De la théorie à la pratique...

"Gādendiraito... Gādendiraito ! Il est grand temps... Il ne faut plus sa cacher mon enfant. Va, pars et fais toi connaître ma fille ! Tu es la plus précieuse à nos yeux, tu dois accomplir notre volonté. Ta prochaine destination sera le village de Takomaki... Là-bas il fait bon d'y vivre, là-bas les gens pensent être en sécurité. Il ne se soucie que du bien être et de la pêche... Montre tes talents que tu as développer... Mais ne te montre pas au grand jour, mon enfant. Tu risques d'y laisser ta vie et nous avons encore besoin de toi pour nos desseins..."

Sa respiration était roque, ses yeux levés vers le ciel, ses membres paralysés... Le temps de recevoir le "message" des dieux, la mini-pousse ne pouvait bouger. Elle était hypnotiser par la divinité de "ses pères et mères."


Se contentait-elle de prononcer involontairement en chuchotant. Les voix qui lui indiquaient sa prochaine mission lui chuchoter encore bien d'autres choses. Comment s'y prendre, que faire et quand ? Tout lui était détaillé de A à Z. La femme de la forêt ébène ne pouvait échouer et se tromper.

Après plusieurs minutes à rester immobile dans cette posture qui inconfortable pour un mortel, la Kuromoku finissait enfin sa "communication". Ses pupilles reprenaient de la couleur, ses membres immobiles devinrent mobiles, sa respiration devint normal et son esprit beaucoup plus clair. Amenant ses doigts à sa bouche, elle se mit à siffler pour attirer les siens. Il ne fallut que quelques secondes pour que les premiers Kuromoku montraient leur bout de champignon. Alors, levant les bras comme pour quémander le silence total, la jeune morte-vivante annonçait la nouvelle du jour.






Mais l'un de ses camarades levait la main pour prendre la parole à son tour.




Lentement, la tête de Gādendiraito se tournait vers sa plus fidèle alliée, Sana.








Alors, la jeune Kuromoku s'avançait vers la messagère des dieux. D'un geste doux, elle lui saisissait ses mains.


Aussi soudain que cela puisse paraître, la femme à la peau ébène recevait un message des cieux concernant la requête de cette femme. L'expression Gādendiraito à ce même moment restait figée dans le temps avant que la mini-pousse ne revenait à elle.




Sana rougissait le sourire aux lèvres et son regard tendre envers sa comparse.


La petite kuromoku se tournait à nouveau vers les autres membres du clan.




Entre temps, d'autres membres de la tribu des ébènes avaient préparé d'épais manteau en fourrure et des chapeaux de paille. Ainsi, les deux femmes n'auront pas froid et pourront poursuivre leur route sans être vraiment soupçonner de part leur champignon poussant sur leur corps...

Le village de Takomaki. Un village où les sources d'eau chaud était très appréciée, un village où la population vieillissante occupait son temps à prendre soin de ses Onsen. Nombreux étaient les nobles, les marchands, les ninjas qui allaient s'y régénérer. Les pouvoirs guérisseurs de ses sources d'eau chaude avait une très grande réputation, mais combien de temps pouvait-il la tenir maintenant que les deux femmes Kuromoku arrivaient dans ce petit coin paradisiaque ?








Alors, de son pas de mort-vivant, la petite Kuromoku avançait sans prêter attention au danger qui pouvait l'entourer. Son obsession pour les sources de Yu ne cessait de s'accroître... Que pouvait-elle bien avoir derrière la tête ?

Sana ne devait sans doute pas encore comprendre. Son esprit restait encore bien trop dans les anciens meures, c'est-à-dire plongé dans le passé malgré leur nouvelle vie de femmes champignons...






La petite Kurumoku sortait de l'allée principale pour aller derrière le onsen. Cette entrée-ci était formellement interdite, mais tant que les donzelles ne se faisaient repérer il n'y avait aucun danger pour elles. Du moins c'était ce que pensait Gādendiraito en tête de la petite escapade nocturne.




Mais la mini-pousse ne répondait pas à ce genre de futilités et continuait son avancer. Elle avait bien mieux à faire que d'entendre des imbécilités.

Lorsque la petite Kuromoku s'avançait de manière désarticulée jusqu'à la source, elle se mettait en position assise et médiative face à l'eau. Sana emboitait dans ses pas en s'asseyant juste à côté.




La mini-pousse avait besoin d'une grande concentration.




Puis, Gādendiraito se mettait à joindre ses mains comme si elle priait envers ceux qui l'ont guidé jusque là. Son chakra parcourait son corps entier et sa camarade pouvait ressentir la puissance qui émergeait du corps de la guide des Kuromoku...


Sana était peu rassurée de sentir un tel chakra... La suite risquait d'être prometteuse !

En transe... Voilà dans quel état se trouvait Gādendiraito lorsqu'elle concentrait une partie importante de son chakra. Sa soeur, stressée et impuissante de ne pouvoir l'aider restait en retrait à surveiller les environs. Il ne fallait pas que les deux Kuromoku se fassent repérer ici, dans la nuit. Il en valait de la survie de leur clan.

Les yeux rivés au ciel, le corps en léthargie, l'esprit ailleurs... C'était avec une grande fdifficulté et une grande peine que la mini-pousse parvint enfin à apposer ses mains sur le sol à proximité des sources d'eau chaude perchées au-dessus du village de Takomaki. Le sol se mettait à trembler lorsque le chakra de la kuromoku s'imprégnait dans la terre. Au loin, Sana pouvait voir la scène suivante:

Dans l'eau, à quelques mètres de Gādendiraito une étrange créature prenait forme à petit feu.


Au fil du temps, l'étrange animal grossissait encore et toujours. La terre continuait à trembler de plus et le problème fut le suivant...


Quelques villageois, armées par la crainte de ne pouvoir se défendre en cas d'attaque, s'aventuraient ici. Alors que la petite femme champignon s'efforçait de rester dans sa phase, les villageois pestaient et exprimaient leur mécontentement d'entrer en un lieu sacré pour eux.


Scandait la femme à la peau bien matte en barrant la route aux quelques valeureux qui tentaient d'atteindre Gādendiraito.




À ce même moment, une bataille entre trois des villageois et la kuromoku commençait...

La mini-pousse délirait totalement en offrant une grande quantité de son chakra à à ceux du ciel... Sana au loin s'inquiétait pour elle ! Mais prise entre trois des villageois, elle se battait bec et ongle en usant de son énergie spirituelle afin de protéger sa soeur.
Quand soudain le drame allait se produire, car il y avait un quatrième villageois qui attendait le moment opportun dans les buissons non loin. Mais au moment où ce dernier voulait asséner un coup à Gadendiraito, la terre se mit à gronder, puis à trembler...


Virulente, Sana invoquait du bois ébène afin et de magnifiques racines apparaissaient pour séparer les hommes de femmes champignons.


À peine finissait-elle sa phrase qu'une méduse géante sortait à une vitesse lumière de son champignon sous-marin. Cette dernière était énorme et rejoignit plus lentement le ciel...


Hurlait l'un des hommes effrayé par la créature !


La petite Kuromoku perlait de sueur, elle avait mis quasiment toute son chakra pour faire appel à un tel monstre. Elle tournait à peine sa tête de manière désarticulée vers les hommes.




Prononçait-elle sans état d'âme. Le champignon qui la rongeait prenait d'avantage une grande ampleur sur son esprit.

La méduse géante arrivait bientôt à une hauteur que personne ne pouvait atteindre et bientôt, elle se déplaçait dans le ciel en direction du village d'Hida...


Chuchotait-elle. Sana quant à elle se précipitait vers sa camarade pour l'attraper avant que Gadendiraito ne s'effondrait de fatigue.


Elle vérifiait que cette dernière n'était pas blessée et se vit soulager en constatant que non. Les quatre hommes hurlaient de peur et accouraient au village comme ils le pouvaient... Sana ignorait tout de ce monstre, seule sa soeur prodige pouvait l'éclairer. Hélas, trop épuisée celle-ci s'était endormie dans ses bras...

Le spectacle était incompréhensible pour le Hattori, il avait l'impression de faire face à l'incohérence vivante. Rien n'était logique, des choses flottaient dans les airs, mais les champignons correspondaient à ceux qui poussaient proches des lieux de disparition des villageois. Le jeune adulte détacha une sorte de masque de sa ceinture et le fixa à sa bouche et à son nez. C'était un masque de filtrage qui fonctionnait à l'énergie spirituelle... Ce dernier était expérimental et ne fonctionnait que partiellement. Malgré tout, le garçon préférait mettre maximiser les chances. En hauteur, il observait l'infection avec crainte. La scène était éclairée par les lumières provenant de la végétation si exotique.

De nombreux individus étaient debout, mais ils ne bougeait que peu... Une méduse volante semblait parcourir la zone. L'héritier ne comprenait guère. Il savait cependant une chose, les spores disposaient de nombreuses particularités et d'après quelques témoignages, une femme avec une peau noirâtre fut aperçue à chaque fois.

De ton apparence humaine aux oreilles de tanukienne, tu accompagnais ton jeune maître comme à ton habitude. Mais... Quel spectacle horrible qui se déroulait sous vos yeux. Un truc bizarroïde s'envolait au dessus du village terrifiant ainsi les habitants.


Selon le jeune maître c'est une "infection". Une infection ca voulait bien dire quand on est malade ou un vilain virus qui se propageait ?


Tu t'améliorais en langage humain. Impressionnant ! Mais le visage sérieux et sévère de l'amour de ta vie te mettait au parfum que la situation était grave. Très grave même. Alors, pour tenter d'aider comme tu le pouvais tu tendais l'oreille, tu humais l'air avec ton nez et...


Tu tournais la tête.


Disais-tu en pointant du doigt la direction dont l'homme criait garde en courant dans le sens opposé. Tu étais très fière de ta découverte et tu en informais aussitôt Tirin. Enfin... Lui aussi assistait à la même scène que toi, n'importe qui pouvait donc savoir d'où venait la "gêne".

Rin se retenait souvent de rire lorsque Tiny interprétait des choses étrangement, mais la situation ne lui offrait malheureusement pas l'envie de le faire. C'était catastrophique et impensable, comment une telle chose avait pu se développer au sein de l'Empire sans que quiconque ne puisse le voir ?


Preuve que cette chose était gargantuesque pour que même l'homme ne lui attribue un mot. En observant l'homme en train de crier, Rin ne tarda pas à ressentir une chose qu'il détestait ; la peur. Pour lui, il était honteux de craindre. Son père avait été catégorique ; la peur n'engendre que la mort. L'adolescent Hattori n'avait pas véritablement de plan, il ne s'était absolument pas préparé à tout cela. Pire encore, il ne connaissait pas sa cible et il estimait assez naïvement ses capacités sans avoir la certitude d'un professionnel. Pour la première fois depuis son initiation, Rin n'était pas certain de s'en sortir vivant...


Aujourd'hui, Rin connaissait l'histoire de son ancien senseï et il savait que la vie avait largement pu lui faire comprendre ce qu'était la peur. Rin se mit alors à tapoter sur la tête de Tiny.


Serait-ce le bon choix ? Rin ne pouvait le deviner. Ce qu'il savait, c'est qu'il devait absolument prendre ce risque afin d'obtenir cette force.. Cette dose d'adrénaline nécessaire à passer à la vitesse supérieure... L'enfant se mit alors à marcher en direction du brouhaha...

Et la tanukienne mettait une frappe amicale dans le dos du jeune prince. Elle avait vu plusieurs Hattori le faire au jeune garçon et s'était prise de se toc depuis quelques jours dernièrement. Elle pouvait être très niaise et beaucoup trop optimiste dans des situations aussi dramatique de celle-ci...

Mais alors que le garçon pensait être à l'abri du danger en prenant la direction vers le lieu fuit, ce fit sa plus grossière erreur. Un cri perçant se faisait retentir du ciel et bientôt une espèce de nuage se décomposait au dessus de la tête des habitants.

La partie des bains était la première touchée. Lorsque le jeune Rin arrivait quasiment à la source du problème, les villageois avait un air d'être "ailleurs". Les deux femmes à la beau ébène avaient profité de la "méduse volante" pour prendre la fuite...

Quand soudain !



La petit Tiny venait de se faire agresser d'un coup alors qu'elle reniflait tranquillement les victimes de la bête errante. Heureusement, elle était agile et esquivait le coup lent facilement. Cependant, ce ne fut pas la même chose pour le prince de l'empire. Dans des râles de douleurs comme contrôlés et rongés de l'intérieur, une dizaine de villageois accouraient en direction du jeune Hattori !



D'autres donnaient l'impression de lutter contre leur propre corps. Un spectacle hors du commun et qui demanderait beaucoup de réflexion au gamin...

Entre-temps, la méduse géante continuait sa progression dans le ciel, laissant derrière elle une traînée de chaos. La situation devenait de plus en plus désespérée, mais Rin refusait d'abandonner. Il devait trouver une solution, comprendre la source de cette étrange influence sur les habitants et l'arrêter.


Rin questionnait les villageois, espérant obtenir des réponses qui pourraient le guider vers une solution. La confusion régnait, mais le jeune Hattori était déterminé à percer le mystère de cette étrange infection. Le Prince le savait, il ne pouvait pas simplement attendre ou fuir, ses choses étaient dangereuses et elles n'étaient sûrement pas ici pour rien. Il ne remarqua pas réellement la fuite des antagonistes et se concentra sur le danger imminent ; les zombifiés. Il se mit alors à composer des mûdras et posa ensuite sa main sur le sol. Le sol se mit à trembler et de la roche se mit à sortir du sol, déstabilisant de nombreux villageois. Rin n'avait pas vraiment le choix, il devait se défaire de ses ennemis et pouvoir détruire la méduse flottante dans le ciel. Il ne fit que peu de temps au ninja pour trouver la solution et il se mit de nouveau à jouer de ses deux mains pour ensuite recouvrir sa main droite d'une énergie électrique.


D'une vitesse à peine croyable, il réalisa une dizaine de mètres en peu de temps et tua 2 cibles sur son passage. Il était dorénavant plus ou moins à quelques mètres sous la méduse. Il leva sa main et un éclair vint percuter l'animal volant.

Tu suivais du mieux que tu le puisse le jeune maître, tu courais littéralement derrière lui pour tenter de ne pas trop t'en éloigner. Il n'eut d'autres choix que de tuer les individus dont tu ne comprenais pas encore leur drôle d'agissements... Sa main posté vers la bête géante, un éclair foudroyant jaillissait de la main de Tirin... Mais alors que ce dernier ce concentrait à blesser l'animal, les habitants de la ville se mettait à courir dans votre direction.

De ton instinct animal, tu comprenais subitement que la bête était en train d'appeler "ses enfants". Et cela ne faisait que confirmait tes pensées lorsque la méduse géante grondait de douleurs. Un puissant chakra se faisait ressentir du ciel et bientôt vous vous faisiez encercler !


Bien que grosse et pleine d'énergie, elle était tout de même vulnérable et fragile... Mais rien ne te venais à l'esprit du fait que c'était le chakra de la grosse bêbête qui les contrôlait tous !

Et te voilà à esquiver une première attaque avant de faire un salto derrière la zombifiée et de lui infliger un coup de pied dans le dos.