Des disparitions inquiétantes

Le jeune Gaikotsu espérait sincèrement pouvoir se débrouiller, mais il se demandait surtout si sa cousine allait se sortir de ce pétrin... Cette fois-ci, elle était allé trop loin et une marche arrière tait sûrement impossible. Au fond de lui, le Konohajin aurait préféré qu'elle déserte afin qu'elle évite la prison, mais il était dorénavant trop tard. Il soupira en repensant à son long temps de récupération, pourquoi les squelettes s'étaient-ils arrêtés ? Alors qu'il semblait se dire qu'il ne tarderait pas à faire le mouvement de trop, les ossements animés se mirent à courir en direction des Konohajin en pleine course, chose qui le réconforta... Il n'allait donc pas mourir ce soir.

L'équipe de sauvetage avait de l'avance, mais des squelettes semblaient sortir de partout... Le pouvoir de la Gaikotsu n'était pas connu du village et il surpassait largement les rares informations transmises par la jeune Gaikotsu Yuki. Jiken ne tarda pas à entendre des voix...


La jeune Kanashisa était à quelques mètres d'une Gaikotsu accompagnée par des millions de squelettes. Kano était à la droite de la rousse et il profitait de cette courte pause pour guérir une blessure superficielle.

La jeune femme était essoufflée, elle ne contrôlait rien de tout ça, mais elle ressentait effectivement l'envie inassumée des actes réalisés... Non, elle ne vouait pas tuer sa mère, mais elle lui en avait voulu et avait souhaité la faire taire... Kanashisa ne faisait que fuir et se cacher derrière des tromperies tout en cachant la présence de Masaru en elle, mais elle finit par avouer qu'elle pouvait effectivement lui parler.


Kanashisa n'avait cessé de lui dire qu'elles devaient s'éviter et ne pas se toucher et que l'une était la clé pour l'autre, Akiko ne comprenait guère ceci, elle savait juste que Kanashisa avait cet aura autour d'elle, celle de Masaru. Soudainement, elle ferma les yeux et inspira pour ensuite expirer et les rouvrir. Elle fonça alors vers la rousse dans l'objectif de lui découper la tête à l'aide de la lame qu'elle avait en main.

Enfin ! Les origines de ces bruits se dévoilèrent non loin de moi en contrebas, deux jeunes femmes correspondant aux descriptions qu'avaient pu me fournir Nami et Mai. Cela ne faisait plus aucun doute.

Leur rythme de course était assez faible, expliquant certainement comment j'ai pu les rattraper à travers ces bois. Celles-ci semblaient trop occupées à discuter pour avoir remarqué ma présence en hauteur, m'approchant plus discrètement que précédemment, légèrement couvert par le fracas des gouttes de pluies s'abattant tout autour de nous.

Alors que je m'apprêtais à exécuter une dernière fois, du moins je l'espère, mes mudras, la situation sembla dégénérer en dessous.

Soudainement, la Gaikotsu sembla charger sa camarade armée d'une courte lame similaire à celle que j'avais précédemment confié à Nami.

Merde, je n'avais pas eu la moindre seconde de réflexion afin de préparer mon intervention. Il me faut agir vite au risque de voir l'une de nos deux cibles mourir décapitée sous mes yeux. Je stoppa net mes mudras alors inachevés avant de m'élancer, un kunai à la main dans le tas.

Je me projeta vers le sol, à seulement quelques petits mètres des fuyardes avant de bondir sur la Gaikotsu, espérant la faire rater son coup.

J'asséna alors un violent coup de pied visant à la propulser sur le côté, espérant encore une fois agir avant qu'il ne soit trop tard.

Seishiro, Azami, j'espère que vous parviendrez à nous retrouver au plus vite..

Sous la pluie battante il était bien difficile de s’orienter. Mais ils devaient au moins essayer de retrouver leur camarade partit seul devant. Des squelettes sortaient de partout mais heureusement ils étaient plus rapides. Mais entre la pluie et là bruits d’ossements, difficile d’entendre autre chose… mais finalement la Kirishitan finit par entendre ce qui lui semblait être des cris. Étouffés… encore lointain…



Lança t’elle a son compagnon de route tout en continuant de courir. Elle espérait arriver à temps pour mettre en place sa technique. Elle n’était même pas sure qu’elle fonctionne mais cela lui semblait leur seule chance de stopper tout ça… il ne faudrait pas se rater. Et c’est finalement en arrivant un peu plus loin qu’elle tomba sur un spectacle… des plus effrayants. Et Jiken allait sans doute bien vite être en mauvaise posture. Elle courut encore un peu pour se mettre à portée de voix et surtout de regard.



Cria t’elle de toutes ses forces. Elle espérait seulement qu’elle la regarde… la première chose à faire était de l’empêcher d’attaquer quiconque. Elle devait se sentir comme prisonnière de sa propre armée. Voir qu’elle était agrippée au niveau de ses bras et de ses jambes par ses propres squelettes. Ensuite elle devait voir une personne supérieure à elle. Une personne en mesure de la raisonner. De gré ou de force… lui demandant de cesser son mystérieux jutsu. Lui demandant de tout arrêter et de se rendre… elle fouillait dans son esprit afin de lui montrer tous ces artifices… c’était sans doute une de leur dernière chance d’arrêter tout cela…

Le Gaikotsu que nous avions laisser derrière avait de la chance. Les squelettes semblait nous considérer comme une cible plus intéressante. Ce qui nous confortait dans une chose. Nous nous rapprochions de notre cibles. Bien que ça pouvait également signifié qu'il n'était plus une menace conséquente pour l'utilisatrice de ce jutsu.


Il était difficile de faire confiance à son audition avec la météo du jour. Pourtant, j'était également sur d'avoir reconnus des bruit semblable à des voix humaines.

La situation était loin de celle que j'espérais. Akiko avait une véritable armée en comparaison de ce qu'elle nous avait déjà montrais et elle s'élancer sur la jeune Uzumaki qui était également impliqué. Jiken ce lançait clairement pour s'interposait. Azami semblait voir attiré l'attention de la jeune albinos et j'allais clairement l'aidait pour le coup. D'un geste vif, je lança une salves de shuriken sur la trajectoire d'Akiko. Elle devrait alors forcément reporté son attention sur nous. J'enchaina avec une série rapide de mudra, je plaqua ma main au sol pour en faire de la boue. Ce qui n'était pas particulièrement difficile sous la pluie. De quoi gêner un peu plus les mouvement de l'assaillante et de son escorte squelettique.

Akiko recula lentement après l'action d'un nouvel intervenant, elle était à quelques mètres de son opposante, sa respiration était saccadée. Tant bien que mal, elle tentait de reprendre son souffle. De nombreux individus venaient de se joindre à la bataille. Bien qu'elle pouvait plus ou moins admettre qu'elle paraissait être le problème de cette histoire, la belle femme aux cheveux blancs ne pouvait pas comprendre pourquoi elle était visée sans lui offrir le temps de se défendre. Kanashisa prit alors la parole :




Les squelettes tombaient les uns après les autres... Un filée de sang se mit alors à couler des lèvres de la belle rousse.


Les larmes se mirent à couler des yeux de la Gaikotsu. Soudainement, un sourire bien étrange se dessina alors sur son visage et sa tête se pencha sur la droite.


La tension tait palpable, les Konohajins tenteraient ils quelque chose pour que cette situation s'arrange ?

Le parfait timing de mes compagnons mêlé à mon intervention avait vraisemblablement réussit à stopper cet assaut meurtrier de la part de la Gaikotsu.
Je me tenais donc là, à moins de deux mètres des deux jeunes femmes tant obnubilées par leur échange qu'elles en étaient venues à totalement ignorer notre présence.

Masaru ? Sceller ? Mais de quoi elles parlent ? Cet échange dont je ne compris pas un mot me fit baisser ma garde quelques secondes avant que le ton jusque là plus calme ne reprenne cette ambiance et cette aura bien moins saine.

Tandis que les squelettes semblaient regagner la terre, l'aura morbide se transféra totalement autour de ces deux là. Mes deux coéquipiers restants étaient encore un peu trop loin pour agir et je ne pouvais pas risquer de perdre l'une des deux alors qu'elles sont littéralement sous mes yeux. Il me faut agir !

Je repris donc rapidement ma série de mudras précédemment interrompue avant de scander.



Tout en proclamant ce beau discours faussement persuasif tant j'étais convaincu de son inutilité, j'ouvris mon œil désormais violet, choisissant alors de fixer la Gaikotsu comme pour m'assurer qu'elle ne fasse pas apparaître de nouvelles invocations surnaturelles.

Toutefois, je me méfiais au moins autant de l'autre individu que je choisit de mettre en garde avec un kunai en main comme pour lui indiquer de ne pas s'approcher d'avantage.



J'étais soulagé de constater que mes deux compagnons restant avaient également réussit à parvenir jusqu'ici à temps, sans eux, je serais peut-être mort bien rapidement.

Le jutsu semblait fonctionner. Mais Azami bien qu’épuisée devait le maintenir coûte que coûte. Et cela lui coûtait du chakra autant que de la concentration. Elle devait continuer de fouiller dans son esprit à la recherche d’une faille pour que la Gaikotsu se rende. Au moins les squelettes tombaient ils déjà les uns après les autres… tout en continuant de maintenir son jutsu elle répondait à Jiken.



Ceci lui permettrait t’il sans doute de comprendre cet étrange échange qu’il pouvait voir. Elle transpirait sous l’effort que cela lui demandait. Mais elle devait tenir. Juste encore un peu…



Essayait il de lui insuffler dans son esprit. Si elle baissait les armes alors ses coéquipiers pourraient sans doute agir avec moins de dangers. « Je dois tenir encore… un dernier petit effort… »

Notre intervention avait réussi à stopper l'assaut de la jeune femme à la chevelure d'argent, permettant ainsi au Kitto de se rapprocher davantage sans se retrouver avec un cadavre sur les bras. Avec les maigres informations que l'on avait sur la situation entre les deux femmes, il était compliqué de savoir réellement qui était la source du problème. Bien que la Gaikotsu semblait bien plus agressive que l'Uzumaki.


Je restais à proximité d'Azami afin de la soutenir si besoin. Quel que soit le jutsu qu'elle avait utilisé, cela semblait l'épuiser rapidement. D'un autre côté, les fugitives semblaient maintenant "discuter" à propos d'un criminel défunt. Ce fameux Masaru avait visiblement fait quelque chose à ces femmes. Mais nous n'avions pas vraiment le luxe de les questionner. Mai nous avait déjà prévenus que les deux agissaient de façon étrange lorsqu'elles s'approchaient l'une de l'autre. On devait donc les séparer rapidement.


M'adressant au ninja médecin qui accompagnait Kanashisha. C'est à lui que l'autre Gaikotsu devait les premiers secours. Nul doute qu'il n'était pas spécialement là pour envenimer la situation. Bien qu'il soit resté silencieux pour le moment. Je me rapprochais sur mes gardes d'Akiko afin de l'immobiliser. Bien que son dernier rictus me mettait mal à l'aise.


J'accumulais cependant déjà du chakra au niveau de mes pieds pour me tenir prêt à reculer au moindre signe d'hostilité à l'aide d'un jutsu Chikara.

Ce n'était pas qu'elle était incapable de comprendre, mais plutôt qu'elle refusait de le faire. Comment pouvait-il être absent ? Comment pouvait-elle ressentir sa présence sans qu'il ne soit là, à l'observer ? Les souvenirs de cette nuit et de son visage tourmenté la hantaient toujours. Elle ne pouvait pas les oublier. Depuis ce jour-là, Masaru était omniprésent. À tout moment, de jour comme de nuit, il semblait conscient que son regard sinistre la poursuivait. Naturellement, elle n'avait jamais remis en question cela. Bien sûr, elle refusait catégoriquement d'accepter l'idée qu'elle puisse porter en elle la marque de son ancien tortionnaire.

Elle prit une profonde inspiration, puis expira. Une larme roula sur sa joue. Et si Kanashisa avait raison ? Malgré les efforts de nombreux Uzumaki pour étudier le Fuinjutsu sur le corps d'Akiko, aucune solution n'avait été trouvée. Et si la raison en était simplement que cette marque était unique, renfermant le fantôme de Masaru ? Les squelettes achevèrent de s'effondrer au sol. À genoux, l'adolescente venait d'abandonner. Les mèches de ses cheveux cachaient le visage d'Akiko lorsqu'elle murmura :


La Konohajin ne pouvait que faire face à la vérité : elle n'était pas normale. Ses humeurs changeaient de manière inhabituelle, et elle ne se sentait pas réellement intégrée. Tetsuko était bien présente, mais elle était étroitement liée au chef du clan Uzumaki, lui-même proche de Kanashisa. De plus, elle était absente depuis quelques semaines, peut-être un signe de lassitude.

Elle changeait encore d'avis. Kanashisa ne comprenait plus grand chose à tout ça, mais elle n'en doutait pas, Masaru était ici. Elle ne lui parlait pas directement pour être honnête, mais elle l'entendait. Ce n'était pas comme un esprit normal, sa voix était plus forte et plus dirigeante. Elle aimerait clairement pouvoir l'exorciser, mais elle était bien incapable. Au fond, elle n'avait pas vraiment souvenir du visage de ce dernier, sa propre mort datait dorénavant de nombreuses années. Sans son pouvoir héréditaire, elle ne serait pas ici et sans ce dernier, elle ne pourrait pas sauver les vivants des tourments causés par les morts. Malgré le sang recouvrant le bas de son menton, elle se mit à sourire en tout en fermant les yeux. Ce n'était clairement pas habituer pour elle, c'était un moyen de dire à Kano qu'il n'avait pas besoin de s'inquiéter.



Elle s'approcha lentement en vacillant et elle ne tarda pas à être regardée par tous.


Le regard déterminé, elle s'approchait et elle n'était dorénavant plus qu'à 3 mètres...

*Plus loin dans la forêt…*

Qu’est ce que c’était encore que ce bazar! Tous ces sans peau vivants, au beau milieu de son domaine?! Ce n’est pas que Kumiko était contre ronger un os de temps en temps, mais là il y en avait beaucoup! Beaucoup trop même! Qui s’amusait à faire bouger ses sujets qu’elle avait enterré avec soin depuis des années! Elle allait devoir tout remettre en ordre après ça ! Re enterrer chaque os à sa place. Ça allait lui prendre des heures! Puis d’un coup… plus rien. Tous les sans peau retournaient gentiment à la terre d’où ils n’auraient jamais dû sortir.



Perplexe Kumiko regardait autour d’elle alors que le calme était revenu, coupant l’électricité qui entourait ses mains. Elle s’était plutôt bien amusée finalement. Elle allait repartir quand elle entendit plus loin des voix se lever. « Être feuille encore? » se demandait elle. À pas de loup, elle serpentait entre les arbres pour ne pas se faire repérer puis arriver à portée de vue, tapie dans l’ombre, elle les observait. « Sans poils de feuille encore faire bazar sur mon domaine… »songea t’elle. L’un d’eux était à genou, l’autre semblait vaciller de fatigue… deux femelles sans poils. Avec un peu de chance, elle aurait un peu de viande humaine à se mettre sous la dent aujourd’hui. Le dernier sans poils qu’elle avait vu dans cet état là, elle avait pu le manger. Alors peut être que la chance lui sourirait une deuxième fois qui sait! Kumiko aimait croire en la chance! De toute façon les sans poils de la feuille passaient leur temps à s’entretuer alors… autant qu’elle en profite. Mais ils étaient nombreux là pour le moment. Alors elle restait bien cachée.