Une aide supplémentaire

Il était assez tôt, je me prépare tranquillement ainsi que le petit déjeuner avant d’aller réveiller Nozomi qui doit encore dormir comme un Loire. Aujourd’hui était une journée assez particulière. Il est vrai que je suis beaucoup aidé par Azami mais je me dois de la laisser vivre et respirer aussi. Elle ne peut tout gérer à cause de mes absences successives à cause de toutes mes obligations au sein de l’hôpital et de les diverses recherches. D’ailleurs, je ne sais pas encore comment j’allais annoncer un départ sans doute de plusieurs semaines pour mener des recherches à Matsumoto. Je me dois d’y aller tant que je le peux et ça me permettra de découvrir un peu le monde du continent que je ne connais que trop peu au final. Je pense aussi retourner à Iwa… pour y trouver quelques réponses à un tout autre sujet bien obscure. J’ai entendu des histoires étranges concernant des êtres manipulant une forme gangrenée du mokuton… je n’en savais pas plus mais ça m’intrigue fortement.

Le petit déjeuner était prêt, une simple salade de fruit et du lait de soja. Je monte à l’étage et je m’assieds sur le lit de Nozomi dont je m’approche pour le réveiller doucement quand…



Je suis un peu surpris, je ne peux le cacher et il se met à rire aux éclats. Il était donc de très bonne humeur et c’était une bonne chose.



Il saute alors dans mes bras pour me faire un câlin.







Je le vois sauter de joie pour une si simple chose et on se dirige tout les deux vers la salle à manger. On se met alors à table et nous mangeons tranquillement. Quand il a finit, je le laisse se détendre un peu avec ces jeux dans le salon pendant que de mon côté, je vais lui chercher ces affaires pour l’habiller. Je reviens avec ces vêtements.



C’est ce que l’on t’avait dis du moins. Il s’habille sans faire de scène. C’était dans son intérêt et sa curiosité de rencontrer cette femme était plus fort que tout. Il en était même pressé… je fais la même chose ou presque.



Il saute du fauteuil et il vient me donner la main. Nous voilà parti pour le quartier Chikara où les regards vont encore se poser sur nous alors que depuis le temps, il devrait être tout simplement habitués au fait qu’il soit à moitié Chikara et ils se doivent de l’accepter en tant que tel. On y arrive rapidement et il fait d’ailleurs assez calme. Je cherche alors la demeure de Tsubomi qui est la soeur de l’ancienne Hokage. Une personne très douce et qui aime les enfants. Je voulais simplement qu’il est une éducation avec des Chikara aussi. Nous finissons par arriver et je frappe à la porte.



Je lui dis ça pour le taquiner. Il est très poli depuis toujours.

En plein dans la préparation d'un gâteau, Tsubomi releva la tête d'un coup en entendant qu'on toquait à sa porte. Elle jeta un rapide coup d'œil à l'horloge - de travers - et se rendit compte qu'il était l'heure. Elle jeta son tablier sur une chaise. Heureusement qu'elle avait pensé à ranger un peu avant d'accueillir des gens. Elle se précipita devant la porte, et avec son sourire habituel, ouvrit.



Immédiatement, ses yeux se posèrent sur le petit garçon aux côtés de l'homme. Il avait l'air adorable.
Tsubomi était en congé, et n'allait pas travailler à l'hôpital aujourd'hui. Elle s'ennuyait vite, et préférait être occupée le plus possible, si bien qu'elle faisait des heures supplémentaires assez souvent. Mais cette fois, on l'avait prié d'aller se reposer un peu, alors elle s'était retrouvée seule chez elle. Désœuvrée de la sorte, il lui arrivait de rendre des services dans le quartier, et notamment de garder des enfants.



Elle s'effaça pour les laisser passer à l'intérieur.

Je n’attend pas bien longtemps avant qu’une fille très souriante, Tsubomi, nous accueille chaleureusement. Elle était bien différente des Chikara que j’avais déjà pu côtoyer, beaucoup plus aimable et moins froide. C’est une très bonne chose surtout pour Nozomi.



Il se cache un peu derrière moi, timide.



Hm madame n’est peut être pas le terme adéquat mais ce n’est pas bien grave. Elle nous invite alors à rentrer chez elle. J’entre dans sa demeure suivi de Nozomi pour arriver sur ce qui devait être le salon. On voit directement la différence. La maison est à l’image de sa propriétaire. Elle est très convivial et on s’y sent tres bien directement. Nozomi se détend d’ailleurs et il est devant moi à regarder sans doute à une bêtise futur qu’il pourrait bien faire. Je me tourne vers notre hôte.



Elle devait sûrement connaître les rumeurs fondées.



Triste réalité à laquelle il devra faire face à un moment ou un autre.



Elle ne m’est pas du tout inconnue.



Il était tout de même entouré de femme qui lui procurent de l’amour même si celui-ci n’est pas maternel.

Tsubomi l'écouta parler. Oui, elle avait vaguement entendu parler des rumeurs. Non, elle ne l'avait pas trouvé le moins du monde pressant. A vrai dire, elle n'écoutait que peu ce genre de rumeurs. Déjà, parce qu'elle n'avait pas le temps d'y prêter attention. Et ensuite, parce qu'en tant que bâtarde Chikara-Uzumaki, elle se doutait des difficultés auxquelles ce père devait faire face. Ce n'était pas chose aisée d'élever un enfant seul, encore plus pour un médecin.



En revanche, là où les cas différaient étaient dans cette éducation. Tsubomi et Heiwa avaient eu la chance d'avoir des parents qui s'aimaient, et qui aimaient leur filles. Ils avaient toujours proprement ignoré les on-dit et avaient essayé de les en préserver le plus possible.



Cela lui irait parfaitement, puisqu'elle était en congé forcé... Enfin, elle avait trouvé le moyen de se rendre utile quand même.

J’étais un peu gêné mais elle était vraiment d’une grande gentillesse. Il est vrai que je ne l’ai pas choisit par pur hasard. Elle est aussi un métissage, elle est la mieux placée pour aider mon fils à évoluer dans le sens le plus positif de la vie. Le monde était déjà divisé entre diverses nations qui n’hésitent pas à ce faire la guerre à la moindre querelle. Mon clan n’est pas ici depuis bien longtemps mais il suffit de voir ce qui c’est produit à notre arrivée avec deux massacres. Les Mitsuna et les nôtres avec des Kenketsu… voilà comment à débuter notre époque en tant que continentaux. Alors, si même au niveau d’un pays, d’un village comme celui de Konoha, il y a encore des querelles pour de tels bêtises… nous allons droit à notre destruction car nous ne retenons rien du tout avec ce qu’il s’est passé ici en même pas 10 ans… tant de souffrance. Kumo a détruit Kiri et ils sont prospères avec une grande puissance. Konoha quand à lui, se détruit de lui même… une véritable tristesse que je ne comprends pas et j’espère que Kimino pourra rendre Konoha paisible et uni!



Je n’avais qu’une parole et je comptais bien la respecter. Je regarde Nozomi aller s’assoir dans le fauteuil et sortir de son petit sac feuille et crayon afin de dessiner. Il se faisait vite à un nouvel environnement. Il est hélas habituer à tout ça.



Elle est vraiment très sympathique. Elle est en congé et elle va s’occuper de mon fils.



Je souris légèrement.

Le petit Nozomi était déjà partie s'installer dans le salon avec ses crayons. Il avait l'air sage, et Tsubomi le trouva encore plus adorable. Elle jeta un coup d'œil dans la cuisine, mais cela ne sentait pas encore le brûlé, alors ce devait être bon pour l'instant.



Si il rentrait bientôt à l'école, ça lui faisait quoi ? Entre trois et cinq ans ? Les enfants grandissaient à une vitesse folle...



C'était bien vrai, puisque c'était elle-même qui se cherchait des occupations sur son peu de temps libre. En fait, elle aimait tellement son travail, qu'être en vacances était un peu comme une punition.

De la chance oui mais aussi sous une forme de malédiction avec ma soeur qui ne l’était plus par moment donnée car il s’agit d’un altère qui prend le contrôle et je ne pense jamais pouvoir l’en empêcher. Je tenterais bien sûr encore et toujours, mais ça risque de finir en échec… enfin, je ne vais pas trop penser à ça pour le moment et me recentrer sur des choses bien plus importantes encore que ce qui se passe a l’heure actuelle dans ma vie. Je vais devoir me préparer à faire un long voyage périlleux qui me mènerait dans des endroits inconnus et sans doute dangereux.



Je souris à sa réponse.



Chèques instants de libre, je ne fais que le consacrer à mes recherches afin de le perfectionner. D’ailleurs, ça prenait encore plus de temps cet je fais en sorte de ne pas utilisé mon chakra dans la majorité de mes opérations ou autres soins qui n’en requiers pas essentiellement.



Je ne préfère pas m’attarder sur le sujet et je m’approche de Nozomi pour lui parler.



Je l’enlace avant de me redresser.



Je salue tout le monde et je repars vers mon laboratoire.

A cette pensée, Tsubomi se remémora cette période où sa mère faisait des sous-entendus sur ses propres futurs petits-enfants. Tsubomi s'était moquée d'elle gentiment et avait détourné le sujet, et peu à peu, elle n'en avait plus parlé. Elle se trouvait encore jeune, et surtout pas du tout assez responsable pour ça.

"Ironique, quand on pense que je suis médecin, et que je m'apprête dans l'instant à garder un enfant..."

Elle toussota discrètement, et reprit son grand sourire en écoutant son interlocuteur parler. Ses recherches avaient l'air d'avoir une grande importance dans sa vie, au vu du temps qu'il semblait y consacrer. Cela dit, elle nota qu'il n'avait pas spécialement envie de s'attarder sur le sujet. Tsubomi n'en fut pas étonnée ; après tout, beaucoup de chercheurs n'aimaient pas parler de leurs travaux avant d'avoir obtenu un résultat.
La jeune femme regarda avec bienveillance le père parler à son fils, puis elle lui dit à son tour au revoir.