La tension financière qui pesait sur la famille Chikara trouva ses racines dans un acte de racisme flagrant. Le père de famille gérait un Izakaya dans la rue commerçante de Konoha, mais sa proximité avec le quartier Uzumaki déplaisait fortement aux habitants de cette communauté.
Les Uzumaki, empreints de préjugés envers les Chikara, considéraient que le commerce devrait être géré par des locaux, c'est-à-dire des membres de leur propre clan. Les clients se firent de plus en plus rares, et les critiques discriminatoires créèrent un climat hostile autour de l'Izakaya. La clientèle, influencée par les préjugés, préférait fréquenter d'autres établissements.
La vie devint de plus en plus difficile pour la famille Chikara. Le père, autrefois le pilier de la famille, se retrouva submergé par les dettes et les difficultés financières. Pour faire face à cette situation, il se mit à travailler de manière acharnée, accumulant une fatigue intense pour maintenir le toit au-dessus de la tête de sa famille.
La tragédie atteignit son paroxysme lors d'un chantier de reconstruction post-attaque gekido. Épuisé physiquement et mentalement par la discrimination et le surmenage, le père de famille chuta mortellement sur le lieu de travail. Cet événement marqua le début de la véritable détresse pour la famille Chikara.
Le soir de la mort de son père, alors que la famille était plongée dans le deuil, la mère de Manjiro essaya de consoler son fils. Dans un dialogue empreint de tristesse et de résignation, elle lui confia :
« Manjiro, mon cœur, la vie peut être injuste et parfois cruelle. Ton père a fait de son mieux pour nous, mais la vie a d'autres plans pour nous. C'est à nous de continuer et de faire en sorte que son sacrifice ne soit pas vain. Nous sommes forts en tant que famille, et je sais que tu es capable de surmonter tout cela. »
Ce dialogue, teinté de douleur et de détermination, marqua Manjiro profondément, forgeant en lui la conviction qu'il devait se relever, non seulement pour sa propre survie, mais aussi pour honorer la mémoire de son père.
