Il fut un temps...

Le bruit de pas de mes chevaux sonnent à l'unisson. Ces derniers temps, je ne sais pas pourquoi, mais c'est comme-ci le monde change. Les villageois sont différents d'avant, tantôt plus stressés, tantôt plus gaies. Cela dépend des individus, mais hélas, le coeur des gens se noirci laissant facilement place à la haine et la violence. L'Empire prend de plus en plus de place, les maires s'occupent de gérer les villes depuis près de deux années facilement.

Le monde est bien curieux. Malgré tout ses changements, j'ai fait la promesse à papa d'être une bonne fille et de sourire à la vie, quoi qu'il arrive. À mon plus grand regret, papa et maman furent tués par des bandits juste après mon départ. Je voulais leur rendre visite et ce sont des paysans du coin qui m'ont apprit cette triste nouvelle. Quant à Naoki... Oh... Naoki. Pour le moment, je n'ai toujours aucune trace de toi. Tu me parais si proche et loin à la fois, petit frère. Te reverrais-je un jour ?


Elles vinrent me sortir de mes songes et je ne compris pas immédiatement. Mes braves bêtes n'avançaient plus, car quelqu'un leur bloque le passage. Nous n'étions pas loin de la ville avoisinante. Je revenais d'une course que je devais régler dans les villages pauvres d'ame... Là-bas aussi, c'est un bien triste tableau. Mais, je me concentre surtout sur l'individu qui m'empêchait de continuer mon chemin.


Interrogeais-je, quelque peu stupéfaite d'un tel comportement.

Mon chemin m’avait conduit vers le monde civil… parcourir les contrées du Yukaan pendant ces années. J’avais acquis de l’expérience et la vision des choses ont totalement changé. Je suis passé du petit voleur totalement menteur et manipulateur à quelqu’un qui souhaite aider les autres à aller mieux. Faire du don du pouvoir qu’il possède a des gens en ayant besoin. Je peux voir la ville se dessiner tout doucement sur la route. J’avais hâte d’y arriver pour m’y reposer et faire connaissance avec les gens du coin. Naturellement, en tant qu’étranger, je n’étais pas toujours bien accueilli et je mentais encore souvent sur une chose, comme quoi j’étais un shinobi… enfin je pense, je ne savais plus trop ce que j’étais en réalité.

Je marche droit devant en empruntant la route principale sans me soucier des marchands et des gardes que je peux croiser, je ne is rien de mal et je n’ai rien à me reprocher. Ils m’ont déjà contrôlé plusieurs fois, rien à dire à part un sac à dos , quelques vêtements et beaucoup de cartes. J’aimais représenter les lieux que j’avais visiter et aussi montrer les chemins différents que j’ai pu emprunter… pas toujours les plus sécurisant hélas, j’en ai appris à mes dépends quelques fois. Enfin, le voilà presque aux portes de la ville, je sors alors un bout de parchemin vierge sans pour autant faire attention où je suis positionné, absorbé du fait que je fais un croquis de la ville et de ces alentours mais je fus déconcentré par une interpellation qui me fait sursauté tout en le retournant. Je regarde embêté que je suis en plein milieu du chemin et que je bloque cette jeune fille.



Elle a l’air bien sympathique de premiers abord, elle pourra peut être me renseigner.



Mon estomac commence à gargouillé, je n’avais plus mangé depuis un bon bout de temps, je sors alors une gourde dont je bois plusieurs gorgées.



Je suis un peu perdu sur l’endroit dont je vais me rendre pour crecher, si elle est du coin… elle pourra m’indiquer.

Alors comme il se nomme Inaba ? Ce nom ne me disait absolument rien, mais ça peut être le début d'une nouvelle connaissance pour vendre mes marchandises ?




Après avoir fait de nombreuses heures de route, je mérite une pause et mes amies aussi. L'estomac de l'individu gargouille et un peu gêné durant ce lapse de temps où il s'hydrate.

Je souris légèrement.



Elle se présente à moi, Shonin, un bien jolie prénom pour une personne des plus sympathique. C’est toujours plaisant de tomber sur des personnes qui prennent la peine d’être courtois et avec qui on peut échanger quelques mots voir des histoires lors de voyages. J’aime rencontrer et raconter même si on ne m’écoute pas toujours… voir quasi jamais en réalité. Elle me signale directement qu’il y a une auberge tout près.



Sa gentillesse est vraiment surprenante et je pourrais m’en méfier, mais ce n’était pas le cas, elle m’inspire confiance et j’étais encore plus gêné de la proposition qu’elle me fait.



Je me permet de monter à ces côtés.



J’avais assez d’argent pour ca, il faudra juste que je me dépêche à trouver un travail pour pouvoir rester quelques temps dans cette ville.



Les routes n’étaient pas toujours de tout repos.



Je suis surpris de n’avoir moi même rencontre aucun souci sur le trajet. Il faut dire qu’il y avait beaucoup de patrouilles et de contrôles.

Règle numéro une d'un marchand aguerri: Toujours inviter son hôte, cela prouve que vous possédez des fonds convenables !

Alors que la charrette reprend son voyage, Inaba me pose une nouvelle question. Bien intéressante pour le coup.




Levant le doigt comme pour expliquer quelque chose d'important.






Je marque un temps de pause avant de reprendre.


Inaba me coupe dans mon explication en me demandant s'il m'arrivait parfois des mésaventures.






Heureusement qu'à force de voyager je connaissais d'avantage coin plus "tranquille". Mais les risques de tomber avec des malfras était seulement réduit.

Si elle insiste pour m’inviter, je vais la laisser faire alors. Je pourrais sans doute la remercier en tant voulu car je n’aime pas spécialement être redevable.



On se met en route doucement et elle le raconte qu’elle voyage à travers le Yukaan, pour en résumer, se faire beaucoup d’argent et elle avait bien raison. Je tique légèrement quand elle parle des peaux des animaux du désert de Kaze. Je connais bien la région et sa faune, je n’aurai jamais cru que c’était tant recherché.



Je ne dis rien de plus afin de l’écouter sur la suite et ses mésaventures. Je me doute bien que ce n’est pas toujours des plus facile de commercer et voyager sans souci. Entre les vagabonds, les errants et peut être des shinobis d’autres pays qui aimeraient se faire un peu plus d’argent, la liste est longue sans compter les soucis d’ordre naturel.



Elle se questionne à mon sujet, normal.



Je me rappelle de toute la bande, c’était amusant les missions dans le désert, surtout pour chasser les œufs… j’en ai fais des bêtises a ce temps là.



Je reprend après un cours moment de silence.



Je lui souris.



Mieux vaut en rire, la majorité sont des idiots sans cervelle.



Et je savais de quoi je parle.

Ce n'est pas la meilleure chose qui pouvait arriver, car malgré mes bons moyens financiers ces nouvelles terres de prises et bien surveillées m'empêche grandement de pouvoir voyager à ma guise.


Alors que je voyage depuis de nombreuses années, je ne connaissais rien sur ces animaux. Au même moment, j'arrête la charrette à l'écurie pour mes adorables amies et leur donner un repos bien mérité.


D'un simple saut, je descends du cadeau précieux que papa m'avait offert...


Dis-je d'une intonation chaleureuse. Il ne me reste plus qu'à desceller mes juments, bien ficeler le tissu épais qui se trouvait au-dessus et ensuite, déjeuner en compagnie de mon nouveau camarade de voyage.

Agité? Le mot est faible, on dirait qu’ils sont tous sous tension comme si une guerre se préparait alors que tout est calme de ce que j’ai pu voir ou entendre.



Les kumojins… oui je vois, c’est pas les plus sympa.



Enfin, passons et parlons de chose plus joyeuse que le mal de ce monde. Elle s’interrogeait alors sur ce que je lui avais dit.



Il y avait des choses assez exotiques dans le désert que l’on ne trouve nul part ailleurs. On finit par s’arrêter à l’écurie afin de mettre ces chevaux au repos. Elle me désigne alors l’entrée de la cité.



Je patiente là pendant qu’elle s’occupe de ces montures.



Il pouvait, je n’avais rien sur moi à personne de l’argent et quelques fournitures de voyages. Aucune arme et aucune agressivité de ma part qui pourrait empêcher que j’y rentre.

À la réflexion de mon nouveau camarade de voyage je ne pus m'empêcher de rire à la limite du fou rire. Ce n'était pas de la moquerie, loin de là !




Je lui souriais sincèrement avant de continuer à défaire les selles de mes juments et de les détacher de la charrette. Je rangeais tout péniblement à l'arrière avant d'accompagner les filles dans leur box. Il me fallait une heure facilement pour les entretenir et faire le compte de mes marchandises.


Je dépose à chacune d'entre elle un baiser sur leur naseau avant de donner une carotte. Elles l'avaient bien mérité pour tout leurs efforts ! Puis, en me retournant je ne vois plus où se trouve le Rihatsu. Alors, je sors à l'extérieur et le cherche un instant.


Peut-être était-il déjà rentré à l'auberge juste à côté ou bien... je ne sais pas. Je continues d'avancer de quelques pas mon bouquin de comptes en main et mon sac sur le dos.


Je l'appelle une seconde fois, légèrement stupéfaite qu'il n'était pas encore dans le coin.

J’observe un peu autour de moi quand elle me dit que nous sommes déjà à l’intérieur de la ville… et elle a raison. Je suis un peu gênée de la situation…



Enfin, je reste perplexe et j’attend mais ça prend du temps la! Hm, je vais prendre le risque de m’aventurer un peu plus loin en attendant t son retour. Je sens une très bonne odeur de pain et je n’avais pas mangé depuis un bon moment. C’est tout naturellement que je me dirige vers celui ci qui me fait avancer pas mal dans la ville en prenant des ruelles que je ne connais pas pour arriver à un stand qui ne paye pas de mine mais où ça avait l’air bon et frais.



La vendeuse m’explique que ces pains sont fourrés à la viande de bœuf. Une très bonne chose pour reprendre des forces. Je la remercie avant de vouloir retourner vers l’écurie mais un souci se pose…



Je rebrousse chemin en criant le nom de Shonin. Je croise alors un homme en lui demandant où se trouve l’entrée de la ville. Il me l’indique gentiment et j’aperçois la silhouette de la jeune fille!



J’arrive pres d’elle un peu essoufflé.



Il y avait quelque chose qui cloche… je me met à fouiller mon sac et à me fouiller!



Je regarde les ruelles !



Je me met alors à courir en panique !

Je me mis à rire. Décidemment, il était vraiment amusant de part sa façon d'être. Il avait l'air d'être un peu étourdi et déboussolé.


À peine terminais-je ma phrase qu'il se rendit compte que sa bourse manquait à l'appel ! Je peux le comprendre, les pécules étaient nécessaires au bon fonctionnement de l'économie et vraiment très utiles dans notre société et politique actuelle ! Je me dois de lui proposer mon aide.


Mais il ne m'écouta pas et commença déjà à faire marche arrière. Courir dans ma tenue s'avérait un peu compliquer, mais ce n'est pas pour autant que je me dégonfle.


Me voilà, loin derrière lui à lui courir après et difficilement. La course à pied n'a jamais été une des choses pour laquelle je suis née et encore moins avec un sac à dos et mon gros livre de compte.

~ L'homme éclair,
loin de moi,
s'efface dans la foule ~

Une petite inspiration, que j'écrivais à l'arrière de mon bouquin, d'un fait qui vint se produire à l'instant...


Me parlais-je à moi même, totalement essoufflée en le cherchant du regard.