Visite à domicile

Le froid était très présent lors de cet hiver, la glace avait gagné les vitres, la neige était omniprésente dans la vie de tous, pour ma part, j'avais une routine bien établi. Depuis un bon moment maintenant, j'étais danseuse et chanteuse pour Ahen, fini l'accueil des clients en manque d'affection, fini le nettoyage des fluides quand ils avaient reçu l'affection recherché. J'avais su rapidement me faire un petit fan club, et je ne travaillais plus tout les soirs, pour rendre les soirée où j'étais présente, des soirées événement. Aujourd'hui c'était une journée of, et j'allais pouvoir en profiter pour me reposer.

Levé avec le soleil, je commençais par boire une tasse de thé avant de faire une séance de yoga méditatif, cela m'aidait à garder mon corps attirant pour les spectateurs, et mon esprit serein pour la musique. Ma mâtiné, je la passais généralement à ranger et nettoyer, tout était d'une propreté éclatante chez moi, tout était ranger de manière très carré, c'était presque maladif. Et je ne sais même pas pourquoi j'ai dit presque, sans doute pour atténuer le fait que j'étais une maniaque du rangement et de la propreté.

Une fois tout cela terminé, il était l'heure de prendre un bon et long bain chaud, je restais presque une heure dedans généralement, les yeux fermés, un moment de repos et de détente intense. Puis j'allais me mettre en fourneaux, mes repas je les préparais toujours, je ne sortais que très peu de chez moi hors du travail et des courses alimentaires. Moins j'étais dehors, moins je prenais de risque... J'avais été élevé comme ça, et cela était ancré dans ma tête maintenant. Je préparé une soupe miso, une odeur agréable se dégageait dans tout mon appartement, alors que les vitres étaient maintenant embué par la chaleur de la marmite, faisant contraste avec le froid polaire de l'extérieur.

C'était ma routine de vie, enfermé, l'après-midi je le passais généralement à méditer, lire, faire de la musique, et cela me convenait parfaitement. Mon esprit était canalisé, même si il m'arrivait de penser un peut trop à ma patronne Satoko... Il y avait des sentiments en moi quand je la voyais, des papillons dans le ventre, une augmentation de mon rythme cardiaque, un sourire incontrôlable... Je savais de quoi il s'agissait, mais c'était interdit et trop dangereux...

Alors que le repas était presque prêt, quelqu'un frappa à la porte. Qui pouvait bien venir le déranger à l'heure du repas ? Pourvu que ce ne soit pas encore un fan qui m'avait suivi jusqu'à chez moi un soir, pour venir m'inviter à sortir le lendemain...



Je devais trouver mon pantalon de kimono, la journée quand je suis seul, il est rare que je m'embête avec ce morceau de tissu, j'aimais avoir les jambes libre de mouvement. Je mis que quelques secondes à le trouver, car tout était formidablement bien rangé, je le mis alors. J'étais en débardeur et en pantalon de kimono maintenant, pas maquillé, cheveux coiffé dans un chignon qui partait dans tout les sens à l'aide d'une baguette, de nombreuses mèches de mes cheveux faisait leurs propres vie indépendamment de ma volonté.

J'étais enfin prête, et j'allais ouvrir la porte, me faisant saisir par le vent glacial s'engouffrant dans mon cocon parfaitement chauffé.

La guerre. La guerre vous appelait. Toi et tes cousins. Vous aviez attendu ce moment. Cet instant où la marche de l'Empire aurait lieu. Ou vos convictions se verraient partagées par un grand nombre de Kumojin. L'Empire devait s'étendre et enfin... Cela allait avoir lieu. Vous aviez pour destination l'île des Kaguya. Tu espérais, malgré que tu avais conscience de la rudesse de cet endroit, réussir à y trouver de la beauté. Une beauté qui pouvait être bien différente de ce qu'offrait Kumo. La beauté d'un territoire en extension. La beauté de la domination de l'Empire....
Cependant, avant cela, vous aviez dû réfléchir à ce que vous feriez d'Ahen durant votre absence. Tu savais ce que représentait une conquête, et tu savais que cela pouvait durer des années durant. Ils vous semblaient inconcevables de priver les habitants de Kumo d'un lieu de détente tel que votre établissement. Non, vous aviez dû trouver une solution. Et finalement après une longue discussion, ils vous semblaient inconcevables de laisser la gérance de l'établissement à un Hattori, sous crainte que la condition de travail de vos employés se voit drastiquement détériorée. C'est ainsi que tu proposas le nom de Hina. Une jeune Miwaku qui avoisinait désormais les dix années de service au sein d'Ahen et dont son sérieux avait toujours été notable.
Alors, tu avais accepté la tâche d'aller prévenir celle qui allait passer de danseuse et de chanteuse à gérante d'un établissement. Tu avais récupéré l'adresse de son habitation dans son dossier. Vous en possédiez un pour chaque servant qui travaillait au sein d'Ahen. Tu avais alors affronté le froid ambiant et le sol dangereusement glissant pour te rendre dans les quartiers douteux de Kumo. Par douteux, tu entendais en réalité, les quartiers autres que celui des Hattori. Tu observais la neige tombée avec le sourire innocent digne d'une enfant. Il ne te fallut qu'une dizaine de minutes pour atteindre l'adresse indiqué et de toquer à la porte. Tu étais désormais frigorifié, et ta tunique était trempée par la neige qui avait fondu.



La porte s'ouvrit quelques instants après alors que tes cheveux gouttaient sur le sol. Tu fus quelque peu surprise en apercevant Hina, ni coiffé, ni maquillé, loin de la prestance que tu lui connaissais en temps normal. Ton regard parcourut quelques secondes la tenu qu'elle arborait. Tu souris, amusé par la situation, puisque probablement, tu ne valais guère mieux après avoir affronté le froid, qui avait du rougir tes joues. Et la neige qui t'avait totalement trempé.



Tu sentais une vague de chaleur, provenant de l'appartement et qui te réchauffait très légèrement. Tu espérais que celle-ci t'invite à rentrer chez elle, afin de discuter.

De tout ce qui pouvait arriver, de toute les personnes qui pouvait se trouver derrière cette porte, pourquoi il fallait que ce soit elle ? J'essayais désespérément et dans succès de ne plus penser à elle continuellement, et la voilà chez moi. Et encore, ce n'était pas le pire, ce n'était pas la pire chose qui venait de se passer, ma tenue, ma coiffure, mon visage. Non, non, non... Elle allait me trouver affreuse ça c'était certain. Mes joues devinrent rouge écarlate très rapidement, et mon bras venait se poser sur ma poitrine, essayant désespérément de masquer l'absence de soutien-gorge. Contrairement à ce que les danses et mon âge pouvait laissé penser, je n'avais jamais connu d'hommes où de femmes... Pas même un baiser... Attention, c'était un choix, je ne pouvais laisser personne me connaître intimement... Mais je n'étais pas assexué loin de là, mes envie étaient même parfois dévorante... Après quelques minutes, perdu entre gêne et joie de voir l'être aimé -qui avait dû remarquer que j'avais le béguin vu la réaction- je dis enfin.



Elle avait quelque chose à me dire, ce déplacer, braver le froid, ce n'était forcément pas une bonne nouvelle. Personne ne ferais tout ça pour une bonne nouvelle, les bonnes nouvelles peuvent attendre mais pas les mauvaises. Mon repas était presque prêt, et j'en avais fa suffisamment pour deux personne.



Je connaissais la patronne, j'étais déjà allé déboucher une bouteille de vin. C'était un vin blanc des vignes du sud de la région de Ta... Bon ok, il n'était pas très bon, mais légèrement sucré donc cela passait bien en bouche tout de même. Je debouchais la bouteille servant deux vers de vins, et m'installant dans le canapé, j'avais repris une légère prestance.



Je croisais les jambes, mettant mon regard dans le siens, j'espérais qu'il n'y avait rien de grave.

Tu souriais en observant la réaction d'Hina. Tu laissas même échapper un léger rire cristallin. Tu avais remarqué, à Ahen, que souvent, le regard de ta servante se posais sur toi. Tantôt lors de ses danses, où tu avais l'impression qu'elle dansait exclusivement pour toi, ou encore lors de ses mélodies envoûtantes. Tu savais qu'elle avait un béguin pour toi. C'était d'ailleurs la raison pour laquelle c'était toi, qui venait lui annoncer la nouvelle, et non pas un de tes cousins. Après tout, tu étais une femme magnifique sur qui l'âge semblait ne pas avoir d'emprise. Tu aurais pu toi aussi craquer sur la femme. Tu aurais pu la désirer, si le sexe avait encore une quelconque importance pour toi. Tu aurais pu être en couple avec elle. Mais... Il y avait toujours un mais... Tu refusais de t'offrir à une autre personne, consciente que dès cet instant, tu serais privé d'une partie de ta liberté. Tu étais une hédoniste, et tu faisais primer les joies de la vie sur tout le reste....
Tu pénétras dans l'appartement qui faisait la taille de ta... Chambre. Ainsi, certain à Kumo vivait dans une précarité qui te semblait irréaliste. La cuisine, le salon, la chambre, tout réunis en un seul et unique lieu. Il ne manquait plus que les toilettes et la douche au milieu de la pièce et tout aurait été réunis, là, devant toi. Cependant, tu trouvais ce concept... mignon. Après tout, tu avais vécu dans pire, lorsque tu étais dans les grottes du culte.



Hina était fidèle à elle-même, outre le fait que sa prestance était... à revoir, elle se montrait polie en te conviant à manger. Tu ôtais ton manteau, qui se montrait détrempé par la neige mouillée et vint le poser sur le dossier d'une chaise.



Tu ramenas ton regard sur Hina, qui était partie chercher une bouteille d'alcool. Elle te connaissait, elle savait ta passion pour la boisson. Tu l'observais en remettant tant bien que mal tes cheveux en place. Il était mouillé et tu avais froid. Tu te laissais frissonner sans retenu. Après tout, tu n'avais que peu de gêne à avoir en présence d'Hina, tu l'a connaissais désormais depuis plusieurs années.
Tu vins t'asseoir sur le canapé sans y être invité. Après tout, tu étais une Hattori, fière, qui n'avait nullement besoin d'attendre d'être convié pour faire ce qui lui plaisait. Hina te rejoignit la minute qui suivit, avec deux verres de vin dans la main. Et te questionna. Tu posas ton regard jaune dans ses pupilles sombres, un sourire charmeur aux lèvres.

J'étais heureuse de la voir là, sur mon canapé, je ne voulais pas me rapprocher intimement, car cela aurait été mauvais pour moi. Je ne pouvais le dévoiler à personne, et c'était pour ça que j'étais toujours seule, que jamais ni homme ni femme n'avait ne serait-ce qu'effleurer mon corps, que aucune lèvre n'avait jamais touché les miennes, et je n'avais reçu de câlin depuis la mort de mes parents. Les seules moments de tendresse ou de plaisir que j'avais étaient ceux que je m'offrais, mais cela ne devait pas être pareil car sinon, pourquoi autant de personne paierais pour venir à Ahen par exemple.

J'espérais vraiment que Satoko ne soit pas entreprenante avec moi, qu'elle ne soit pas là pour ça. Car dès que mon regard se posa sur elle, je compris que si c'était le cas, jamais je ne réussirais à dire non, et cela pourrait le coûter la vie.

De retour sur le canapé aux côté de ma patronne, je remarquais qu'elle frissonnait, ainsi je voulais me lever de nouveau, pour allumer le poêle à bois, et apporter une serviette, mais la façon dont elle me regardait, son sourire, ses yeux couleur ambre dans lesquels je venais de me noyer. Mon corps se mis à partir dans les tours, et j'avais chaud, je le serais offerte à elle sans même essayer de me retenir à cet instant... Mais ce qu'elle dit me permis d'avoir le plus grand ascenseur émotionnel de ma vie. Elle partait ? Elle partait à la guerre ?



Je bafouillais, j'avais envie de la supplier de ne pas partir. Je n'avais pas envie d'apprendre sa mort, de ne plus pouvoir la regarder, la côtoyer, sentir l'odeur de son parfum quand je passe à côté d'elle. Sa mort serait pour moi un drame dont je ne pourrais sans doute jamais me remettre. Je ne dis rien de plus, et me levais pour allez faire ce que j'aurais fais avant. J'allumais le poêle et lui apportais la serviette, avant de m'assoir et de boire mon verre d'une traite. Mes sentiments pour elle n'était même plus caché avec cette réaction.



Je ne pensais même pas à mon travail, mes patrons partaient, j'allais sans doute être au chômage... Mais sur le moment je ne voyais que la perte potentiel de l'être aimé, dire à quel point mon amour pour elle était pure et puissant...

Un bafouillement à ton annonce. Un bafouillement qui était lourd d'une signification que tu connaissais déjà et que pourtant, tu tentais d'ignorer de ton mieux. Elle t'aimait. Cet amour, tu ne l'avais découvert que récemment. Longtemps, tu avais mis ses actions sur le compte d'une certaine timidité, mais cela avait rapidement été éloigné après avoir vu son aisance sur scène. Et alors, tu avais finalement compris... L'employé en pinçais pour sa patronne. Tu avais réfléchi à cela. Du moins, quelques fois. Longtemps, tu avais mis ses actions sur le compte d'une certaine timidité, mais cela avait rapidement été éloigné après avoir vu son aisance sur scène. Belle, au corps athlétique, intelligente, musicienne, sens du goût. Elle accumulait les qualités que tu recherchais chez une personne. Oui, aucun doute, tu aurais certain pu faire ta vie à ses côtés. Mais, cela ne faisait pas partie de tes plans... Tu t'étais fait une promesse. Une promesse qui avait toutes les priorités... Celle d'aider ton empire à s'étendre. Participer à une conquête de son territoire. Et enfin... Tu allais pouvoir te donner corps et âme la dedans... Alors, si tu revenais vivante de cela, peut-être, et seulement, peut-être, tu réfléchirais à une vie de couple.
Suite à ce bafouillement, s'installa un instant de silence. Un instant où Hina partit allumer un feu. Ainsi, elle avait remarqué que tu avais froid. Elle t'apporta également une serviette, que tu usas de suite afin de sécher tes cheveux humides. Et enfin, elle se rassit à tes côtés, terminant son verre d'un seul coup.





Tu laissais place à un sourire nostalgique. En replongeant ton regard dans celui de Hina. Tu étais excité par ce qui allait t'attendre, mais tu savais finalement, que malgré tes fortes convictions liées à l'Empire, ce qui te poussait à l'action, était une sorte d'addiction. Tu souhaitais être capable d'éprouver à nouveau un plaisir que tu avais pu, au début de ta vie, expérimenté sous toutes ses formes. Et, au gré des abus, celui-ci s'était estompé. Oui, tu ressentais encore du plaisir de bien des manières, mais jamais, tu avais su retrouver la même intensité qu'auparavant...



Tu souhaitais évoquer le bafouillement qui avait précédé cette discussion. La raison était simple, tu risquais de mourir sur cette île, tu en avais conscience. Et tu connaissais les ravages que pouvait amener la disparition d'un être aimé, surtout lorsque cela se traduisait dans un amour caché. Longtemps, vivait la culpabilité de n'avoir jamais pu avouer ses sentiments... Alors, peut-être, que tu pouvais offrir à Hina, la possibilité d'éviter cela... Cependant, tu préféras jouer la naïveté, au lieu d'avouer avoir percé son secret à jour. Rare était ceux qui appréciaient se faire dévoiler de la sorte, reflétant ainsi une certaine faiblesse ou une trahison de leurs propres émotions.



Tu vins faire glisser ta main sur le canapé, afin de venir chercher du bout de tes doigts ceux de la sienne. Un acte de compassion et de tendresse, tout simplement.

Elle allait partir plusieurs années ? J'allais être une ombre privé de la voir durant plusieurs années ? À l'annonce de cette nouvelle, il fallut que je retienne mes larmes. Je n'étais pas une shinobi, j'avais le droit de pleurer. J'avais toujours fait passé cela sur le fait que j'étais très mauvaise dans l'utilisation de mon chakra. Je devais me cacher, je ne devais pas me dévoiler... Cela serait dangereux pour moi.

Je pensais que le plus gros choc de la journée serait celui ci, mais ce fut plutôt ce qui suivit. Satoko effleura mes doigts, et je ne pu me retenir de lui prendre la main. C'était inconvenant et tout à fait déplacé, mais j'avais attendu ne serait ce qu'un contact de ce genre depuis tellement longtemps. Elle s'était rendu compte. Je devais lui dire ? Après tout elle n'allait peut-être jamais revenir... Si elle partait, finalement lui avouer n'était pas dangereux pour moi... J'aurais le temps de voir d'ici son retour.



Voyant qu'elle ne relâchait pas son regard pour autant, je lui dit alors la voix anxieuse.



J'étais folle amoureuse oui, le genre d'amour qui empêche de dormir, qui fait faire des erreurs, qui fait mal dans les instants comme celui ci.



Je venais de lui avouer que j'étais une femme vierge de tout à plus de trente ans, un exploit dans ce village, surtout en sachant où je travaillais. Je n'avais même pas encore eu mon premier baisé...

Ta main dans la sienne, tu soutenais son regard empli d'émotion. L'inconvenance était une chose dont tu étais habitué. Après tout, était convenable que de passer la majeur partie de ses soirées, assise dans un fauteuil, à siroter une importante quantité d'alcool, le tout, en observant hommes et femmes s'adonner tels des animaux les uns aux autres ? Non, ça ne l'était pas. Bien que tu étais d'une prestance remarquable, tu étais l'incarnation même de l'inconvenance. Alors, tu laissas glisser le long de tes lèvres un léger ricanement. Un rire qui se tarit rapidement, au vu de l'annonce qui s'ensuivit. Hina venait de t'avouer avoir des sentiments pour toi. Bien évidemment, tu l'avais compris. Mais il existait une réelle différence entre soupçonner une chose et en avoir la certitude. Cependant, tu n'eus pas le temps de répondre à cela que la Miwaku continua ses aveux. La virginité. Tu aurais pu exploser de rire à cet instant si la conversation n'était pas aussi sérieuse. Ton rire n'aurait nullement été celui de la moquerie, simplement celui de l'ironie. Une jeune et belle femme travaillant dans un club proposant les services sexuelle, les plus inimaginables et celle-ci n'avait jamais connu la joyeuse sensation que de s'offrir à un autre individu.
Tu souriais, caressant de ton pouce la main de la femme, assise à tes côtés.



Tu lui avais tendu la perche. Lui facilitant la chose, afin de lui offrir la possibilité d'extérioriser son amour et ne nullement avoir de regret dans l'éventualité que tu ne reviennes jamais de l'îles des Kaguyas.



Ton regard était tendre, remplit d'une réelle compassion. Tu savais à quel point il était difficile que d'avouer ses sentiments, d'autant plus à toi, qui avait pour notoriété publique de ne nullement chercher la compagnie amoureuse ou même intime.



Tu approchas doucement ton visage du sien, afin de venir déposer un tendre baisé sur les lèvres d'Hina. Un baisé qui avait comme allure une promesse.

Rien... Absolument rien ne m'avait préparé à ce qui allait se passer aujourd'hui dans mon petit appartement, dans une ruelle du quartier Miwaku. Déjà, je ne pensais pas du tout voir arriver chez moi ma patronne et amour secret, je ne m'attendais pas à ce qu'elle vienne m'annoncer son départ, me donne Ahen pour la remplacer.

Je ne m'attendais pas à ce qu'elle me perse à jour, à ce qu'elle m'oblige presque à lui avouer mon amour pour elle. Mais ce qui suivit je ne m'y attendais encore moins, je ne m'attendais pas à recevoir le premier baisé de ma vie ce jour là.

Quand je vis son visage s'approcher du liens, je fut comme pétrifié, quand ses lèvres touchèrent les miennes je commençais par seulement les laisser close, sans rien faire, mais rapidement je lui rendit son baiser. Dans ma manière de faire elle pu remarquer que ma virginité n'était pas un mensonge, j'étais maladroite, hésitante, mais également extrêmement douce. Cela ne dura qu'à peine quelque secondes, mais cela suffit à confirmer tous les sentiments que j'avais pour la Hattori.

Je devais être rouge vive au moment où elle arrêta le baiser. Enfin c'est ce que je pensais, mais seulement l'arrête de mon nez et le dessous de mes yeux avait légèrement rougit, me rendant sans doute encore plus mignonne...

Je ne m'attendais pas non plus à ce qu'elle allait me dire maintenant. Un couple ? Ensemble ? Je ne pourrais pas... Jamais je ne pourrais me livrer à ce point mais je le contentais de lui dire.



Il y avait de l'amour dans l'air c'était certain, le goût de ses lèvres resterais à jamais marqué dans mon esprit... J'étais figé dans le canapé en la regardant, totalement perdu dans ses yeux d'ambres...

La femme qui te faisait face te rendit ton baiser. Certes, ce n'était pas le plus chaleureux que tu avais reçu, et celui-ci manquait fortement de pratique. Mais toujours était-il, que cela te satisfaisait. Tu ne pus t'empêcher de sourire lorsque tu détachas tes lèvres des siennes, en voyant ses joues et son nez rougit. Tu trouvais cela mignon, c'était certain. Se sourire s'enchaîna par un léger gloussement lorsque Hina te retourna simplement que vous révoquerez tout cela lorsque tu reviendrais de l'îles des Kaguya. Elle, qui t'ouvrait ses sentiments, semblait désormais prendre une légère distance. Peu t'importait, tu n'avais tenu ses paroles que pour tenter de combler une femme qui voyait celle qu'elle, visiblement, aimait, partir vers un futur champ de bataille.



Tu laissais ton regard d'ambre plongé dans ses yeux. Après tout, tu n'étais pas venu jusqu'ici pour simplement t'entendre dévoiler ses sentiments. Tu avais une proposition des plus sérieuse à lui faire.

Je me retenais, je me retenais de me jeter sur Satoko pour lui arracher ses vêtements. Sérieusement qui aurait eu envie de s'arrêter au baiser après une vie d'abstinence forcé, et un baiser de la part de la femme de ses rêves ? Mais je savais que je ne pouvais prendre le risque de me laisser aller, de m'offrir à quelqu'un, de m'ouvrir totalement au risque de montrer ma vrai facette. Donc je me contentais de regarder la bouche de la jeune femme en face de moi, et de me mordre la lèvre inférieure par moment.

Je buvais ses paroles, mais je n'étais définitivement pas prête pour ce qui allait suivre. Elle venait réellement de me donner la gestion de Ahen ? J'allais être la directrice de l'endroit où je faisais le ménage il y a environ deux ans ? C'était incroyable comme monté en grade, et j'étais réellement flatté. De plus avec les explications qu'elle me donnait, je comprenais qu'elle le faisait pour les Miwaku, pour éviter que ce soit un Hattori sans scrupules qui vienne en faire un bordel déguisé.



Je lui prenais la main, je plongeais de nouveau les yeux dans les siens. Je la connaissais, je savais quel genre de femme elle était, je venais de mettre une distance entre nous, je le savais. Je savais donc que ce que j'allais faire maintenant n'était pas logique, mais où était la logique dans l'amour entre une Hattori et une Miwaku ? La fixant je lui dit alors.



Je la regardais dans les yeux, et je lui dit alors, les yeux légèrement humide.

Visiblement, la nouvelle eu son effet sur Hina, et celle-ci se disait honorée de reprendre le flambeau qu'était Ahen, du moins, jusqu'au retour de l'infernal trio. Qui, peut-être, n'aurait jamais lieu. Alors, tu continuas sur ta lancée, afin de lui offrir les derniers explicatifs concernant l'établissement. Tu en profitais pour fouiller dans l'une de tes poches, afin d'en sortir une clé que tu tendis vers Hina.



La conversation évolua à nouveau vers les sentiments qu'éprouvait la Miwaku à ton égard. Visiblement, elle virevoltait dans ces idées. L'instant auparavant, celle-ci désirait repousser la décision aux années suivantes, alors que désormais, elle semblait vouloir un acte d'engagement de ta part. Ta main dans la sienne, à son initiative, tu lui souriais. De ton autre main, tu vins faire glisser le bout de tes doigts sur l'une de ses joues.



Tu recueillis une larme avec l'aide de ton index sur la joue d'Hina, qui avait les yeux humides.