Dans l'obscurité, assez éloigné du camp... Tu patientais là, "seul". Tu attendais le fameux bras droit du perfide Hattori. Tu savais très bien de quoi il allait en retourner, tu te demandais si tu apercevrais Nokutisu par la même occasion ou non. Ce genre de type est plutôt à laisser la sale besogne à ses sbires. Tu verras bien le moment venu.
Pour l'instant tu t'armais de patience et tu t'armais tout court aussi. Ce soir du sang allait certainement couler et tu te refusais que ce soit le tien.
« Vous en avez mis du temps... »
« Pardonnez mon retard, j'ai eu un léger contre temps... »
L'ambiance était pesante. La tension était maîtresse des lieux. Ca sentait le piège à plein, mais si nous voulions avoir plus d'informations sur Nokutisu et ladite mission suicide, il fallait bien passer par là.
Des hommes de mains étaient placés un peu partout. Le plan d'Hiroo pouvait potentiellement tomber à l'eau, car certains hommes ne s'étaient pas placés comme il l'avait prédit, pire même, le sifflement de son serpent fut entendu par l'homme avant qu'il n'arrive jusqu'à toi. Vous étiez deux proies et non les chasseurs. Ils devaient être une dizaine tout au plus. Mais pour le moment tu l'ignorais même si tu t'en doutais.
« Pourquoi m'avoir convoquer loin des troupes ? Nous ne pouvions parler là-bas ? »
« Les tentes ont des oreilles et au moins, ici, nous ne seront pas interrompus ou gênés. »
Il ne précisait pas en quoi, mais cela te fit sourire bêtement.
« De quoi souhaitez-vous parler, l'ami ? »
« Je voulais parler de sa seigneurie Nokutisu, te souviens tu de ma note ? »
Cela te fit éclater de rire avant de reprendre ton sérieux et de rétorquer.
« Comment puis-je l'oublier, lorsqu'un individu tel que vous écoutes les conversations grâce à un "don". »
Ton air devint plus menaçant au regard que te lançais l'homme. Tu comprenais clairement ses intentions et vous ne vous étiez pas tromper avec ton Sensei d'adoption.
L'homme défaisait les bandages autour de ses bras pour en libérer ses canaux. Le but étant de transmettre le son par ses mains.
Mais "l'ennemi" ricanait dans son masque.
« Tu crois cela ? Je serais toi, je m'inquièterais pour ton collaborateur. Et pour ta vie... ! »
Et voilà que l'assaut était lancé ! Tu étais en position défensive pour analyser si d'autres adversaires n'allaient pas se joindre à la mêlé.