La jeune femme à la longue chevelure rose n'avait pas entendu cet homme masqué arriver. Elle se sentait d'abord mal à l'aise ne connaissant aucunement ses intentions, mais très vite elle ressentait une sorte d'aura bienveillante.
« Veuillez... m'excuser un instant. »
Elle partait à vive allure, mais à pas léger mettre un dessus de kimono pour camoufler sa tenue légère du soir. Kazuko était en quelque sorte pudique et montrer ses vêtements pour dormir à un inconnu la mettait très mal à l'aise. Elle tentait tant bien que mal d'habiller son visage d'une neutralité totale, mais rongée par la tristesse, elle n'y arrivait pas.
« Je m'excuse de ce court temps d'attente. »
Elle effectuait une légère révérence avant de fixer le masque cherchant le regard de celui qui lui adressait la parole. De la même façon que lui, elle échangeait son sentiment intérieur à travers cette technique un peu spécial pour montrer uniquement qu'elle ne lui voulait aucun mal en retour.
« Si je puis me permettre, le mal du pays n'y est pour rien de mon air désolée. »
Ce Konohajin était emplis de bonne volonté, mais personne ne peut quérir les sentiments des gens.
« Votre compassion est sincère. Je peux le ressentir... Hélas, l'on ne peut changer l'amour propre d'une personne... »
« ...et encore moins ses sentiments à notre égard. »
Elle faisait bien référence à l'entrevu chaotique avec sa sœur cadette. L'Okasan dans sa poésie pleine de drame et de chagrin abaissait son regard sur les quelques feuilles situées sur les arbres non loin de son balcon.
« Mais dites moi plutôt. Que me vaut une telle quiétude à mon égard venant de votre part ? »