ses fripes si celui-ci en possédait d'autres, tu découvris derrière celle-ci Hegi. Souriant, tu l'invitas à rentrer.
« Hegi-san... Bien évidemment que je me souviens de vous... Je vous en prie, rentrez ! »
Tu accompagnais ta parole d'un geste de la main. Et vous pénétriez tous les deux, dans ton bureau. Sur le sol, se trouvaient deux tas de vêtements dont l'allure douteuse ne laissait que peu de doute sur l'origine de ceux-ci. Il n'était pas de première main et correspondait, à qui avait l'œil, au genre de fripes que portait l'homme qui venait tout juste de sortir.
« Excusez-moi de vous accueillir dans un lieu si peu ordonné... Mais peut-être savez vous que je rachète les fripes des habitants du village... Eux se débarrassent des vieilleries en gagnant quelques pièces. Moi, je trouve comment leur offrir une seconde vie... »
Tu souriais en annonçant cela, fière de ton idée, bien que peu de gens avait en réalité conscience de ce qui se tramait derrière tout cela. Conscient que Hegi n'était probablement pas venu jusqu'à ton bureau pour discuter de tes œuvres de "charité". Tu l'invitas d'un geste de la main à s'asseoir sur l'un des fauteuils, avant, toi aussi, prendre place. Ton bureau était en réalité bien sobre. Un bureau trônait au milieu de la pièce dont de chaque côté se trouvait les fameux fauteuils. Dans ton dos, se trouvait une bibliothèque chargée de livre en tout genre et quelques plantes vertes décoraient la pièce.
« Cependant, je doute que vous soyez venus m'entendre parler de cela. Que me vaut votre visite, Hegi-san ? »